samedi 26 mai 2012

Mariages alévis-sunnites : «Les premiers à franchir le pas ouvrent la voie aux autres»


Mariages alévis-sunnites : «Les premiers à franchir le pas ouvrent la voie aux autres»


Secrétaire général de la plate-forme Medialog de la Fondation des journalistes et écrivains (GYV), Erkam Tufan Aytav est l’auteur de l’ouvrage Türkiye’de Öteki Olmak (Etre l’Autre en Turquie) sur les mariages entre sunnites et alévis. Dans un entretien à Zaman, il expose les questions soulevées dans son ouvrage : comment les couples se percevaient avant le mariage ? Et ont-ils résolu leurs différends ?
Une des personnes que vous interrogez dit qu’elle la seule femme de sa famille à avoir épousé un sunnite.
Ceux qui ont été les premiers à franchir le pas sont aussi ceux qui auront eu à affronter les plus grandes difficultés. Mais ils ouvrent la voie aux autres, pour qui cela devient moins difficile. Je cite dans le livre l’exemple de cette mère qui était fortement opposée au mariage de sa fille avec un alévi, et qui quelques années plus tard priait pour que sa deuxième fille épouse elle aussi un alévi... Etre le premier n’est donc pas facile, aussi parce qu’on peut être amené à devenir l’exemple, en bien comme en mal.
Vous écrivez également que lorsque les parents se trouvent confrontés à ce genre de situation, ils vont demander conseil à leur responsable religieux. Est-ce qu’il existe des normes religieuses qui encadrent ces pratiques ?
Les sunnites vont demander conseil au mufti ou à la Direction des affaires religieuses qui répondent de manière très claire que ces mariages sont légitimes puisque alévis et sunnites croient en l’ «unité d’Allah, en Muhammad [le Prophète] et en Ali [cousin et beau-fils de Muhammad]». Côté alévi par contre, les avis varient en fonction des dedes[chefs religieux et spirituels alévis], dont les interprétations en la matière divergent. J’ai parlé avec de nombreux dedes, ainsi qu’avec Binali Dogan de l’ordre Erikli Baba. Son interprétation était dure : pour lui, les alévis qui veulent épouser des sunnites sont düskün, littéralement «tombés», une manière pour la communauté alévie d’ostraciser les indésirables. Et les parents qui ont approuvé un tel mariage sont tout aussi düskün. Mais c’est là, il est vrai, l’interprétation la plus dure.
Les dedes alévis ont tendance à ne pas approuver les mariages alévis-sunnites. Quelles sont les autres interprétations ?
Même les dedes les plus modérés avec lesquels j’ai parlé avaient tendance à désapprouver ces mariages. Ils disaient que les femmes alévies seraient discriminées et opprimées dans les familles sunnites, et qu’ils ont eu des exemples. Ils ont également ajouté que, dans le cas inverse, si une sunnite décide d’épouser un alévi, la communauté alévie ne se mêlerait pas de ses croyances, n’essaieraient pas de la changer et ne lui ferait subir aucune discrimination.
Le gouvernement a voulu supprimer les préjugés en révisant les livres d’éducation religieuse. Dans quelle mesure pensez-vous qu’il y a réussi ?
On a appris récemment que dans ces manuels il y avait des termes discriminatoires vis-à-vis des Syriaques... L’éducation religieuse en Turquie s’est toujours concentrée sur l’islam sunnite. Actuellement, il y a un débat pour savoir si le cours d’éducation religieuse devrait être obligatoire ou pas. A mon avis, il devrait être obligatoire. Le cours devrait être conçu de manière à faire connaître les fondements des différents systèmes de croyances et ainsi à corriger les préjugés. L’action du gouvernement en la matière est hésitante et manque de détermination.
Istanbul

c'est le temps des kermesses !!





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Des choses et des gens par Pascal COLLIN


Des choses et des gens

Des choses et des gens café-coeur-150x117 Plusieurs fois je suis retourné vers cette rivière, ce coin où l’on jette des pièces en faisant des vœux qui se réalisent parfois, mais en vain, rien, plus de nouvelles. Jusqu’au jour où un petit écureuil vint près de moi alors que j’étais dans mes pensées. Surpris qu’il s’approche aussi près de moi, mais alors quel choc quand il s’adressa à moi:
« Bonjour mon ami, tu as l’air triste, depuis quelques temps je t’observe, tu es là mais sans être là vraiment » me dit-il avec le sourire et les deux dents dehors…

»Ah bon et depuis quand m’observes tu? »
« Depuis que tu viens ici, et à chaque fois je t’ai vu jeter quelque chose dans cette rivière, tellement de fois qu’un moment j’ai eu peur que tu y construises un barrage!!! Tu es tellement ailleurs que tu ne vois même pas les choses autour de toi, pourquoi es-tu si triste »
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la suite sur .....collinp.unblog.fr

PROPRIÉTÉ IMMOBILIÈRE – Une nouvelle loi en vigueur pour les étrangers en Turquie


