samedi 28 avril 2012

INAUGURATION DU MUSEE PAMUK A ISTANBUL

Posté par Gérad VALCK www.istanbulenphotos.com

MUSEE DE L'INNOCENCE A ISTANBUL


Le prix Nobel turc de littérature, Orhan Pamuk a inauguré le 27 avril à Istanbul son "Musée de l'innocence"
Quatre-vingt-trois vitrines, une par chapitre retraçant son roman "Le Musée de l'innocence", publié en 2008
pamuk
Orhan Pamuk
"Le musée de l'Innoncence"
Editions Gallimard
Traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy
Présentation du livre
Kemal, un jeune homme d'une trentaine, est promis à Sibel, isssue comme lui de la bonne bourgeoisie stambouliote quand il rencontre Füsun, une parente éloignée et plutôt pauvre. Il tombe fou amoureux de la jeune fille et, sous prétexte de lui donner des cours de mathématiques, la retrouve tous les jours dans l'appartement vide de sa mère. En même temps, il est incapable de renoncer à sa liaison avec Sibel.
C'est seulement quand Füsun disparaît, après les fiançailles entre Sibel et Kemal célébrées en grande pompe, que ce dernier comprend à quel point il l'aime. Kemal rend alors visite à sa famille et emporte une simple règle lui ayant appartenu : ce sera la première pièce du musée qu'il consacrera à son amour perdu. Puis il avoue tout à Sibel et rompt les fiançailles.
Quand, quelques temps après, Kemal retrouve la trace de Füsun, mariée à son ami d'enfance Feridun, son obsession pour la jeune femme monte encore d'un cran ...
Le musée de l'Innoncence est un grand roman nostalgique sur l'amour, le désir et l'absence, une nouvelle preuve de l'immense talent de l'écrivain turc.
Orhan Pamuk, né en 1952 à Istanbul, est l'auteur de : " Mon nom est rouge ", " Neige ", " Istanbul, Souvenirs d'une ville ", " D'autres couleurs ".
Prix Nobel de littérature 2006
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Le musée de l'Innoncence est situé dans un immeuble rénové du quartier de Cukurcuma, proche de Istiklal caddesi et situé près de la célèbre rue française, rue d'Alger de son vrai nom.
DSC_0298Ce musée a vu le jour après des années de travaux.
A lire le papier de Vincent Josse, journaliste de France Inter sur son blog : http://www.franceinter.fr/blog-le-blog-de-vincent-josse-le-musee-de-l-innocence-a-istanbul

Adresse du musée :
Firuzağa Mahallesi, Çukurcuma Caddesi, Dalgıç Çıkmazı, No: 2, Beyoğlu-İstanbul
Contact Info: Phone: 00 90 212 252 97 38 Email: info@masumiyetmuzesi.org
site du musée : http://www.masumiyetmuzesi.org/W3/Default-ENG-IE.htm
En septembre 2011, nous avions présenté à Paris, une exposition de nos photos illustrant le livre d'Orhan Pamuk : " Istanbul, souvenirs d'un ville " : http://www.istanbulenphotos.com/archives/2011/09/18/index.html

FESTIVAL DE JAZZ IKSV A ISTANBUL

Le 19ème festival de jazz, organisé par la Fondation d’Istanbul pour la culture et les arts (IKSV), aura lieu du 3 au 19 juillet. Cette année encore les amateurs de jazz seront servis : 50 concerts et plus de 300 artistes locaux et internationaux, dans une vingtaine de lieux différents
Des musiciens divers et variés seront présents pour cette nouvelle édition du festival de jazz : Keith Jarrett, Antony and the Johnsons, Erykah Badu, Sharon Jones, Lars Danielsson, Dhafer Youssef et bien d’autres encore. Quelques soirées spéciales sont prévues : Marcus Miller pour fêter les 40 ans d’IKSV ou encore différents artistes jamaïcains réunis pour le 50ème anniversaire de l’indépendance du pays. Le "Tünel Feast ", véritable festival dans le festival, promet quant à lui un marathon de jazz dans les quartiers de Tünel et Galata.
Afin de permettre aux jeunes musiciens de profiter de ce festival comme d’un tremplin pour leur activité, des auditions auront lieu le 27 mai pour en choisir quelques uns qui auront la chance de se produire dans le cadre d’une série de concerts "Young Jazz ".
Cette opération est organisée depuis 9 ans et a déjà attiré une centaine de groupes ou artistes différents.
La cérémonie d’ouverture du festival aura lieu le 3 juillet à l’hôtel The Marmara Esma Sultan à Ortaköy. Lors de cette cérémonie, le musicien Neşet Ruacan recevra un prix pour l’ensemble de ses réalisations. Né à Istanbul en 1948, il a commencé la musique à 10 ans puis s’est rendu en Angleterre et aux Etats-Unis pour prendre des cours théoriques de jazz. Il a alors fait une belle carrière de jazzman, est entré à l’orchestre de la radio TRT et en est même devenu le chef.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 27 avril 2012
Les billets pour ce festival de jazz sont mis en vente à partir de samedi 28 avril par le biais de Biletix ou directement à IKSV. Les détenteurs de la lale kart bénéficient d’une réduction de 25%.
Pour plus de détails sur la programmation, rendez-vous sur le site du festival.
Vous pouvez aussi suivre le festival sur facebook : https://www.facebook.com/istanbulcazfestivali et sur twitter : https://twitter.com/#!/istanbulcazfest

