vendredi 10 août 2012

Un musée pour valoriser l’immigration française




Ouverte au public depuis octobre 2007, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration est un musée de l’immigration française. Celle-ci se donne pour mission de mettre en valeur les éléments relatifs à l’histoire de l’immigration en France, et notamment depuis le XIXe siècle. Elle souhaite également faire évoluer les mentalités. La Cité est hébergée par le palais de la Porte Dorée, un lieu emblématique et chargé d’histoire dont la vocation première fut d’être un musée des colonies, représentant l’histoire de la conquête coloniale. Suite à l’exposition coloniale de 1931 dont le but n’était autre que de promouvoir l’image de la France impériale à l’apogée de sa puissance, le palais changea plusieurs fois d’attributions. Ainsi, il a été le musée permanent des Colonies, le musée des arts africains et océaniens, le musée national des arts d’Afrique et d’Océanie (MAAO). Avec la création du musée du quai Branly et la fermeture du MAAO en 2003, c’est à partir de 2007 que le bâtiment abrite la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. «Repères», l’exposition permanente de la Cité, présente deux siècles d’histoire de l’immigration sur plus de 1100 m2. Elle est organisée sous la forme d’un parcours thématique et chronologique. À l’aide d’un dispositif cartographique, l’exposition décrit les mouvements de population dans le monde et notamment vers la France. Elle aborde neuf thématiques principales : Émigrer, Face à l’État, Terre d’accueil/France hostile, Ici et là-bas, Lieux de vie, Au travail, Enracinements, Sportifs, Diversité. Le but de la collection est de faire comprendre au visiteur les raisons du départ. Le musée fait également appel aux témoignages, documents d’archives, photographies et œuvres d’art, le tout dans un espace interactif. La Cité de l’immigration propose actuellement «Vies d’exil. Des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie 1954-1962», une exposition temporaire du 9 octobre 2012 au 19 mai 2013.

Abdülaziz, le sultan aux 24 statues



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Le premier sultan ottoman à avoir visité l´Europe a été le sultan Abdülaziz. Dès son retour, il ordonna la sculpture d’un buste le représentant ainsi que de 24 autres statues destinées à décorer le Palais impérial. Aujourd´hui, ces statues sont dispersées dans tout Istanbul. La question des statues dans les palais ottomans a souvent fait l’objet de nombreux débats autour d’interrogations telles que «les statues avaient-elles un but uniquement décoratif ?» ou «que pensaient les sultans de cet art ?». Les réponses que nous trouvons nous référant aux sources historiques ne sont pas très claires. Du moins, ce fut le cas jusqu´à ce que l´Empire ottoman entre dans sa phase de modernisation. Les historiens n’évoquent pas le fait que jusqu´au XIIIe siècle, les sultans introduisaient des statues dans les palais ottomans. Il existe quelques allusions à Pargali Ibrahim, homme d´Etat de haut rang, faisant venir des statues de personnages importants de la mythologie grecque tels qu’Hercule, Apollon ou Dionysos, après une expédition ottomane en Hongrie. A partir du début du XIXe siècle, la présence importante des statues au sein de l´Empire ottoman devint davantage visible, en raison du fait que celles-ci étaient commandées directement par les palais ottomans».
Le premier sultan turc à se rendre en Europe
«Ces statues existent encore aujourd´hui. Emine Atalay Seçen, architecte paysagiste pour le service des palais nationaux du Parlement, a effectué des recherches sur l´histoire de ces statues. Selon elle, «les historiens voient l´année 1871 comme un tournant important pour l´art statuaire turc. Cette date marque le moment précis à partir duquel les statues ont commencé à s´inscrire de manière notable dans la vie sociétale de l’époque ottomane» a-t-elle déclaré au quotidien Zaman. «Je pense, poursuit-elle, que si nous souhaitons véritablement aborder la question de la présence des statues sous l’Empire ottoman, il convient de la replacer dans le contexte du voyage du sultan Abdülaziz en Europe parce qu’il était le premier dirigeant ottoman à se rendre en Europe. Au cours de son voyage, celui-ci remarqua les bustes et les statues ornant les palais des dirigeants européens et à son retour, il convia le sculpteur le plus célèbre du moment, C.F. Fuller à Istanbul, afin que celui-ci réalise un buste le représentant». Comme l’affirme Emine Atalay Seçen, le sculpteur Fuller s’est bel et bien rendu à Istanbul et sculpta un buste du sultan dans tous ses apparats royaux. C´est ainsi qu’Abdülaziz est devenu non seulement le premier sultan ottoman à aller en Europe, mais aussi le premier à commander un buste de sa personne. L’architecte turque a ajouté qu’il ne s’est pas contenté de commander un buste mais avait également souhaité la réalisation de 24 statues représentant divers animaux, destinées à la décoration du Palais Beylerbeyi. Ces statues sont devenues les premières à être officiellement accueillies par les palais ottomans. Après le règne d´Abdülaziz, certaines de ces statues ont été réparties à différents endroits et plus aucun autre monarque ottoman ne passa commande d´un buste à son effigie et ne fit faire de statues à des fins décoratives.