Le Président de la République Abdullah Gül a approuvé la semaine dernière une loi modifiant les conditions de vente de biens immobiliers aux étrangers. Les étrangers pourront désormais acquérir un maximum de 30 hectares. La surface autorisée jusqu’alors était de 2.5 hectares. Avant d’acheter un terrain, les personnes étrangères devront cependant fournir les plans de la construction qu’ils prévoient de faire à cet emplacement. Autre changement : la condition de réciprocité ne sera plus nécessaire pour qu’un étranger achète un bien immobilier. Auparavant, les citoyens de 39 pays ne pouvaient pas accéder à la propriété en Turquie au motif que dans leur pays d’origine, les citoyens turcs n’avaient pas ce droit. La Russie, les pays du Golfe et les républiques turques d’Asie centrale étaient par exemple concernées. En étant étranger, seuls les particuliers et les entreprises peuvent acquérir des biens immobiliers en Turquie. Les instances publiques ou les entreprises étatiques n’y sont pas autorisées.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 24 mai 2012

vendredi 25 mai 2012


Karagöz, théâtre d’ombre et cinéma avant la lettre

Du 3 au 13 mai dernier s’est tenu à Istanbul le Festival international de marionnettes. Depuis maintenant quinze ans, c’est dans la patrie de Karagöz qu’a lieu cette manifestation internationale qui rend hommage à une forme spécifique, mais non mineure, du quatrième art. Karagöz est le nom d’un des personnages principaux du théâtre d’ombre traditionnel turc, et, par extension, de cet art lui-même. Le théâtre, dans son acception commune («pièces de théâtre»), est un phénomène récent dans la culture arabo-musulmane : c’est un art d’importation, venu d’Occident au XIXe siècle. D’autres traditions existaient néanmoins, dont le théâtre de marionnettes, et, singulièrement, le théâtre d’ombre, khayâl al-dhill, littéralement, «spectre de l’ombre». Des ouvrages mentionnent son existence en Iran, en Syrie et en Espagne à partir du XIIe siècle. Il est également attesté en Egypte au XIIIe siècle, trois pièces nous étant parvenues, dues à un certain Muhammad Ibn Daniel, ophtalmologue de son état, détail qui n’est sans doute pas fortuit. C’est de cette même Egypte que viendra Karagöz, «œil noir» ou «œil aveugle», précisément. Le chroniqueur mameluk Ibn Iyâs affirme en effet que l’art du théâtre d’ombre se serait diffusé en Anatolie à la suite de la conquête de l’Egypte par le sultan ottoman Selim Ier en 1517. Son origine première est plus lointaine : l’Inde, Java ou la Chine, par la route maritime de la soie, sur laquelle régnaient en maîtres les marchands musulmans. A l’appui de la thèse indienne, le fait que le personnage de Karagöz soit un Gitan et la prédominance, dans le jargon technique des montreurs d’ombre, des mots d’origine rome, une langue originaire du Rajasthan. Néanmoins la forme du théâtre d’ombre musulman correspond davantage au type chinois.
Karagöz, un Gitan populaire et plein d’esprit
Les montreurs d’ombre, quant à eux, attribuent l’invention de leur art à leur saint patron, cheikh Mehmet Küsteri, qui serait enterré à Bursa, en Anatolie. C’est à tout le moins dans cette région, ainsi que dans la nouvelle province ottomane d’Egypte que fleurira à partir du XVIe siècle l’art du Karagöz, mais aussi ailleurs dans l’Empire, et notamment en Algérie (Karakûz), en Tunisie (Karakûz) et en Grèce (Karagiozis). Il connaîtra son apogée au XVIIe siècle. Il sera encore vivace au début du XXe siècle, avant de pratiquement disparaître avec l’émergence de nouveaux écrans animés : le cinéma et la télévision… Le principe, en effet, n’est pas fondamentalement différent. Derrière une toile de coton blanc rétroéclairée, des silhouettes (tasvir) s’animent, qui racontent une fiction. Faites de cuir fin, elles sont translucides, bleues, vertes, rouges, brunes, jaunes, sortes de scènes de vitraux que met en mouvement le montreur d’ombres (hayali). Il est généralement accompagné par deux musiciens, l’un au ney, l’autre au tambourin. L’intrigue, souvent menue, est ainsi servie par le chant, la musique, ou la poésie. Mais le plus souvent, il s’agit pour le montreur d’amuser les spectateurs réunis à l’occasion des veillées ramadanesques ou de quelque fête privée (circoncision ou mariage, notamment). Karagöz, le Gitan bourru (mais loin d’être stupide) s’oppose à son alter ego Hacivat, le citadin à l’accent si urbain, mais qui est sans doute un peu candide. Autour de ce duo, une kyrielle de personnages qui sont autant de types ottomans : le bucheron anatolien, l’usurier juif, le marin laze... De leurs différences dialectales naissent jeux de mots et quiproquos, qui, des siècles durant, auront amusé les petits et les grands, les princes et les mendiants.
Tunis

jeudi 24 mai 2012

message du consulat général de Turquie à PARIS


Bourses, baccalauréat technologique et établissements d'enseignement français à l'étranger http://www.education.gouv.fr/cid60362/au-bo-du-24-mai-2012-bourses-baccalaureat-technologique-et-etablissements-d-enseignement-francais-a-l-etranger.html#Établissements_d'enseignement français à l'étranger
www.education.gouv.fr
La date limite de dépôt des dossiers de demande de bourse nationale d'enseignement du second degré de lycée pour l'année scolaire 2012-2013 est fixée au 31 mai 2012.Bourses nationales d’enseignement du second degré de lycée - année scolaire 2012-2013

Istanbul dans la course aux JO-2020


Istanbul pourrait bien organiser les Jeux olympiques en 2020. La bataille, pour accueillir les Jeux d’été se joue désormais entre Istanbul, Madrid et Tokyo. Doha, créditée pourtant de très bonnes notes, a été écartée par le Comité international olympique (CIO), mercredi à Québec. Pour trancher, les membres de la commission exécutive du CIO se sont appuyés sur le rapport du groupe de travail 2020, composé d'experts. La finale se jouera donc à trois, en septembre 2013 à Buenos Aires. Une situation que le CIO n'apprécie guère car elle réduit le suspense et n'autorise aucun accident de parcours. Istanbul, l'outsider au projet le moins convainquant sur le plan technique pourrait s'offrir un destin à la Rio. "Cette fois, Istanbul est prêt", promet le patron du dossier, Hassan Arat, faisant référence aux quatre candidatures vaines. La métropole turque propose un concept unique: organiser les JO sur deux continents. La principale interrogation du CIO concerne Madrid, touchée par la crise économique et qui présente une pré-campagne « minimaliste » que l'on crut longtemps vouée à être enterrée au nom des sacrifices budgétaires. Pourtant, Madrid, a un atout de taille : elle possède déjà la quasi totalité des infrastructures et ne présente donc pas de risque majeur. Même constat pour Tokyo, favori il y a quatre ans et qui avait finalement échoué. Aujourd'hui, Tokyo possède toujours un excellent dossier technique, avec un plus : la ville donne sa promesse d'utiliser les JO comme une manière de soulager le traumatisme de la catastrophe de mars 2011.
Paris