Steven CHAMPS: un expat de talent à Istanbul

Steven Champs est un danseur et chorégraphe originaire de Bretagne. Il a commencé avec le hip-hop et s’est ensuite lancé dans la danse classique et contemporaine mais ne se pose pas la question de quel style il adopte quand il danse. En France, il a créé avec sa femme Dilek une compagnie de danse : Atmasyon. Ils sont désormais installés à Istanbul et enchaînent les projets ensemble ou séparément. Aujourd’hui parents d’une petite fille de six mois, ils projettent de faire un spectacle avec elle. Steven Champs répond aux questions du petitjournal.com, accompagné de sa femme et de sa fille
Lepetitjournal.com d'Istanbul : Pouvez-vous vous présenter ?
Steven Champs :
Je m’appelle Steven Champs, je suis français, j’habite à Istanbul depuis 3 ans. Je suis venu m’installer avec ma femme Dilek que j’ai rencontré en France. On a fait les mêmes études de danse au CNDC [Centre National de Danse Contemporaine] d’Angers et ensuite au CND [Centre National de Danse] de Paris. Aujourd’hui on monte nos projets de danse à Istanbul avec notre compagnie de danse Atmasyon que l’on a créée en France, en Bretagne. Notre premier projet a été sur notre mariage. On s’est marié en France et en Turquie, en respectant les deux coutumes : la bénédiction à la messe, la soirée du henné… Après avoir vécu ça, on s’est dit qu’on pouvait en faire un spectacle parce que c’était déjà une performance en soi. Pour le spectacle, on a intégré des extraits de vidéo de notre mariage en Turquie et en France. On a aussi voulu parler du mariage de nos parents. Dilek est née en Bulgarie, donc les coutumes sont encore différentes. Tout ce mélange là, on voulait le mettre sur scène et le partager avec les gens.
Steven Champs avec sa femme Dilek et leur fille Angeline, dans une rue de Gümüssuyu (photo MA)
C’est pour cela que l’on fait ce travail, pour partager avec les gens, partager notre plaisir du corps et de la danse. L’année dernière, on a crée un trio intitulé " Just pray ", avec le musicien Sarp Maden. L’idée est venue de notre voyage à Rome en juillet 2010. On était à la Basilique Saint-Pierre, on s’est embrassés, c’était notre façon de profiter de ce moment. Un agent de sécurité est venu nous dire "Just pray". Mais qu’est-ce que c’est que prier ? Ça a été l’élément déclencheur. A côté de ça, je suis professeur de danse à Sainte-Pulchérie et à Pierre Loti. A Sainte Pulchérie, je collabore avec le groupe de théâtre. Depuis 3 ans, on participe au festival inter-lycées à Ankara. J’ai aussi présenté un solo à l’émission Yetenek sizsiniz [la version turque d’Incroyable talent] en septembre 2011, puis le deuxième tour a eu lieu en février. C’était une manière de se faire connaître, pas pour avoir plus de célébrité mais pour partager mon émotion avec plus de personnes en même temps. C’était une très bonne expérience.
Depuis quand connaissez vous lepetitjournal.com ?Depuis mon arrivée à Istanbul en 2010. Je me suis abonné tout de suite. Comme je ne lisais pas le turc, ça me permettait d’avoir les nouvelles en français, en direct d’Istanbul. Depuis je le lis tous les jours. J’aime bien les anecdotes et aussi les annonces qui sont intéressantes.
A Istanbul, qu’aimez-vous le plus ? Et le moins ?Ce que j’aime le plus c’est me promener au bord de la mer avec ma fille et ma femme. On aime bien aller à Bebek, mais on n’aime pas être dans le trafic pendant une ou deux heures. On aime aussi rester dans les quartier de Gümüşsuyu ou alors à Kabataş, Dolmabahçe. Yeşilköy aussi est très joli. C’est un endroit vert et c’est difficile d’en trouver à Istanbul, surtout quand on vient de Bretagne.
Sinon je n’aime pas trop le trafic et la pollution. C’est toujours une grande question par rapport à notre enfant. On adore Istanbul, on a notre vie ici, nos travaux ici et la famille de Dilek. Mais parfois on se dit qu’un endroit vert et plus naturel, ce serait bien. Et il y a des petits détails qui compliquent la vie. Rouler en poussette à Istanbul c’est très compliqué.
Quelle est votre adresse préférée à Istanbul ?Tamirane à l’université de Bilgi, sur le campus de Santral. C’est vert, il y a un beau parc et c’est propre. Je le conseille. Avant, on allait aussi beaucoup au lokal à Tünel, pour danser.
Quels sont vos loisirs à Istanbul ?En ce moment, on passe beaucoup de temps avec le bébé. C’est marrant comme ça change la vie. J’aime aussi regarder de vieilles photos, faire des montages vidéo pour ma famille... Faire de la musique aussi, sur l’ordinateur. La musique ne me convient pas toujours pour danser, en particulier celle du hip hop. Donc j’aimerais bien construire une musique rien que pour moi.
En conclusion, que diriez-vous ?Ce n’est pas très intéressant de nommer les gens en fonction de leur profession ou de leur identité nationale. C’est plus intéressant de parler de l’humain. Et c’est cela notre objet d’étude constant. Si on me demande sur quoi je travaille, je réponds sur les possibilités de l’humain, ce qu’il peut faire, comment il peut communiquer. Et finalement tout est relié à l’amour et au plaisir de faire les choses.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 27 avril 2012
Retrouvez Steven et Dilek sur le site de leur compagnie Atmasyon.

VOL AU DESQSUS DE LA CAPPADOCE par Pascal COLLIN (suite)

Vol au dessus de la Cappadoce (en cours)

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Trois cent mètres au dessus du sol, le bruit des flammes qui s’engouffrent dans le ventre du ballon, l’homme dans dans la nacelle actionne les gaz sans arrêt en jetant un oeil sur le sac posé près de lui. Il a l’air pressé de s’élever et de s’éloigner de l’endroit où il a profité d’un moment d’inatention des organisateurs pour décrocher l’attache au sol et enjamber la nacelle de la mongolfière prête pour un vol de découverte. Les visiteurs regardent ébahis l’ensemble s’éloigner en même temps que leur rêve de survol des « cheminées de fées »…
Trois mois plus tôt:
Le ministère des affaires culturelles est en effervésence, les préparatifs pour la grande exposition sont biens avancés mais le temps passe vite, il ne reste plus que quelques semaines avant l’évenement. Ankara a été tirée au sort parmis la liste des villes internationales retenues par le jury de l’Unesco. La capitale turque va être transformée en musée géant et le pays attend un grand nombre de visiteurs de toutes les parties du monde. Le thème cette année porte sur l’Art de la peinture et des sculptures et differents lieux de la ville seront consacrés à la présentation des oeuvres, autant à l’intérieur de certains batiments qu’à l’exterieur pour les sculptures imposantes. Des oeuvres du Métropolitan Muséum of Art de New-York, dont la statuette de la déesse Soleil d’Arinna, déesse hittite, seront prêtées au musée des Civilisations Anatoliennes dont une des salles a été spécialement aménagée pour l’occasion, seul endroit où la sécurité est assurée au maximum.
La sécurité, une difficulté pour les experts de l’état, assurer en différent lieux la préservation des oeuvres exposées. Pour cela, le ministre de la culture s’est aidé de quelques experts de New-York et a fait appel au lieutenant Yasar d’Istanbul qui possède une expérience reconnue.
Le lieutenant a choisit un bureau dans le musée comme quartier général, d’ici il pourra mener les opérations de surveillance en collaboration avec Messieurs Dale et Millan, les deux experts de New-York.
Istanbul, Marc à rendez-vous avec Sevim, ce soir il vont rendre visite à Melody la journaliste, en effet un heureux évenement se prépare…