Religion et écologie : quand le Ciel veut sauver la Terre





Souvent présenté comme une forme de dévotion moderne consacrée à la nature, le respect de l’environnement a toujours occupé une place non négligeable dans les traditions religieuses soucieuses de garantir le partage des ressources avec les générations futures.
Le caractère désastreux des conséquences écologiques liées aux activités de l’homme pousse parfois certaines personnes à se tourner vers la religion pour y trouver des réponses. Mais quels liens précis existent entre religion et écologie ? Selon Jean-Marie Pelt, président de l’Institut européen de l’écologie, « toutes les religions ont transmis un message concernant les rapports de l’homme avec la nature». «Dans les monothéismes, explique-t-il, une idée commune s’impose aussi bien dans la Bible que dans le Coran : l’homme doit "garder et jardiner la terre". Or, le jardinier cultive son jardin avec tendresse et délicatesse. Nous devons retrouver ce rapport harmonieux et n’intervenir dans la nature qu’avec mesure». Pour les religions monothéistes, donc, l’homme se doit de préserver la terre. Elles condamnent toutes ainsi le consumérisme sans frein. Certains croyants de confession musulmane, comme Souleymane, 21 ans, surveillant de lycée, tentent à leur manière de rester fidèles à ces enseignements et de préserver l’environnement. «Je suis conscient des problèmes générés sur la terre et depuis tout petit mes frères, ma sœur et moi avons grandi dans une famille très économe, où les questions de protection de la nature et des ressources naturelles avaient toute leur place» raconte-t-il. «Nous devions faire attention à ne pas gaspiller trop d’eau, ni de nourriture. Cette éducation m’a permis de conserver et d’améliorer mon comportement vis-à-vis de l’environnement», indique le jeune homme. Comme le souligne Jean-Marie Pelt, si l’écologie n’est pas une religion, «elle reprend à son compte le respect de la terre mère, si caractéristique des peuples premiers». Les religions orientales comme le bouddhisme ou l’hindouisme ont souvent poussé très loin, elles aussi, leur souci de protection à l’égard de tous les êtres vivants. En islam, on peut également retrouver cette sensibilité au cœur de certaines traditions soufies.
Lorsque les questions écologiques mènent vers la spiritualité
En effet, quelle que soit la religion choisie, toutes incitent à une certaine sobriété considérée comme indissociable d’une réelle pratique spirituelle. «Une authentique élévation religieuse et morale conduit à faire un usage parcimonieux des ressources naturelles afin de ne pas épuiser la terre et pour permettre aux générations futures de vivre sur une planète encore riche en ressources et pas complètement polluée» précise le président de l’Institut européen de l’écologie. D’après lui, si la spiritualité commence lorsque l’homme se réfère à plus grand que soi, le respect de la nature peut alors être porteur de spiritualité. Une observation qui rejoint la connexion de l’écologie avec les mouvements modernes de développement personnel où la culture du moi ou du bien être individuel fait peu de cas de la relation avec les autres. «Or, explique Jean-Marie Pelt, la spiritualité se déploie à travers le passage du «Je» au «Nous». Il importe que l’écologie se situe clairement en faveur d’une plus grande solidarité entre les hommes et d’une plus grande convivialité pas seulement dans les discours mais aussi dans les faits. L’écologie se doit de promouvoir l’altruisme», poursuit-il.