un très beau texte de Pascal COLLIN


Sur le chemin qui me mène vers l’endroit où je dois me rendre, j’ai rencontré

Sur le chemin qui me mène vers l'endroit où je dois me rendre, j'ai rencontré chouette-136x150
Sur le chemin qui me mène vers l’endroit où je dois me rendre j’ai rencontré un libraire à houpette qui voulait acceder à l’immortalité pour défendre son metier et tous ses amis libraires.
La troupe qui l’accompagnait était de tout coeur avec lui, je décidait donc de faire un bout de chemin avec eux. J’ai fais connaîssance avec voisine, qui me disais bonjour et bonsoir chaque jour et me parlait d’espace, puis j’ai rencontré Cigale qui nous chantait l’été et mettait un peu de soleil au dessus de cette route, nous avons ensuite rencontré une petite fleur qui aimait danser, bein oui les petites fleurs dansent aussi. Quand le soir arrivait, Chouette arrivait battant des ailes avant de se poser sur le toit du vieux wagon en bois afin de nous assurer un bon repos en veillant sur nous.
Pendant des jours et des jours nous avons avancé, accompagnant notre libraire, le groupe grossissant, suivant des yeux la houpette au loin et se nourissant de gouters canadiens.
Aujourd’hui notre libraire n’est pas à l’académie, non mais en quelque sorte il a atteint l’immortalité, la conscience mutuelle que nos libraires, comme les livres doivent être éternels.
Et moi je continue ma route, pensant à voisine qui me disait « merci voisin », le son que nous jouait Cigale encore logé dans mes oreilles, le rêve d’une danse avec petite fleur près du coeur.
Et quelque fois la nuit, j’entends Chouette pousser un cri qui me rassure, elle veille encore sur elles.


Tombouctou : cité islamique des sciences et du commerce




Le 4 mai dernier, des membres du groupe armé Ansar Eddine, islamistes radicaux supposés proches d’Aqmi, ont détruit le mausolée du saint Sidi Mahmoud Ben Amar à Tombouctou. Comme tout le nord du Mali, depuis le coup d’Etat du 22 mars la ville est contrôlée par les putschistes. Ansar Eddine menace de détruire par le feu les autres mausolées de la «Cité des 333 saints», l’un des surnoms de la ville. Outre qu’il s’agit d’un patrimoine à la fois architectural, religieux et culturel, ces tombeaux objets de piété populaire recèlent un grand nombre de manuscrits islamiques remontant à une période comprise entre le XIVe et le XVIIIe siècle. La ville est d’ailleurs inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1988. Ce qui n’est aujourd’hui qu’une ville du Tiers-Monde de 30.000 habitants a en effet accueilli au XVe siècle jusqu’à 25.000 étudiants venus de divers pays d’islam suivre les enseignements dispensés dans l’université islamique (madrasa) de Sankoré. Avec celles des mosquées Sidi Yahya et Djingueré Ber, la ville en comptait trois. Cité commerçante éminemment prospère, Tombouctou était en effet la capitale culturelle de l’islam ouest-africain. Des nombreux savants que la ville aura attirés ou produits, le plus fameux est sans doute Ahmad Bâbâ al-Massûfî at-Tînbuktî (1556-1627), jurisconsulte (faqîh), philosophe et grammairien auteur de plus de 60 ouvrages. Aujourd’hui encore, la ville recèle plus de 100.000 manuscrits datant pour les plus anciens du XIIe siècle. Il s’agit de traités rédigés en arabe (ou plus rarement en peul) et couvrant les domaines du savoir les plus variés : fiqh (jurisprudence islamique), histoire, astronomie, médecine, musique, botanique, etc. Dans sa Description de l’Afrique (1530), le diplomate et explorateur chrétien Hassan al-Wazzân dit «Léon l’Africain» témoigne de l’intérêt de Tombouctou, ville de commerce et de science, pour les «livres manuscrits» : «on [en] vend aussi beaucoup qui viennent de Berbérie [du Maghreb]. On tire plus de bénéfices de cette vente que de tout le reste des marchandises.»
200 kg d’or pour une mosquée !
Ces marchandises sont pourtant nombreuses et de grande valeur, les Tombouctiens couvrant les trois grandes zones du commerce caravanier africain : or, plumes d’autruches, ivoire, esclaves du Soudan occidental (Bilâd as-Sudân) ; sel du Sahara (salines de Teghaza) ; chevaux arabes et vêtements européens du Maghreb. Le Florentin Benedetto Dei qui a visité la ville en 1470 note sans surprise qu’on y vendait des vêtements de serge fabriqués dans le nord de l’Italie. La description de Léon l’Africain un demi-siècle plus tard est plus enthousiaste. Le diplomate est fasciné par le «grand nombre de boutiques» qui ornent la ville, par «le temple de pierre et de chaux construit par un éminent architecte grenadin» ainsi que par «le magnifique palais du roi». L’architecte auquel il est fait référence est Abû Ishâq as-Sâhilî, un Arabe que fit venir de sa lointaine Espagne l’empereur Mûsâ Ier et auquel il offrit 200 kg d’or pour la conception et l’édification de la célèbre mosquée Djingueré Ber. Brillante et prospère des siècles durant, la ville connaîtra pourtant des appartenances diverses. Intégrée tour à tour, et sous la bannière de l’islam, aux différents empires de l’ouest africain (Ghana, Mali, Songhaï), elle deviendra en 1591 sous la dynastie chérifienne des Saadites un pachalik marocain (territoire sous l’autorité du pacha). A partir du XVIIe siècle s’amorce un lent et inexorable déclin qui conduira en 1894 à la prise de la ville par les Français.
Tunis