jeudi 26 avril 2012

LES DESCENDANTS DE Sedef ECER au Théâtre de L'AQUARIUM

LES DESCENDANTS
2> 27 mai 2012

du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h
d’après Sedef Ecer
mise en scène Bruno Freyssinet
documentariste associé Serge Avédikian
traduction Christoff Bleidt (Allemagne), Yvette Vartanian (Arménie) et Sedef Ecer (Turquie) en collaboration avec Izzeddin Calislar, assistant mise en scène Arthur Navellou, costumes Antonin Boyot Gellibert , lumière Mariam Rency, musique Gérard Torikian, son Samuel Serandour, vidéo Marion Puccio, construction Albert Hambardzumyan
avec
Julia Penner - Andreas Worsch (Allemagne)
Tatevik Ghazarian - Vardan Mkrtchian (Arménie)
Hadrien BouvierGérard Torikian (France)
Selin Altiparmak - Serra Yilmaz (Turquie)
coordination / direction de production Juliette Bompoint (France), production Christoff Bleidt (Allemagne), Hella Mewis (Allemagne), Banu Ecer (Turquie), Burcin Gercek (Turquie), assistants de production Armen Baghdasaryan (Arménie), Hrachya Nersisyan (Arménie), Élise Gonin (France)
LES DESCENDANTS de Sedef Ecer
sera publiée en co-édition par les éditions de l’Amandier
et les éditions de l’Espace d’un Instant
> sortie en mai 2012

Dans un étrange observatoire astronomique, des orphelins de guerre, élevés loin de chez eux, s’interrogent sur leur passé : sont-ils des enfants de victimes ou de bourreaux ? Comment avancer s’ils ne connaissent pas l’histoire qui les a fondés ? Mais est-ce vraiment avancer que de déterrer les secrets du passé ? Et si son meilleur ami se révélait être descendant des ennemis de naguère ? Et pourquoi bâtir son identité sur les combats des générations précédentes ?

Mille et une questions traversent la pièce que Sedef Ecer, auteure turque et francophone, a imaginé pour Bruno Freyssinet, se nourrissant des multiples débats et ateliers qu’ils mènent tous deux depuis des mois ici et là, avec de jeunes comédiens et étudiants arméniens et turcs, allemands et français, ainsi que des rencontres avec des intellectuels et des personnalités politiques de ces pays qui ont été, à un moment de l’Histoire, en conflit avec leur voisin.

A projet transfrontalier (la création a eu lieu à Erevan), spectacle transdisciplinaire : au-delà des quatre langues qui se mêlent dans la pièce, se croiseront sur scène danse et musique, théâtre et cinéma. Aux antipodes d’un spectacle documentaire ou historique, et décollée de tout conflit réel, cette fiction fait dialoguer héritage et réconciliation, mémoire intime et mythologies collectives. Comme une main obstinément tendue vers l’Autre, malgré les murs et les miradors, malgré la guerre et la douleur, malgré la colère et les malentendus. Un pari sur la vie, en quelque sorte. En parole et en chansons.
production La Transplanisphère (France), Hamazgayin Theater (Arménie), Förderband Kulturinitiative (Berlin), Deniz Tuney Ltd et Anadolu Kultur (Turquie), avec le soutien de la Commission Européenne (Programme Culture - coopération avec les pays Tiers), Robert Bosh Stiftung, ADAMI, DRAC Île-de-France, Conseil Régional Île-de-France (projets citoyens), DDCS92, Ville de Paris, SPEDIDAM, ARCADI, Office-Franco Allemand pour la Jeunesse, Mezzanine Spectacles, ENSATT, Fonds Élysées, Fineco, Étroit, avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.

l'histoire contredit-elle à la Bible: émission sur France culture

le lien pour écouter l'émission

http://www.franceculture.fr/emission-le-salon-noir-l%E2%80%99archeologie-contredit-elle-a-la-bible-2012-04-25

TOUR DE TURQUIE, DIRECTION TURGUTREIS

jeudi 26 avril 2012 POSTE PAR Gérard VALCK

TOUR DE TURQUIE, DIRECTION TURGUTREIS


Cinquième étape du Tour de Turquie (Marmaris - Turgutreis), direction, la mer Egée. L'arrivée dans une station balnéaire proche de Bodrum.
Les coureurs n'auront pas le temps d'admirer le paysage ... et de prendre un bain !
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Baie de Turgutreis
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Attention ça pique
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La mer Egée
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Iles de la mer Egée
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Une petite croisière
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Turgutreis
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Les coureurs ne pourront profiter de la plage de Turgutreis
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Des éponges de la mer Egée
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Marché local
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Un paysage ... avec des fleurs
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Mark Renshaw (Rabobank) a remporté hier l'étape au sprint qui amenait les coureurs à Marmaris. Pas de changement au classement.
Tous les classements sur le site du Tour de Turquie : http://www.tourofturkey.org/2012/

Dany BRILLANT en concert à ISTANBUL le 11 juin 2012

Thématique Concerts
Date  2012.06.11
Intro Dany Brillant en concert à Istanbul le 11 juin.
Description Dany Brillant en concert à Istanbul le 11 juin. L'interprète de "Suzette" ou "Dans les rues de Rome" se reproduit début juin sur la scène du Harbiye Cemil Topuzlu Sahnesi. Ce chanteur, mais également acteur (récemment dans La Vérité Si je mens 3) a sorti l'année dernière une compilation de ses meilleurs titres dans son disque Danny Brillant, Best of.
Contact
Adresse Harbiye Cemil Topuzlu Açikhava Sahnesi
Taskisla Cad.
HARBIYE / Istanbul
Lien http://www.biletix.com/etkinlik/NLDB1/ISTANBUL/tr