Des intellectuels turcs contre l’interdiction des noms kurdes



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Malgré de réelles avancées comme l’enseignement du kurde à l’école, la Turquie reste très hostile à l’emploi du kurde pour désigner des lieux publics comme l’illustrent plusieurs décisions de justice. De nombreux intellectuels turcs et kurdes n’hésitent plus à dénoncer l’archaïsme de leur pays sur ce sujet.
A la lumière de l’interdiction d’utiliser la langue kurde dans la sphère publique en Turquie, le verdict de la Cour administrative de Diyarbakir ordonnant, le mois dernier, le changement du nom kurde d’un centre des arts, de la culture et de la jeunesse ainsi que celui de 19 parcs publics à Diyarbakir n’a surpris personne. Pourtant, face aux réformes turques sans précédent sur la question kurde, et en particulier depuis le début des négociations pour l’adhésion à l’UE, interdire des mots ou des noms en raison de leur origine kurde semble désormais archaïque. Les noms attribués aux centres culturels et aux parcs ont été considérés comme inappropriés, pour le motif qu’ils ne figurent pas dans le dictionnaire de l’Institut de la langue turque (TDK). En 2009, la municipalité de Kayapinar, rattachée à Diyarbakir, avait fait appel auprès de la préfecture afin d’obtenir la reconnaissance légale d’un parc nommé en l’honneur du poète kurde Cegerxwîn. Suite au rejet de la requête prétextant que le nom n’était pas turc, la municipalité a entamé des poursuites auprès de la Cour administrative de Diyarbakir. La Cour a confirmé le verdict et les fonctionnaires municipaux ont déclaré mercredi, à Zaman, qu’ils avaient fait appel de la décision.
La justice, dernière chasse gardée du kémalisme ?
Malgré les 2.500 requêtes reçues par l’université Artuklu de Mardin pour l’enseignement du kurde, réelles avancées décrites par l’intellectuel kurde Orhan Miroglu comme «notre nouvelle réalité», les tentatives d’interdire les représentations publiques de personnalités kurdes et la pratique du kurde entachent l’effort de la Turquie pour une plus ample libéralisation. Le mois dernier, les membres du Conseil général de la municipalité de Dogubeyazit, rattachée à la province d’Agri, ont été condamnés à une peine d’un mois et vingt jours de prison et le maire du district à six mois de prison, pour avoir donné à un parc le nom du poète et philosophe kurde Ehmedê Xanî. De tels évènements confirment l’idée de Orhan Miroglu selon laquelle «malgré toutes les réformes judiciaires, le paradigme kémaliste dans le secteur judiciaire est protégé». Le politologue et éditorialiste du journal Sabah, Hasan Bülent Kahraman, ajoute qu’«utiliser le kurde dans la sphère sociale est vu d’un mauvais œil car cela est considéré comme une "kurdisation" de la région et comme des concessions faites aux Kurdes». Pour autant, la logique qui s’oppose à l’utilisation des noms kurdes car ils portent des lettres tels que le Q, le W et le X ne concerne pas l’usage de l’anglais ou du français dans la vie quotidienne. De plus en plus de commerces adoptent des noms anglais, la lingua franca du monde contemporain, mais aucun procès n’a été entamé à leur encontre pour avoir choisi des noms qui ne figurent pas dans le dictionnaire officiel turc.
Le risque de radicalisation des Kurdes
L’éditorialiste de Zaman et politologue Dogu Ergil pense que ces interdictions sont une manifestation de l’incapacité de la Turquie à «accepter sa réalité sociologique». Dogu Ergil affirme que l’utilisation d’une langue relève d’un problème de droits de l’homme et que «la Turquie perd son temps, son énergie et son prestige» dans sa lutte actuelle contre la langue kurde. Le politologue pense d’ailleurs que de telles lacunes prouvent que la Turquie n’est pas encore devenue un vrai Etat démocratique. Pour l’écrivain kurde Ibrahim Güçlü, le danger de telles décisions est qu’elles vont provoquer «des comportements radicaux» chez les Kurdes.