Hal’Cash : la 1ere boutique mixte de halal et de casher


Hal’Cash : la 1ere boutique mixte de halal et de casher


Fin avril, une boutique au concept original et unique en son genre a ouvert ses portes dans le quartier populaire de Saint-Michel, à Bordeaux. Dans ses étals, on trouve de la viande halal et casher, d’où son nom Hal’Cash, et des clients issus des deux communautés juive et musulmane se côtoient pour y faire leurs courses. À l’heure où les tensions communautaires sont sans cesse mises en avant, Hal’Cash est un bel exemple concret de dépassement des clivages. Mondheur Madhi, jeune entrepreneur de 32 ans, se targue d’ailleurs d’être l’unique propriétaire au monde d’une telle entreprise spécialisée dans les surgelés casher et halal. Un concept qui semble avoir de l’avenir, puisqu’un mois et demi après l’ouverture de Hal’Cash, il assure qu’entre 350 et 420 clients se pressent quotidiennement dans les rayons de sa grande boutique.
Le soutien des communautés
Tout a commencé à l’époque où Mondheur Madhi travaillait avec un employé juif dans l’une de ses deux boucheries halal de Bordeaux. C’est à ce moment qu’il conçut l’idée de vendre simultanément du halal et du casher et réfléchit au moyen de concrétiser cette idée. Il s’est alors rendu auprès des représentants des deux communautés, à Bordeaux, qui l’ont vivement encouragé à monter Hal’Cash : son premier client fût d’ailleurs le rabbin de Bordeaux. De l’imagination mais aussi des moyens financiers étaient nécessaires. M. Madhi a dû investir 300.000 euros dans sa société qui déjà fait des émules. On lui a en effet proposé d’ouvrir une franchise à Toulouse ou de créer des filiales à Bruges ou Mérignac. Mais le succès est peut-être aussi lié au quartier dans lequel se trouve Mondheur Madhi et où habitent de nombreuses familles issues de la diversité.
Paris

mercredi 23 mai 2012

DEUX KERMESSES: AMBERIEU (01) et CLERMONT (63)


Message à l'attention des traducteurs débutants


A l'attention des traducteurs en début de carrière qui traduisent du turc vers le français ou l’inverse.

 Le Collège International des Traducteurs Littéraires (CITL) propose un atelier qui concernera 6 participants : 3 pour chaque langue,  porteurs d’un projet de traduction personnel avec ou sans contrat d’édition.
 L’atelier de 9 semaines se déroulera alternativement en Turquie et en France. Il démarrera le 13 septembre. Clôture des candidatures le 4 juin prochain.
 Toutes les informations sont dans le site dédié à ce programme européen : www.fabrique-traducteurs.org

 Les candidatures se font par courrier électronique : president@ataturquie.asso.fr

Fabrique Européenne des Traducteurs
www.fabrique-traducteurs.org

DIMANCHE 3 JUIN FETE DES MERES: une bonne idée de cadeau


Bonjour et bienvenue sur les Bobines de Lise!

Les Bobines de Lise, c'est quoi?
Une petite entreprise individuelle, qui vous propose, pour ses débuts, des bracelets en cuir, à choisir ou à personnaliser et des colliers en verre de différentes sortes!
Nous esperons que vous et vos proches y trouverez vos bonheur!

Les Bobines de Lise, c'est qui?
Tout d'abord, Anne-Lise, qui en a eu l'idée, et qui s'occupe de la gestion et la réalisation de vos commandes.
Et puis il y a aussi Patrice, qui réalise les illustrations et Romain pour la charte graphique (vous trouverez leurs coordonnées dans la section "Mentions légales").

N'hésitez pas à nous contacter pour toute suggestion, remarque ou question, via le formulaire de contact à votre disposition, ou sur notre Page Facebook!

En esperant que vous prendrez autant de plaisir à nous visiter que nous en prenons à vous accueillir! A bientôt sur les www.lesbobinesdelise.fr!

Sortie du film "Une autre femme", réalisé par Umut Dag


Sortie du film "Une autre femme", réalisé par Umut Dag

mercredi 23 mai 2012Enregistrer au format PDF

KMBO Distribution présente son prochain film Une Seconde Femme, réalisé par Umut Dag.
Le film retrace une histoire qui met en scène différentes générations et cultures au travers de deux femmes : Fatma et Ayse.
Fatma vit à Vienne avec son mari, Mustafa, et leurs six enfants. Depuis toutes ces années, elle assaie de préserver les traditions et le prestige social de leur famille d’immigrés turcs. Ayse, une jeune fille de 19 ans est choisie dans un village en Turquie pour officiellement épouser leur fils et se joindre à la famille. La réalité est toute autre ; en secret, parce que Fatma l’a décidé, Ayse est promise au père en tant que seconde épouse. Dès lors, une relation de confiance et de complicité va se développer entre les deux femmes. Mais cet événement va mettre en péril l’équilibre de toute la famille, qui devra faire face au regard de la communauté et à de nouvelles difficultés.
La bande-annonce du film :
http://www.allocine.fr/video/player...
Ainsi que la page Facebook du film sur laquelle vous trouverez toutes les informations relatives à la sortie de celui-ci :
http://www.facebook.com/UneSecondeFemme
Bon film !
KMBO
61 rue de Lancry
75010 Paris - FRANCE
Tel : +33 1 43 54 47 24
Fax : +33 1 43 54 40 46
info@kmbofilms.com
http://www.kmbofilms.com