TURQUIE/ RECYCLAGE/ UN HOMME RECOUVRE SA MAISON DE PORTES DE FRIGO


Inventeur, “visionnaire” diront certains, “farfelu” riront d’autres, Nabi Melekoğlu est avant tout un passionné. Cet habitant de Bayburt, dans le nord-est de la Turquie, consacre son temps libre à des projets de recyclage. Dans un pays qui réutilise à peine 1% de ses déchets municipaux, Nabi Melekoğlu fait figure d’exception. Sa maison, elle, est sans doute unique au monde Il fallait y penser, il fallait surtout le faire. Nabi Melekoğlu et sa famille vivent dans une maison entièrement recouverte de portes de réfrigérateur (photo). 350 portes collectées une à une chez les ferrailleurs de Bayburt. Fulgurance artistique ? Soif de publicité ? Ni l’une ni l’autre. La passion de Nabi pour l’écologie est aussi sincère que sérieuse.“Un jour, j’ai vu des réfrigérateurs brûler en pleine nature. Cela m’a horrifié. Tenez, regardez cette fumée noire…” Il sort son téléphone portable et montre une photo qu’il a prise ce jour-là. “Je me suis dit que cela ne pouvait pas durer. Pendant trois ans, j’ai réfléchi à une manière de réutiliser le polyuréthane.”Polymère d’uréthane, une molécule organique dont la mousse recouvre les parois de nos réfrigérateurs. Un excellent isolant et un terrible polluant, qui ne se recycle pas. Sa combustion dégage des gaz mortels, tels le cyanure d’hydrogène et le monoxyde de carbone.Une économie de 40% sur la facture de gaz
Les hivers de Bayburt sont connus pour leur froid glacial. Dans leur maison mal isolée, comme 90% des habitations de Turquie, les Melekoğlu étaient contraints de pousser le chauffage. Chaque année, la facture de gaz naturel atteignait un nouveau record, la Turquie étant dépendante des importations russes, azéries ou encore iraniennes.Depuis qu’il a recouvert sa maison de portes de frigo, Nabi Melekoğlu a réduit de 40% son budget chauffage. “Avant, nous nous chauffions pour 4.000 livres turques par an (environ 1.700 euros, ndlr). Aujourd’hui, nous ne payons plus que 2.400 livres”, assure-t-il. L'homme a pourtant subi les moqueries et le scepticisme des voisins. Certains l’ont pris pour un fou. Au début, son propre fils n’y croyait pas et sa femme s’y opposait. “Mais je ne recule devant rien quand il est question d’environnement”, assure-t-il, un grand sourire derrière son épaisse moustache. D'ailleurs, quand il ne conçoit pas de nouveaux projets, Nabi Melekoğlu parcourt les déchetteries à la recherche de matériaux à recycler.
En Turquie, la majorité des déchets municipaux sont enterrésEt ce ne sont pas les matériaux qui manquent. Autant le recyclage est un mode de vie chez Nabi Melekoğlu, autant la plupart des Turcs y restent peu sensibles. D’après Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, “en Grèce tout comme en Turquie, seul 1% des déchets municipaux traités en 2010 ont été recyclés et 99% d'entre eux ont été mis en décharge en Turquie. Le pourcentage le plus élevé de déchets municipaux incinérés, sur le pourtour méditerranéen, a été observé en France (34%).” Eurostat souligne que “la mise en décharge représentait encore près de 40% des déchets municipaux traités dans l'Union européenne en 2010”.L’Institut des statistiques de Turquie (TÜIK) fournit un tableau précis du devenir de ces déchets. En 2010, les mairies du pays ont collecté un peu plus de 25 millions de tonnes d’ordures et autres déchets ménagers (soit 1,14 kilo par jour et par personne). Environ 54% d’entre eux ont pris la direction d’un des 52 centres d’enfouissement contrôlés du pays, tandis que 43,5% se retrouvaient en décharge municipale. Une infime part (0,8%) était transférée vers un centre de compostage (pour les déchets organiques). Ce sont là les “1%” dont parle Eurostat.Moins de 40% des déchets produits chaque jour seraient recyclésLes mairies turques sont responsables de la collecte, du tri et du devenir ultime (stockage, élimination ou recyclage) des déchets de leurs habitants (article 15 de la loi municipale de 2005). Toutefois, ces dernières missions sont souvent sous-traitées à des entreprises agréées. Le marché du recyclage n’a donc cessé de se développer pour représenter aujourd’hui plusieurs centaines de millions de livres de profits.Tous comptes faits, actions du privé et du public combinées, un rapport de la Chambre des experts comptables indépendants d’Istanbul (ISMMMO) estimait en 2009 que moins de 40% des déchets produits chaque jour en Turquie étaient recyclés. Il s’agit le plus souvent de déchets facilement recyclables (emballages, papiers, cartons, métal etc.) Le traitement des autres déchets dits “dangereux” pour l’homme ou l’environnement (huiles alimentaires usagées, pneus, piles, déchets médicaux et électroniques) est beaucoup plus aléatoire.“Un vrai problème” pour Nabi Melekoğlu qui, avec son dernier projet, continue d’attirer l’attention sur les déchets toxiques. Le recycleur de Bayburt veut emmener sa famille en tour du monde dans une caravane construite entièrement en pièces recyclées. “Bien sûr”, annonce-t-il le plus naturellement du monde, “le véhicule sera recouvert de portes de réfrigérateur.”
Anne Andlauer www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 26 avril 2012

mercredi 25 avril 2012

CONCERT DE LA CHANTEUSE ZAZ EN TURQUIE


Concert de la chanteuse française Zaz le 27 juin à
Istanbul, le 29 juin à Izmir et le 30 juin à Ankara.

Inauguration du centre commercial des Trump Towers d'Istanbul

Écrit par Meriem Draman

Inauguré jeudi dernier en grande pompe, en présence des officiels turcs dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, puis vendredi de nouveau en présence de l’homme d’affaires américain Donald Trump et de sa fille Ivanka Trump venus spécialement des Etats-Unis, le centre commercial au rez-de chaussée des Trump Towers a ouvert ses portes au public. Premier de ce genre en Europe, construit par le groupe immobilier Doğan Holding, ce centre commercial et d’affaires devrait devenir un nouveau carrefour commercial attractif

Construites par le groupe immobilier Doğan, les Trump Towers d'Istanbul auraient coûté 400 millions de dollars et vont accueillir en leur sein des bureaux, des résidences et à leur rez-de-chaussée un très grand centre commercial sur sept étages. La Turquie est le premier pays d’Europe à avoir obtenu la licence pour construire ce gigantesque projet immobilier ; deux tours de 155m et 145m vont contenir l’une des bureaux sur 37 étages et 37.000m2, l’autre 203 résidences de luxe sur 39 étages et 260.000 m2 de superficie. Les constructeurs immobiliers espèrent qu'un millier de personnes vont habiter ces résidences qui seraient d'ores et déjà louées à 80% de leur capacité, et créer 2.000 emplois, essentiellement grâce au centre commercial au rez-de-chaussée de la tour des bureaux.Entrée du centre commercial (photo MD)Ce nouveau complexe en plein cœur de Mecidiyeköy, voit passer devant ses portes chaque jour 350.000 personnes, ce qui devrait assurer au centre commercial un nombre de visiteurs quotidien conséquent.