jeudi 9 août 2012

L'étonnant royaume sikh de Ranjît Singh (1805 - 1849)



par Aurelien Denizeau, jeudi 9 août 2012, 22:38 ·
Puissance éphémère et méconnue, l'Etat fondé au début du XIXème siècle par les Sikhs du Pendjab est un des plus originaux que l'Asie ait vu naître en ces temps troublés. La volonté de fer d'un jeune gouverneur, le futur râja Ranjît Singh, permit la fondation d'un royaume du Pendjab unifié, ouvert à toutes les religions, et doté d'une armée moderne. Seule l'implacable machine de guerre britannique parvint à écraser cet Etat innovateur, le faisant tomber sous le joug colonialiste.



Frontières probables du royaume sikh du Pendjab à son apogée.

Lorsqu'il devient gouverneur de Lahôre (actuel Pakistan) en 1792, le jeune Ranjît Singh n'a que 12 ans; il est alors sous la tutelle des Afghans, dont il ne deviendra indépendant qu'en 1799. Nommé Râja en 1801, il entame la conquête des grandes villes et régions du Pendjab: Amitsar tombe en 1802, et dès 1805, il est reconnu comme chef légitime par la plupart des chefs sikhs de la région. En 1823, Ranjît Singh contrôle un vaste royaume qui comprend la région de Lahôre, le Cachemire, le Peshâwar, une partie du Tibet et tout le nord-ouest de l'Inde actuelle.


Royaume sikh, pouvoir multiconfessionel

Quoique dirigé par de grands chefs sikhs, le royaume de Ranjît Singh se distingue par une politique d'ouverture et de tolérance religieuse exceptionnelles pour cette époque et cette région. Séculier, cet Etat choisit de s'appuyer sur les différentes communautés religieuses qui le composent. Traités à égalité, les musulmans et les hindous sont protégés par le Râja qui les associe à son pouvoir, et demeurent bien entendus libres de pratiquer leur culte.
Ainsi l'administration est-elle équitablement partagée entre sikhs, hindous et musulmans; c'est également un triumvirat issu de ces trois religions qui est chargé, en 1931, de représenter le royaume auprès des Britanniques.
Quant aux chrétiens, ils sont enrôlés dans les milices et forment de ce fait une communauté d'élite du royaume, protégée et respectée.



En 1931, Ranjît Singh fait recouvrir d'or l'édifice le plus sacré des Siths, le "Harmandir Sahîb", qui prend alors le nom de "Temple d'Or".

Cette politique de tolérance explique la richesse des édifices religieux légués par le royaume sikh; les mosquées des territoires conquis sont épargnées, et parfois même reconstruites après leur destructions. Il en va de même des temples hindous.
Ranjît Singh doit également écraser une secte sikhe extrémiste, celle des Akalis. Bien que les Sikhs ne soient que 10% de la population du Pendjab, ces fanatiques sont hostiles à la politique de tolérance des hindous et des musulmans. Une armée moderne et bien équipée l'aidera à les contrer.