L'Europe a beaucoup de choses à apprendre de la Turquie "


Dans une interview à l’agence de presse turque Anadolu Ajansı, Heike Harmgart, économiste à la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), a déclaré qu’au regard de la croissance turque "l’Europe [avait] beaucoup de choses à apprendre de la Turquie ". Dans cet entretien, elle a également dit que la BERD voyait du potentiel dans la Turquie, bien que les estimations de croissance pour 2012 (2.5%) soient plus basses que celles du gouvernement turc (4.5%). Selon elle, l’économie turque va continuer à se développer mais à un rythme moins soutenu qu’en 2011. Concernant l’inflation, Heike Harmgart a constaté que le taux à deux chiffres est bien au-delà des 6% qu’avait prévus la Banque centrale turque. La politique monétaire a été resserrée depuis octobre 2011, mais cela n’est pas suffisant pour passer en dessous de la barre des 10% d’inflation selon la BERD. Enfin l’économiste a déclaré que la Turquie se devait d’être plus compétitive au niveau des exportations. Une diversification de celles-ci permettrait de faire face à l’actuel déficit.
La BERD est présente à Istanbul depuis 2009 et ouvrira fin mai un bureau à Ankara. L’organisme a déjà investi 1.5 milliard d’euros en Turquie, par le biais d’une cinquantaine de projets.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 23 mai 2012

d’Istanbul à Alger (extrait) par Pascal COLLIN


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Les rues sont vides en ce dimanche matin, c’est vrai que Marc s’est levé de bonne heure pour aller faire un tour dans le quartier, histoire de garder la forme et se deconnecter un peu de ses fichiers d’objets disparus. Son petit déjeuner pris au Susam café, il se décide à faire un tour au bureau afin de récuperer le courrier de la veille, en effet hier il était à la boutique d’antiquités avec Atakhan.
Une lettre d’Alger et dont le cachet date d’il y a trois jour, curieux se dit Marc, il ne connaissent personne là-bas et pourtant ce courrier est adressé à leur nom et arrive à l’agence. Il doit s’agir d’une affaire se dit-il en ouvrant l’enveloppe à l’aide de l’ouvre-lettre à manche d’ivoire que le professeur Werner lui a offert pour son aide dans la récupération d’une statuette d’Isis. Il s’assied dans le vieux fauteuil club en cuir usé qui a telement reposé de gens et il commence la lecture:
« Monsieur Marc, Madame Sevim,
Je me permets de vous contacter sur recommandation d’un de mes amis qui a eu vent de vos differents exploits et a eu votre adresse par une connaissance à Istanbul. Je suis d’Alger et je travaille pour une firme d’import-export qui traite avec un armateur turc. Depuis plusieurs mois nous avons des départs de contenairs chaque semaine à destination d’Istanbul. Or la police est venue il y a une semaine pour contrôler l’un de ses contenairs
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Première danse à Montréal (extrait) par Pascal COLLIN


Première danse à Montréal (extrait) danse-150x145
c’est bientôt l’hiver et Istanbul se prépare à cette saison rigoureuse, Sevim est passée au bureau pour prendre le courrier et pour aérer un peu les pièces, cela fait quelques jours qu’ils n’y étaient pas passés. Les lettres ne se bousculent pas au pavillon de la boîte mais il y a une enveloppe qui attire l’oeil avisé de Sevim, plus grande que les autres mais surtout le timbre oblitéré "par avion", cette missive arrive tout droit de Montréal.
Une fois son café prêt, elle s’installe dans le vieux fauteuil club, ouvre l’enveloppe avec soin en utilisant l’ouvre-lettre au manche d’ivoire de Marc et elle commence la lecture:
Madame, Monsieur,
Les récits de vos exploits sont parvenus jusqu’ici à Montréal et vos talents à résoudre les enquêtes les plus singulières m’ont poussés à vous contacter concernant une inquiétante affaire concernant mes cours de danse et la disparition soudaine d’un couple de danseurs. Il y a quelques jours en effet ces deux personnes sont venues à leur troisième leçon et son reparties à la fin vers vingt-deux heures, depuis leur départ de ma salle personne n’a plus aucune nouvelle d’eux.

Les meilleures videos du web turc ! hilarant !!


Le web turc “fourmille” de vidéos plus drôles les unes que les autres, nous avons décidé à partir d’aujourd’hui de vous proposer chaque mercredi le "meilleur" du web turc. A l’affut de parodies qui créent le Buzz, ou bien de chansons qui cartonnent, de publicités qui dérangent, nous sélectionnerons pour vous la vidéo dont on en parle… Evidemment, nous attendons de vous lecteurs que vous participiez à cette rubrique en nous envoyant les plus belles ”perles” que vous aurez trouvées
Le pitch des deux vidéos d’aujourd’hui : (un conseil : bien les regarder dans l'ordre)
Dans la première vidéo
, il s’agit d’une publicité de la compagnie des transports de la ville d’Istanbul I.E.T.T vantant les avantages du métrobus : rapidité, propreté, fréquence, facilité de voyager à travers toute la ville. Tout y est pour donner envie de prendre le métrobus pour se déplacer…
Dans la deuxième vidéo, il s’agit d’une parodie de cette publicité réalisée par Hayrettin qui a crée le Buzz sur le web turc !
Meriem Draman (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 23 mai 2012
Si vous voulez nous faire profiter de vos trouvailles, alors n'hésitez pas ! Envoyez-nous les liens des vidéos à istanbul@lepetitjournal.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