Construit sur sept étages, ce centre commercial ressemble aux autres de son genre, luxueux, lumineux, propre. On y trouve 175 enseignes internationales et turques (toutes ne sont pas encore installées) avec une particularité innovante à Istanbul : un étage réservé spécialement aux enfants avec des magasins de vêtements, de jouets, un D&R spécial enfants, une patinoire artificielle, des ateliers gratuits pour les occuper pendant que leurs parents font leurs emplettes, et surtout LE premier théâtre Disney d’Europe dont l’inauguration a lieu aujourd’hui lundi 23 avril, fête des enfants oblige.*

Donald Trump, qui envisage d’acquérir un appartement dans l’une de ses tours afin d’avoir un pied-à-terre lors de ses prochains allers-retours, a affirmé lors de sa conférence de presse vendredi dernier que "ce centre commercial est l'un des plus beaux du monde et qu’il n’a pas son pareil aux Etats-Unis. Je suis heureux de la réussite du projet mené à bien par le groupe Doğan, je le trouve très réussi et de ce fait je souhaite investir dans de nouveaux projets immobiliers en Turquie toujours avec le groupe Doğan car de partenaires commerciaux, nous sommes devenus amis Aydin Doğan et moi. "Meriem Draman (www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 23 avril 2012

Trump Towers : Büyükdere Cad. No:1, Şişli - İstanbul
Tel : 0 212 347 36 28
Site internet : www.trumptowersmall.com

AEROPORTS A ISTANBUL - Bientôt un troisième ?


Le ministre turc des Transports, Binali Yıldırım, a annoncé que le gouvernement prévoyait de faire un appel d’offres pour la construction d’un troisième aéroport à Istanbul. Cet appel d'offres devrait être lancé au cours de l’année 2012 et ce troisième aéroport vise à désengorger les deux déjà en service. L’aéroport Atatürk, sur la rive européenne, a été ouvert en 1924 et se classe aujourd’hui 17ème au classement mondial des aéroports en termes de nombre de passagers. En 2011, il en a accueilli plus de 37 millions. L’aéroport Sabiha Gökçen, sur la rive asiatique, a lui été ouvert en 2003 pour désengorger l’aéroport d’Atatürk. Il a dépassé la barre des 10 millions de passagers en 2010.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 24 avril 2012

STAGE DE CHANT TRADITIONNEL TURC

STAGE DE CHANT TRADITIONNEL TURC
Animé par Gülay Hacer Toruk

Dimanche 29 avril de 14h à 19h

... Découverte des chants traditionnels turcs par une sensibilisation aux modes, à l’interprétation, à la technique de l'ornementation ainsi qu'aux rythmes propres aux régions et styles visités à travers l’apprentissage de chants turcs de tradition orale.

Ce stage s’adresse à toute personne désireuse de découvrir les chants populaires turcs de tradition orale.

Des chants populaires anonymes qui content et accompagnent la vie (berceuses, chants de travail, danses, cantiques, lamentations…) aux poèmes chantés des aşık d’Anatolie, ces bardes « amoureux à la fois poètes, chanteurs et musiciens qui ont pendant des siècles arpenté l’Anatolie et envouté le peuple de leur voix, de leur saz (luth à long manche) et de leur âme.

Renseignements et inscription :
gulhacer@gmail.com/06-27-59-67-10

Cout : 45 euros


à MAISON D'EUROPE ET D'ORIENT

Accès au 3 passage Hennel, 75012 Paris
par le 105/107 avenue Daumesnil ou le 140/142 rue de Charenton

M° Gare de Lyon :
RER C, D, ligne 14 : sortie 9, place Henri Frenay (continuer tout droit en sortant de la gare)
ligne 1 : sortie boulevard Diderot

M° Reuilly Diderot :
ligne 1, 8 : sortie rue de Chaligny

Bus 29 - arrêt Daumesnil-Diderot
Bus 57 - arrêt Daumesnil-Diderot

SPECTACLE POUR ENFANTS

SPECTACLE POUR ENFANTS

LA PETITE ISTANBUL EN FÊTE LE 12 MAI

mardi 24 avril 2012

le tour de turquie cycliste: mardi 24 avril

mardi 24 avril 2012 posté par Gérard VALCK www.istanbulenphotos.com ( à consulter d'urgence !!)

TOUR DE TURQUIE ... DIRECTION LA MONTAGNE DU TAURUS


Continuons de suivre le Tour de Turquie 2012, ce mardi les coureurs quittent Antalya pour Elmali, en pleine montagne.
Pour la première fois, une vraie étape de montagne de l'histoire du Tour de Turquie avec une arrivée digne d'une étape du Tour de France.
Hier sur la route d'Alanya à Antalya, les sprinters étaient de nouveau de la fête avec un succès du cycliste allemand Andre Greipel (7 succès d'étapes lors de ses différentes participations au Tour de Turquie).
Le coureur australien Mattheuw Goss devient leader.
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Le podium de la seconde étape. André Grepeil, au centre, Greipel, à gauche, Goss et à droite, Pelucchi
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Mont du Taurus
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Vestige antique au bord de la Méditerranée
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Rivière dans le Taurus
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Quelquefois la Méditerranée "s'énerve"
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De belles couleurs entre mer et montagne
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Plus facile qu'en vélo
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Vestige antique dans le Taurus
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Les coureurs devront grimper
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Ne pas tromper de direction
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Pas le temps de faire un arrêt dans un village
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De la neige sur les sommets

tour de turquie cycliste

lundi 23 avril 2012 - posté par Gérard VALCK, photographe "amateur" qui photographie la Turquie depuis des années

LE TOUR DE TURQUIE ARRIVE A ANTALYA


Après le succès d'un hollandais, le Tour de Turquie, ce lundi quitte Alanya et se dirige vers Antalya. Quelques photos de la plus grande ville turque de Méditerranée
boss
Théo Bos (au centre), vainqueur, hier à Alanya au sprint
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Des vestiges antiques
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Des souvenirs
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Dans le Bazar d'Antalya
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Le port d'Antalya
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Au bord de mer
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Un petit tour en bateau, en Méditerranée
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Des cascades qui se jettent dans la mer
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Musée à Antalya

lundi 23 avril 2012

FAZIL SAY en froid avec la Turquie

By AFP
ANKARA
The acclaimed composer and pianist Fazil Say said Monday that he was turning his back on his native Turkey and would live in exile in Japan after becoming disillusioned by the rise of conservative Islam.