Jean-François Allard et la modernisation de l'armée sikh

Écrasé entre les royaumes d'Asie Centrale et les colonies britanniques, l'Etat sikh du Pendjab ne devait sa survie qu'à deux facteurs. En premier lieu, il protégeait la Compagnie des Indes Britannique des incursions en provenance de Perse et d'Afghanistan. Mais surtout, il s'était doté d'une armée moderne, de type napoléonien, fondée et en partie commandée par le Français Jean-François Allard.

Ancien capitaine de la Grande Armée de Napoléon, ce fidèle soldat de l'Empereur s'exila après la défaite de Waterloo; il partit tout d'abord en Perse, avant d'arriver au royaume du Pendjab nouvellement formé. En 1822, le Râja Ranjît Singh lui confie, ainsi qu'à son ami italien Ventura, le soin de réorganiser son armée.
Les deux compères s'attellent à la tâche en prenant le commandement d'une brigade spéciale, connue par les Anglais comme la "French Brigade". Son efficacité et sa modernité permettent au Râja de conquérir le Peshâwar en 1823: une fructueuse association était née.
Deux autres militaires, Claude-Auguste Court (français) et Paolo Avitabile (italien) prennent à leur tour la tête de brigades d'élite. Leur efficacité est telle que Ranjît Singh décide d'équiper et d'entrainer toute son armée sur le modèle napoléonien. C'est ainsi que le royaume sikh du Pendjab devient une puissance militaire de pointe, respectée et redoutée de ses voisins.



Représentations de Jean-François Allard (à gauche) et du Râja Ranjît Singh (à droite); les compétences militaires du premier combinées à la grandeur politique du second permirent au Pendjab de devenir une puissance d'envergure.


Décadence et conquête britannique

En 1939, Ranjît Singh meurt après un règne de 38 ans. Plusieurs de ses épouses et de ses "femmes-esclaves" s'immolent sur son tombeau. Isabelle Alonzo n'apprécierait guère. La crise de succession qui s'ouvre affaiblit terriblement l'Etat. Plusieurs factions se créent, s'opposent et complotent.

Toujours prêts pour un coup tordu, les Britanniques fondent sur ce royaume en crise. Ils ravivent les vieilles tensions religieuses, que Ranjît Singh avait voulu apaiser; en 1946, ils s'appuient sur une faction sikh pour envahir le pays; désorganisée, la puissante armée est balayée à Sobraon. Une partie du Pendjab est annexée par les Britanniques, mais un Etat sikh se maintient tant bien que mal.
En 1849, les Britanniques décident d'en finir et écrasent les Sikhs à Gujrat, avant d'annexer leur Etat.

Un siècle de colonisation britannique aura fait bien des ravages. Partagé entre l'Inde, la Chine et le Pakistan, l'ancien royaume sikh du Pendjab est aujourd'hui le théâtre d'innombrables conflits interethniques et confessionels. 

Science et islam : un mariage de raison




Abd-al-Haqq Guiderdoni est connu du grand public pour avoir animé l’émission «Connaître l’islam» le dimanche matin sur France 2. Il est, on le sait moins, chercheur en astrophysique au CNRS et directeur de l’Institut des hautes études islamiques. Cet ouvrage collectif a été élaboré sous sa direction. Des scientifiques musulmans prennent la parole pour expliquer comment ils comprennent leur pratique de la science au plus haut niveau, dans le contexte de leur culture et de leur foi. Des mathématiciens, des physiciens, des biologistes, des astrophysiciens y présentent certains enjeux de la science contemporaine qui leur semblent entrer en résonance avec la pensée islamique. Des islamologues y rappellent enfin la permanence de certains grands thèmes au sein de la pensée musulmane. Très tôt en effet, s’est posée la question des relations entre raison et foi, dans une perspective qui est celle de l’unité de la connaissance. Les scientifiques musulmans du XXIe siècle rouvrent le débat, en y adossant la question du sens, qui se pose avec acuité dans nos sociétés post-modernes.
Science et religion en
Islam – Des musulmans
parlent de la science,
de Abd-Al-Haqq Guiderdoni,
Al Bouraq, 388 pages, 28 €.