lundi 21 mai 2012

CANNES COMME SI VOUS Y ETIEZ


Ceylan-Cannes, amour partagé

Festival de Cannes, Quinzaine des réalisateurs. La Quinzaine des réalisateurs a décerné le carrosse d’or au cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan. Il a donné une leçon de cinéma précédée de la projection de son film, Nuages de mai.
En 2003, Cannes vit un événement : la présentation d’Uzak, le premier film turc en compétition depuis la palme d’or décernée à Yilmaz Güney pour Yol, puis la présentation de son ultime film, le Mur. Vingt ans auparavant. Son réalisateur, Nuri Bilge Ceylan, apporte un ton nouveau. Après un court-métrage, Koza (Cocon, 1995), déjà en compétition, il n’a cessé d’étonner ceux qui sont prêts à s’aventurer sur les chemins de traverse. Dans ses deux premiers longs-métrages, Kasaba (la Petite Ville, 1998) et Mayis Sikirtisi (Nuages de mai, 2000), il évoque l’enfance puis l’adolescence à la campagne. Couvert de prix nationaux et internationaux, Nuri Bilge Ceylan se devait d’arriver en haut des marches. Uzak, grand prix du Festival de Cannes et double prix d’interprétation masculine pour Muzaffer Özdemir et Mehmet Emin Toprak, lui permet d’entrer dans la cour des grands. Iklimler (les Climats, 2006), présent à Cannes, y reçoit le prix de la Fipresci. Ceylan, qui en est l’interprète principal, réalise son œuvre la plus libre, poussant à l’extrême la veine traditionnellement ­réaliste du cinéma turc.
Avec Üç maymun (les Trois Singes, 2008), également dans la compétition cannoise, Ceylan propose un travail d’artiste à la liberté inconditionnelle. Avec son opérateur, Gökhan Tiryaki, il innove dans l’utilisation de la haute définition cinémascopique, mettant les nouvelles techniques au service de l’approfondissement du rendu à l’image de paysages mentaux face au non-sens de l’existence. À l’été 2009, nous réalisons l’ampleur de son travail lors d’une exposition de ses photos en format scope au Festival de La Rochelle. Ce sera le format utilisé dans son dernier film, Il était une fois en Anatolie – grand prix ex aequo avec les frères Dardenne l’an dernier à Cannes –, qui le fait revenir de manière magistrale vers la Turquie de son enfance, asiatique et méconnue, dont l’autopsie ­révèle les zones d’ombre. Et nous ­rappelle les photographies issues de la grande tradition des dessinateurs orientaux et extrême-orientaux du XVIIIe siècle, dont les personnages font partie intégrante du paysage.
Michèle Levieux

message de la Maison d'Europe et d'Orient

Bonjour,

Nous sommes à la recherche de quelques bénévoles susceptibles d’animer, un soir entre le 24 et le 29 septembre 2012, un atelier culinaire et linguistique dans le cadre de la manifestation « Langues de cuisine », que nous organiserons à l’occasion de la Semaine des Cultures étrangères et de la Journée européenne des langues.

Il s’agirait de préparer devant le public une spécialité du pat...rimoine gastronomique européen, en donnant, au fil de la recette, dans la langue concernée, le nom des ingrédients utilisés, celui des ustensiles employés, des modes de cuisson, en expliquant leur origine, leur contexte culturel et linguistique, etc.

Les personnes intéressées sont invitées à prendre contact avec Antony Smal au 01 40 24 00 55 ou sur antsma@sildav.org

Merci !

Ankara veut écrire «une nouvelle page» avec Paris


Ankara veut écrire «une nouvelle page» avec Paris


Pour le ministre turc des Affaires européennes Egemen Bagis, l’élection de François Hollande va permettre à son pays d’ouvrir une nouvelle ère politique avec la France, en particulier sur le dossier de l’adhésion à l’UE. «L’Union européenne n’est pas un projet économique ou politique (mais) le plus grand projet de paix de l’histoire de l’humanité» a rappelé le responsable turc.
La Turquie souhaite que le nouveau président français François Hollande ouvre «une nouvelle page» dans les relations bilatérales, marquées par «l’amitié» et la recherche de «solutions», a déclaré vendredi à l’AFP le ministre turc des Affaires européennes Egemen Bagis. «Nous espérons qu’il (M. Hollande) ouvrira une nouvelle page dans les relations historiques, fructueuses et très profondes entre la Turquie et la France», a déclaré le ministre turc dans un entretien accordé à l’AFP. «Nous espérons que nos relations bilatérales se développeront et que la France, comme sous le président (Jacques) Chirac, deviendra l’un des champions de l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne», a-t-il ajouté. Les relations entre Paris et Ankara ont connu des heures difficiles sous la présidence de Nicolas Sarkozy, opposant résolu à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. M. Hollande s’est montré plus ouvert sur cette question, tout en affirmant que la Turquie ne ferait pas son entrée dans l’UE pendant son mandat. «M. Sarkozy avait des priorités différentes. C’était un politicien très habile. Il a vu la possibilité de créer un bloc électoral d’extrême droite et il s’est engagé là-dedans. Il a pensé qu’il pouvait sacrifier la Turquie, pour gagner ces voix. Cela a fonctionné pour la première élection (présidentielle en 2007), mais pas pour la deuxième» en 2012, a déclaré M. Bagis. «Notre propos n’est pas de créer de l’animosité, nous voulons créer de l’amitié, où la diplomatie et la politique contribuent à trouver des solutions et pas à créer des problèmes», a-t-il ajouté. Fin 2011, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait notamment accusé M. Sarkozy de «rechercher des gains électoraux en utilisant la haine du musulman et du Turc», après le vote en France d’un texte de loi pénalisant la négation du génocide arménien, que la Turquie n’a jamais reconnu. Texte qui avait finalement été censuré par le Conseil constitutionnel.
L’adhésion dans l’UE : un projet civilisationnel
Le processus de négociations d’adhésion entre Ankara et l’UE est au point mort, avec seulement 13 des 35 chapitres jalonnant la négociation ouverts. Outre l’opposition française ou allemande à une adhésion turque à l’UE, de nombreux chapitres sont bloqués du fait du refus d’Ankara d’appliquer l’union douanière à la partie grecque de l’île divisée de Chypre, membre de l’UE depuis 2004, que la Turquie ne reconnaît pas. Interrogé sur les raisons qui poussent Ankara à vouloir à tout prix entrer dans une Europe économiquement et politiquement en crise, alors que la Turquie a connu une croissance économique de 8,5 % en 2011, M. Bagis a évoqué la paix dans le monde. «Pour nous, l’Union européenne n’est pas un projet économique ou un projet politique. L’Union européenne est le plus grand projet de paix de l’histoire de l’humanité», a-t-il déclaré. «Et avec la Turquie, le plus grand projet de paix de l’histoire de l’humanité qu’est l’Union européenne peut passer d’un projet continental à un projet global», a-t-il estimé. La Turquie et son système politique démocratique constituent notamment «une inspiration» pour le monde arabe en pleine évolution, et «l’Europe aurait une plus grande influence, dans de plus larges régions du monde, avec la contribution de la Turquie», a-t-il argumenté.
Paris