In an interview with the Hurriyet daily, Say spoke of how he felt completely ostracized by Turkish society since he declared that he was an atheist and that the criticism he had received had highlighted a growing culture of intolerance.

“I think it’s time for me to move to Japan,” Say told the daily.
“When I said that I was an atheist, everyone insulted me and the legal authorities jumped on everything that I wrote on Twitter. I am perhaps the first person anywhere in the world to be the object of a judicial inquiry for declaring that they are an atheist.”

The multiple award-winning artist, who is a culture ambassador for the European Union, has drawn the ire of conservatives in Turkey with a series of provocative tweets about Islam.

A senior lawmaker for the ruling AKP party, Samil Tayyar, has called Say a “son of a whore” and the composer now fears that he could end up behind bars.

“If I am sentenced to prison, my career will be finished,” said Say, 41.

Under Turkish law, anyone convicted of insulting religious values can be sentenced to between three months and one year in prison.

Turkey is an officially secular country but the AKP, which has been in power since 2002, has strong Islamist roots.

BIENTÖT LE NOUVEAU SEDEF ECER !!


le manuscrit du nouveau livre de Sedef ECER est à l'imprimerie.... à suivre très bientôt
Pour vous faire patienter: la couverture ! vous n'en saurez pas plus ....

les marques étrangères à l'assaut de l'eldorado turc

Nul besoin d’être accro au shopping pour l’avoir remarqué : les enseignes étrangères sont de plus en plus nombreuses à ouvrir boutique en Turquie. Le quotidien Habertürk consacrait récemment un dossier au commerce de détail hors alimentaire. Une centaine de marques internationales sont présentes sur le marché turc et d’après le quotidien, “l’avenir est aux grands magasins”
Promue au 16ème rang des économies mondiales, deuxième pour la croissance de son produit intérieur brut en 2011 (+ 8.5% à prix constants, juste derrière la Chine), la Turquie attire les enseignes internationales en quête de consommateurs. Chaque week-end, pas loin de 15 millions de personnes – soit un Turc sur cinq – arpentent les allées d’un centre commercial.
Stabilité politique, relations étroites avec l’Europe et transparence accrue sur les transferts de bénéfices aidant, près de 100 marques étrangères de vente au détail (hors alimentation) se seraient taillé une place sur le marché turc. La plupart figurent parmi les géants du prêt-à-porter ou du vêtement de luxe, de l’électronique, du mobilier et de la décoration.
Méli-mélo de marques implantées en Turquie (montage AA)
Füsun Çevikel Kuran, présidente de l’Association des marques déposées, rappelle que les enseignes étrangères ont traditionnellement choisi d’entrer sur le marché turc par le biais de distributeurs. “Ce sera moins le cas désormais”, prédit-elle. “Avant, ce système suffisait pour assurer une marge de profit. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, notamment à cause des nouvelles taxes à l’importation. Les investissements directs devraient augmenter à l’avenir”, explique cette spécialiste dans le quotidien Habertürk.
L’avenir : les grands magasins
Avi Alkaş, directeur général de Jones Lang LaSalle en Turquie, estime, quant à lui, que le nombre de marques qui pourraient encore tenter l'aventure a considérablement diminué. “A partir de 2005, chaque année, une dizaine d’enseignes étrangères se sont installées et une vingtaine de centres commerciaux (AVM) ont ouvert leurs portes en Turquie. Vingt AVM par an, ce n’est plus possible désormais. Nous comptabilisons à ce jour 7.5 millions de mètres carrés pour une surface maximale à terme de 10 à 12 millions de mètres carrés”, explique-t-il.
Selon Habertürk, l’avenir en Turquie appartient aux grands magasins tels que les Américains Saks Fifth Avenue ou Macy’s, l’Espagnol El Corte Ingles, l’Italien Rinascente ou encore le Français Galeries Lafayette. Habertürk croit d’ailleurs savoir que les galeries Lafayette ouvriront leur première adresse en Turquie en 2013. Ubifrance rapportait également en août dernier que l’enseigne de grands magasins était en discussions avec le groupe turc Demsa, poids lourd en Turquie, pour l’ouverture d’un prochain magasin à Istanbul, sur la rive asiatique.
Qui est arrivé et quand ? Qui a dû repartir ?
En Turquie comme ailleurs, la greffe ne prend pas toujours. La chaine française Le Printemps, le géant de l’électronique Best Buy ou encore, plus récemment, le groupe Virgin ont rebroussé chemin après avoir tenté une installation. Habertürk accompagne son dossier d'une liste non exhaustive des implantations réussies :
1985 : Benetton, Cacharel
1991 : Lacoste, Ermenegildo Zegna
1992 : Max Mara
1993 : Pierre Cardin
1995 : Marks&Spencer
1996 : Louis Vuitton
1997 : Diesel, U.S. Polo ASSN, Mango, Tommy Hilfiger, Nine West
1998 : Bershka, Zara, Dockers
2000 : Top Shop
2001 : Stefanel
2004 : Accessorize, Massimo Dutti
2005 : Burberry, Oysho, Ikea, Guess, La Senza, Pull&Bear, Stradivarius, Patrizia Pepe
2006 : Deichmann, Darty, Agent Provocateur, Harvey Nichols, Debenhaums, Bally, Calvin Klein, Douglas, Mandarina Duck, Fred Perry, Roberto Cavalli, Valentino, Tchibo, Cesare Paciotti, BCBG Max Azria
2007 : Sephora, Calzedonia, GAP, Inglot, Habitat, C&A, Aldo, Enzo Angiolini, DKNY Jeans, D&G, Gucci, Moschino, Jimmy Choo, Armani Jeans, Bottega Venetta, Footlocker
2008 : Banana Republic, Swarovski, Christian Dior, AK Anne Klein
2009 : Prada, Hermès, Decathlon, Motivi, Saturn, Muji, Max, Forever New, Brioni
2010 : Leroy Merlin, H&M, Chanel, Rossman, Bridal, Uterqüe, Kenneth Cole, Oleg Cassini, Kiehl’s
2011 : Victoria’s Secret, Bath&Body Works, Zilli, Jacadi, Michael Kors, Zippy, Scotch&Soda, Payless
Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 23 avril 2012