Circuler en Turquie avec son permis de conduire ??


Dans quelles conditions peut-on circuler sur les routes turques avec un permis de conduire français ? Peut-on échanger son permis de conduire français contre un permis de conduire turc ? Comment passer son permis de conduire en Turquie ? Le permis de conduire turc est-il valable en France ? Nous vous proposons aujourd'hui de répondre à toutes ces questions
Peut-on rouler en Turquie avec son permis de conduire français ? Le permis de conduire français est valable, à condition d’être accompagné d’une traduction notariée ou d’être certifié conforme par le Consulat Général. Vous pouvez aussi conduire en Turquie avec un permis de conduire international. Le permis de conduire international n’est qu’une traduction de votre permis de conduire, qui sert à être compris dans la plupart des pays étrangers. Il doit donc toujours être accompagné du permis de conduire d’origine. Pour obtenir un permis de conduire international, vous devez justifier d’un domicile en France. Les démarches d’obtention étant différentes d’un département à l’autre, vous pouvez vous adresser à la préfecture de votre lieu de résidence qui vous donnera les détails nécessaires sur la marche à suivre. Le service est gratuit.

Peut-on convertir son permis de conduire français en permis de conduire turc ? La France et la Turquie ayant un accord de réciprocité sur les permis de conduire, il est tout à fait possible d’échanger son permis de conduire français contre un permis de conduire turc* (Sürücü belgesi ). Cet échange est d’ailleurs obligatoire si vous fixez définitivement votre résidence en Turquie. La démarche est à effectuer auprès de l’institution appelée "Türkiye Turing ve Otomobil Kurumu " (voir adresse ci-dessous).
Comment passer son permis de conduire en Turquie ? Le principe de l’examen du permis de conduire est assez similaire à celui de la France, à la différence peut-être que l’examen est beaucoup plus facile à obtenir en Turquie. Les cours théoriques traitent de la signalisation et des règles de conduite, ainsi que des connaissances de base sur la mécanique de l’automobile et les premiers secours. L’examen théorique se fait à l’écrit et est suivi, plus tard par un examen pratique. Si l’on ne parle pas le turc, il est possible d’être accompagné par un traducteur, pour les cours et les examens. Pour l’inscription, vous devez justifier d’un titre de séjour en Turquie, d’un diplôme de lycée ou d’université (traduit en turc), d’un bilan médical ainsi qu’un rapport de police. Les tarifs des cours dépendent des auto-écoles et de leurs services et se trouvent généralement dans une fourchette de 350 à 1.000 TL environ. Mais à cela, vous devrez rajouter les coûts de l’inscription à l’examen, du document du permis de conduire, du traducteur ainsi que de différents documents comme le bilan médical ou le rapport de police. Vous devez donc prévoir au minimum 450 TL en plus pour ces différents services.
Peut-on rouler en France avec un permis de conduire turc ?Si vous allez en France à titre touristique, votre permis de conduire turc sera reconnu. Vous pouvez également faire un permis de conduire international en Turquie avant de partir, au "Türkiye Turing ve Otomobil Kurumu".
Si vous vous installez en France, l’échange de votre permis de conduire turc contre un permis de conduire français devient obligatoire. La procédure est à faire auprès de la préfecture ou de la sous-préfecture de votre lieu de résidence et dans un délai d’un an à partir de la date d’acquisition de votre résidence habituelle en France. Certaines conditions sont à remplir. Si vous êtes français, vous devez avoir vécu au moins six mois en Turquie. Si vous n’êtes pas français, vous devez avoir obtenu votre permis de conduire avant la délivrance de votre permis de séjour en France. Vous devez aussi ne pas faire l’objet d’une restriction, suspension ou annulation du permis de conduire en Turquie ou en France. Inutile donc de passer son permis de conduire en Turquie pendant des vacances pour éviter l’examen français ou parce que son permis français a été retiré. Dans ces cas-là, le permis turc ne sera pas reconnu et l’échange avec le permis français ne pourra pas se faire.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 21 mai 2012
Türkiye Turing ve Otomobil Kurumu tél : +90 (212) 282 81 40
fax : +90 (212) 282 80 42
1. Oto Sanayi Sitesi Yanı, 4. Levent - Istanbul
infos pratiques : turing@turing.org.tr

MOSQUÉE HÜSEYIN AĞA - Endommagée par la construction du centre commercial Demirören de l'Istiklal Caddesi


La mosquée Hüseyin Ağa qui se situe sur Istiklal Caddesi est actuellement en rénovation, et ce depuis deux semaines. Construite en 1596, la mosquée a subi les aléas du temps, ainsi qu’un incendie et a donc déjà été rénovée à plusieurs reprises. Mais cette fois-ci, la mosquée a été abîmée lors des travaux de construction du centre commercial Demirören juste à côté. Plusieurs parties, dont les murs latéraux, avaient été endommagés. Selon le maire de Beyoğlu, Ahmet Misbah Demircan, la rénovation vise également à redonner à la mosquée son identité originale en se débarrassant des édifices rajoutés au fil des années.
Margaux Agnès (www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 18 mai 2012

Le kurde pour enseigner la médecine à Dicle


ZAMAN FRANCE


L’université de Dicle a récemment mis en place un programme d’enseignement en langue kurde pour ses étudiants en médecine. Cette faculté, l’une des plus anciennes du pays, est située sur la rive est du Tigre, dans une région où le kurde est la langue la plus parlée. Pour Sahabettin Aykut, représentant de l’association des industriels et des hommes d’affaires indépendants (MÜSIAD) à Diyarbakir, «chaque langue est une culture. Recevoir une instruction dans sa langue maternelle est un droit naturel». Ces dernières années, l’instruction dans la langue maternelle a été un sujet de tension en Turquie. D’autre part, le projet va permettre à un grand nombre d’enseignants et de médecins qui travaillent dans cette région de pouvoir échanger librement avec la population. Plusieurs organisations non gouvernementales ont salué la mise en place de ces cours facultatifs, synonymes d’unité et de solidarité. «La langue kurde devrait aussi être prévue à la faculté de droit» estime Serdar Bülent Yilmaz, porte-parole de l’association de la pensée libre et des droits de l’éducation (Özgür-Der) à Diyarbakir. «Peut-être que ces cours devraient même être obligatoires car les juges ne peuvent communiquer avec les Kurdes qui ne parlent le turc que par le biais d’un interprète, ce qui, en terme de fiabilité, n’est pas une bonne chose pour le système judiciaire» a ajouté Serdar Bülent Yilmaz. En novembre 2011, une université du sud-est de la Turquie avait ouvert une licence de langue et littérature kurdes. Le programme, qui est une première, pourrait prochainement être étendu à d’autres universités dans l’est de la Turquie ainsi que dans les régions du sud-est.

La finance islamique ne séduit pas les Turcs d’Allemagne


Par Redaction de ZAMAN FRANCE| jeu, 17/05/2012 - 16:26


La finance islamique peine à décoller en Allemagne, pays où vivent pourtant plus de 4 millions de musulmans. Elle a pourtant bien essayé de s’implanter dans le pays : en 2000 Commerzbank avait lancé un fonds islamique d’investissement en actions sur le marché, Al-Sukoor, et en 2004 l’Etat régional de Basse-Saxe était le premier émetteur européen d’une obligation islamique (sukuk). Mais la Basse-Saxe n’a pas fait d’émules et Al-Sukoor a essuyé un cuisant échec commercial. Une coentreprise américano-malaisienne, CIMB Principal Asset Management, a cependant récemment obtenu l’autorisation de l’autorité allemande des marchés financiers de lancer trois fonds islamiques d’investissement. «Nous voulons toucher dans un premier temps les Turcs d’Allemagne», explique sa directrice générale Datuk Noripah Kamso.
La transparence, principal défi de la finance islamique
Près d’un quart d’entre eux seraient prêts à investir dans des produits de finance islamique, affirme-t-elle. Des prévisions accueillies avec réserve par Matthias Casper, professeur d’économie de l’université de Münster, qui rappelle que les Turcs sont «plutôt méfiants vis-à-vis de la finance islamique après un scandale retentissant au début des années 2000», explique-t-il. La holding Kombasan avait à l’époque vendu des produits présentés sous ce label, mais sa gestion s’était avérée désastreuse, ses activités très peu réglementées et opaques. Selon Omar Selim, le directeur de la filiale de Barclays en Arabie Saoudite, la transparence est le principal défi à relever pour la finance islamique qui tente de convaincre les investisseurs, y compris non-musulmans.
Paris

dimanche 20 mai 2012

une vidéo de Gérard et Thérèse VALCK pour rêver d'Istanbul

http://youtu.be/1t5tNK9q5LA

Mystère à Yerabatan Sarayi (suite) par Pascal COLLIN


Mystère à Yerabatan Sarayi (extrait) salle-voutée-150x100
C’est la saison d’été à Istanbul et les touristes affluent depuis quelques jours dans la ville pour admirer la Mosquée bleue et Sainte Sophie, la tour de Galata, les musées et faire des emplettes dans les boutiques de souvenirs. Marc s’en sort plutôt pas mal avec la boutique d’Atakhan, les affaires sont bonnes. Toute la famille est partie à Paris, Mme Ceylan ne tenant plus, les Champs Elysées l’attendaient… et les enfants étaient impatients de passer deux jours au parc d’attractions. Sevim vient l’aider de temps en temps à mettre en valeur les objets sur la devanture afin de créer l’ambiance et l’envie d’acheter et cela marche. Deux mois maintenant qu’ils sont allés voir Maliha à Konya, elle allait bien, ses souvenirs étaient revenus, elle parlait souvent de son frère, elle avait accepté.
Ce soir ils vont voir « Janus » la pièce de théatre de Gisèle et de son fils Erol , au Gezi Park à Taksim, cela faisait un moment qu’ils n’étaient pas sortis ensemble. L’occasion pour Sevim de mettre à nouveau sa superbe robe turquoise qui lui va si bien. Mais avant, ils se sont donné rendez vous au Susam café pour rencontrer Melody la journaliste, elle tenait à les voir pour leur raconter un fait bizarre relevé lors d’une visite à la citerne Yerebatan Sarayi pour l’un de ses articles. Melody écrit des news vertes sur l’écologie et cherchait à savoir la qualité de l’eau au fond de cette citerne. Citerne ce mot ne convient pas à un magnifique monument souterrain édifié au temps de Constentin, fontaine souterraine serait mieux.........

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