Pascal COLLIN: mystère à Yarabatan Sarayi


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Mystère à Yerabatan Sarayi (en cours) salle-voutée-150x100
C’est la saison d’été à Istanbul et les touristes affluent depuis quelques jours dans la ville pour admirer la Mosquée bleue et Sainte Sophie, la tour de Galata, les musées et faire des emplettes dans les boutiques de souvenirs. Marc s’en sort plutôt pas mal avec la boutique d’Atakhan, les affaires sont bonnes. Toute la famille est partie à Paris, Mme Ceylan ne tenant plus, les Champs Elysées l’attendaient… et les enfants étaient impatients de passer deux jours au parc d’attractions. Sevim vient l’aider de temps en temps à mettre en valeur les objets sur la devanture afin de créer l’ambiance et l’envie d’acheter et cela marche. Deux mois maintenant qu’ils sont allés voir Maliha à Konya, elle allait bien, ses souvenirs étaient revenus, elle parlait souvent de son frère, elle avait accepté.
Ce soir ils vont voir « Janus » la pièce de théatre de Gisèle et de son fils Erol , au Gezi Park à Taksim, cela faisait un moment qu’ils n’étaient pas sortis ensemble. L’occasion pour Sevim de mettre à nouveau sa superbe robe turquoise qui lui va si bien. Mais avant, ils se sont donné rendez vous au Susam café pour rencontrer Melody la journaliste, elle tenait à les voir pour leur raconter un fait bizarre relevé lors d’une visite à la citerne Yerebatan Sarayi pour l’un de ses articles. Melody écrit des news vertes sur l’écologie et cherchait à savoir la qualité de l’eau au fond de cette citerne. Citerne ce mot ne convient pas à un magnifique monument souterrain édifié au temps de Constentin, fontaine souterraine serai mieux.
Melody, ils l’avaient rencontré un jour au Susam Café, voyant que Sevim et Marc consommaient un Picon, elle était venue à leur rencontre pour leur parler de la Belgique et de ses fameuses bières. Elle était arrivée ici à Istanbul et n’était jamais repartie. Le Susam Café, haut lieu de détente et de conversation, un patchwork de tables et de chaises dépareillées, en tissu écossais, en cuir, style art déco ou Louis XV, lustre baroque éclairant un frigo américain, voilà un endroit qu’ils aiment à fréquenter et les serveurs y sont sympas.
« tu es magnifique Sevim, allons-y, on va être en retard » dit Marc
« c’est quoi cette histoire qu’elle veut nous raconter? » dit Sevim
« je ne sais pas, mais elle a insisté pour nous voir, cela doit être important » répond Marc en fermant la porte de leur agence.
Le café Susam n’est pas très loin, ils arrivent à l’heure au rendez-vous.
« bonsoir Sevim, bonsoir Marc, comment allez-vous? » demande Melody
« Nous allons bien, Marc m’emène au concert de Gisèle et Erol ce soir » dit Sevim
« vous êtes très élégante, j’irai sûrement aussi les voir plus tard, j’adore leur musique »
« alors vous vouliez nous raconter quelque chose au sujet de la fontaine souterraine Melody? »
« oui, voilà, il y a quelques jours je faisais un reportage sur cette fontaine, comme vous dites, nous essayons de suivre la qualité de l’eau régulièrement. En effet depuis très longtemps elle n’est plus alimentée par l’acqueduc, mais par les eaux de pluie et nous cherchons à savoir si elle se dégrade. Pendant mes analyses, une vieille dame est venue à ma rencontre pour me parler. »
Le serveur vient les interrompre poliment pour prendre la commande, il connaît bien Melody qui lui dit quoi apporter. Elle reprend:
« elle me demande si je fais la même chose que le monsieur qui vient ici la nuit. Immaginez ma surprise! En effet elle habite en face et depuis une semaine, a des heures différentes quelqu’un vient et pénètre dans la citerne, il y passe une ou deux heures et en ressort ensuite. Il vient avec un sac à dos et elle a vu un soir un tuba dépasser du sac, elle a reconnu cet accessoire de plongeur car sa petite fille en a un. »
« c’est curieux en effet, a quoi cela lui servirait, l’eau n’est pas profonde, et pourquoi faire? » dit Sevim, intriguée.
« un baigneur de l’éxtrème? » dit Marc avec humour.
« en tout cas, il n’a rien à faire la nuit dans ce lieu et je me demande comment il fait pour y pénétrer » dit Melody
« il fait peut-être une étude pour un organisme officiel, en dehors des visites ou alors il est chargé du nettoyage » dit Marc
« c’est possible, mais cela est intriguant malgré tout, nous devrions chercher à savoir Marc, qu’en penses-tu? »
« oui, cette histoire m’intrigue aussi Sevim, nous allons nous en occuper, merci Melody de nous avoir parlé de ces faits » dit Marc
« vous me tiendrez au courrant? »
« oui, dès que nous auront des faits nouveaux. Bon en attendant Marc, allons-y sinon nous seront en retard au concert, ce serait dommage de manquer le début » dit Sevim.
« oui allons-y, on vous retrouvera peut-être là-bas Melody, a plus tard »
La route jusqu’à Taksim donne l’occasion aux deux détectives de discuter de cette bizarre affaire.
« comment allons nous procéder Sevim? » demande Marc qui fait toujours confiance à la première intuition de Sevim.
« eh bien, on y va après le concert! »
« oui et comment on va pouvoir entrer? »
« Marc, tu trouvera une solution, j’en suis sûre »
« je peux toujours appeller le lieutenant Yasar, qu’il contacte les autorités, mais il est tard maintenant » dit Marc
« il n’est jamais trop tard, immagines que nous soyons devant une affaire importante! »
Janus, la pièce de théatre fût un succès, un public nombreux qui appréciait les chansons en Turc et en Français ainsi que les compositions particulières du prometteur Erol et les rappels fûrent nombreux. Sevim et Marc après avoir passé un super moment, allèrent les féliciter avant de reprendre la route vers le palais englouti.
Direction Meclis i Medusan Cd, Kemeralti Cd, le pont de Galata, Eminönü puis Yerebatan Cd. La citerne engloutie se trouve tout près de la Basilique Sainte-Sophie et non loin de la Mosquée Bleue. Marc avait eu le lieutenant Yasar qui avait dépêché un de ses hommes sur place qui avait lui-même dérangé un fonctionnaire pour avoir un jeu de clefs de la porte d’entrée. Le lieutenant était aussi intrigué par cette drôle d’histoire mais n’avait pas assez d’effectif pour laisser un agent sur place et il voulait bien que Sevim et Marc s’en occupent. Le jeu de clefs récuperé, la porte ouverte, ils pénètrent dans la salle aux trois cent trente six colonnes.
L’atmosphère humide et la pénombre ne rassure pas Sevim qui d’habitude est si prompte à enquêter, là elle prend le bras de Marc qui sent alors ses frissons. C’est vrai que dans le noir avec le son des gouttes qui s’écrasent sur la surface de l’eau et dont le bruit résonne dans cette immense espace clos, il y a de quoi avoir peur. Marc ayant prévu le coup, il se décide quand même à sortir sa lampe de poche et à éclairer le chemin devant eux, Sevim lui a laché le bras. Ils avancent sur la plateforme en bois en direction de la terrasse souterraine, lieu où aux heures d’ouverture les touristes peuvent s’assoir un peu et se désalterer en profitant de la fraîcheur des lieux.
« veux-tu que je te cherche un manteau dans la voiture Sevim, tu as froid on dirait, nous n’avons même pas pris le temps de nous changer » dit Marc à Sevim dans sa robe turquoise.
« non, ça ira Marc, ne me laisse pas seule, essayons de reperer où se trouve le tableau d’éclairage afin de savoir comment surprendre l’homme au tuba au moment où il sera là »
« oui, tu as raison, allons-y! »
Il ne leur faut pas longtemps pour trouver ledit tableau dans la pièce juxtaposant le café souterrain. Marc enclanche le disjoncteur et là, la féerie soudaine exalte les deux comparses médusés. Le reflet à la surface de l’eau donne à l’ensemble une dimension iréelle…
« regarde cette beauté Sevim, ces majestueuses colonnes de pierre antiques sortent de l’eau pour se dresser sous la lumière et pour supporter le poids d’une nouvelle civilisation au dessus » dit Marc
« oui et la tête de méduse est là à surveiller que l’ensemble reste en harmonie et pour que personne ne vienne pertuber l’ensemble, comme si les batisseurs de l’époque avaient voulu donner une âme à cet endroit » dit Sevim
« il me semble que c’est pour cela en effet, elle surveille »
« si on éteignait maintenant, on ne sait jamais, l’homme au tuba pourrait arriver maintenant » dit Sevim
« oui, tu as raison, éteignons! » dit Marc en se levant pour se diriger vers le tableau, mais Sevim reste assise.
La salle aux trois cent trente six colonnes est maintenant dans le noir et seules les gouttes qui tombent sur la surface de l’eau rapellent nos deux detectives à rester vigilents.
« ça n’a pas l’air d’aller Sevim »
« ne t’inquiète pas Marc, tout va bien, j’ai juste un peu froid »
« allons nous-en, nous ne sommes pas obligés de rester cette nuit et d’ailleurs nous ne sommes pas obligés d’enquêter sur cette affaire »
« non, ça va passer, et arrête de vouloir toujours abandonner quand on est au feu de l’action » dit Sevim sèchement, ayant retrouvé son énergie.
« pardon Marc, je ne voulai pas te blesser, je sais que c’est à moi que tu pensais,très bien, revenons demain » rajoute-t-elle voyant que Marc ne répondait pas.
Au moment même ou ils se lèvent, un bruit se fait entendre en face, le bruit de la porte d’entrée résonne comme une onde de choc en traversant la salle obscurcie. Tout deux se baissent et scrutent l’entrée éclairée par un faiseau lumineux en mouvement, une lampe torche se dirige vers la passerelle.
« Marc, Sevim? Etes-vous là? » dit la voix familière aux deux detectives.
« oui nous sommes là Lieutenant » répond Marc surpris de le voir ici.
« il faut que vous sortiez d’ici, les autorités ont décidé de fermer cet endroit en attendant des experts de l’archéologie »
« et pourquoi? Quelles sont les raisons de cette décision soudaine? » dit Sévim
« raison d’Etat, mais je vous en dirait plus en chemin, allons-y sortons »
En passant sur la passerelle Sévim se coinça un talon entre les lames de bois, elle grelotait et pestait contre elle, sur sa façon de s’habiller pour les planques. Marc la prend à nouveau par le bras et éspère qu’elle a compris la leçon, ils apprenent encore.
Une fois dehors, ni une ni deux les hommes du lieutenant condamnent la porte d’entrée de la citerne Yerebatan.
Au Susam Café, tous les trois prennent un verre histoire de se réchauffer un peu, pendant que le lieutenant Yasar s’explique sur sa précipitation quelques minutes plus tôt à évacuer le lieu:
« j’ai raconté cette drôle d’histoire à mes supérieurs en rentrant au bureau et de suite ils m’ont demandé de faire fermer le site classé »
Quelques semaines plus tard
Atakhan était en train de s’ennerver avec une lampe sur pied quand Marc entra dans la boutique d’antiquités.
« bonjour Atakhan, alors elle fait des siennes cette lampe? »
« bonjour Marc, cela fait une heure que j’essaie de l’assembler, je l’ai achetée à un commerçant du quartier qui la tennait de ses parents, la visserie est un peu rouillée, comment vas-tu? »
« Je vais bien, j’ai pu transmettre des fiches d’une statuette byzantine à l’agence qui a retrouvé un stock d’objets volés chez un particulier à Rome, ils remontent la trace. Sevim est allée faire un peu de shopping à Istiklal caddesi avec Melody la journaliste, elles ne se quittent plus en ce moment. Et madame Ceylan, Gizem et Özgur, comment vont-ils? »
« oh bien, mon épouse était ravie du séjour à Paris, elle n’a jamais eu un garde-robe aussi remplie, les enfants vont bien, ils demandent après vous souvent. Quand pouvez-vous vous liberer pour dîner à la maison? »
« tu sais bien que c’est toujours un plaisir, je vois avec Sevim et je t’en reparle »
« ammenez votre amie avec vous, ce sera une joie de la connaître, et pas d’affaire en ce moment? »
« juste une drôle d’histoire concernant les citernes de la ville, tu es au courant, elles sont toutes fermées et surveillées » dit Marc
« oui j’ai lu cela dans les journaux, viens nous allons discuter de cela dans l’arrière boutique » dit Atakhan en se dirigeant dans la petite cuisine attenante.
La boutique d’antiquités, il l’avait rachetée il y a quelques années et avait au fur et à mesure des années complèté la vitrine avec de magnifiques pièces dont des meubles de style napoléon et des objets style Art Nouveau ainsi que de somptueux vases en céramique d’Iznik et biens d’autres objets de l’Art turc trouvées dans les salles de vente d’heritiers de Yalis. Ces jeunes bénéficiaires ne pouvaient pas modifier l’extérieur car ces maisons sont classées au patrimoine, mais ils voulaient en moderniser l’intérieur.
Atakhan apporte le café turc qu’il vient de préparer et ils s’installent pour discuter de l’affaire en suspend:
« vas-y Marc, raconte-moi tout ce que tu sais »

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