Le ramadan change la consommation des Turcs




Moment privilégié d’autoréflexion, de conscience spirituelle et de charité pour les musulmans, le ramadan est aussi une période qui entraîne des changements importants dans les habitudes alimentaires, estivales, les tendances de consommation et les comportements des Turcs.
Comme chaque année, le pide, un pain plat souvent recouvert d’œuf et parsemé de graines de sésame ; le güllaç, un dessert fait à base de fécule de maïs, de farine et de lait et les dattes, qui sont fréquemment consommées à cette période, partent comme des petits pains. Le ramadan stimule aussi les ventes de viande en Turquie. Pour ces repas de rupture du jeûne, les gens préfèrent cuisiner de la viande, ce qui entraîne ainsi une hausse de sa consommation. Bilgin Sahin, le président de la Chambre des bouchers d’Istanbul, a déclaré à Zaman que le ramadan entraînait une hausse moyenne de 20 % des ventes de viande en Turquie. Faruk Güllü, le directeur de la chaîne pâtissière stambouliote Güllüoglu, a quant à lui déclaré qu’il y avait une hausse de 60 % des ventes de baklavas, dessert fabriqué à base de fines feuilles séchées de pâte trempées dans du sirop de sucre, et de güllaç ainsi qu’une augmentation de 30 % des ventes de glaces au moment du ramadan. Etant donné que le jeûne dure près de 18 heures, certains fumeurs profitent également de cette occasion pour arrêter. Mais le ramadan influence également les habitudes estivales.
Les touristes reportent leurs vacances
De nombreux musulmans préfèrent généralement rester à la maison et se reposer lorsqu’ils jeûnent pendant l’été, considérant que la longueur des journées d’été et les fortes chaleurs rendent le jeûne plus difficile. Le président de l’Association des hôteliers turcs (TUROB) a ainsi confirmé que les touristes ont reporté cette année leurs plans de vacances à des moments postérieurs au jeûne. Par ailleurs, étant donné que l’islam encourage particulièrement la charité pendant cette période, il y a également une hausse du nombre et du montant des dons en faveur des nombreuses associations caritatives en Turquie qui aident non seulement les personnes dans le besoin en Turquie mais aussi dans d’autres pays.
Istanbul

mercredi 8 août 2012

Aujourd'hui une petite vidéo sur KASTAMONU

LE LIEN:

http://youtu.be/y9uITxIe0AI

mardi 7 août 2012

Le miracle économique turc attire les entreprises allemandes




Avec son économie florissante, la Turquie fait le bonheur d'un nombre grandissant d'entreprises allemandes, et aussi celui d'Allemands d'origine turque en quête d'emploi, alors que la zone euro est en panne de croissance. L'économie turque a de quoi faire pâlir d'envie la zone euro. Le PIB y a crû de 5,4% par an en moyenne ces dix dernières années. Sa dette publique est tombée sous les 40% du PIB, bien en deçà de celle de la plupart des pays européens, et son inflation, longtemps galopante, est désormais sous contrôle.
«La croissance terne en Europe va entraîner de nouveaux investissements directs étrangers en Turquie, rendant le pays indispensable dans la stratégie de long terme des entreprises européennes», prédit une étude de marché du cabinet de conseil francfortois Roland Berger. Avec une population de 74 millions de personnes, dont plus de 60% ont moins de 35 ans et dont le pouvoir d'achat grimpe d'année en année, le pays a d'énormes besoins dans les domaines des infrastructures, l'énergie, l'automobile ou les services financiers. Autant de secteurs où les entreprises allemandes excellent. Aussi sur quelque 30.000 firmes étrangères en Turquie, près de 5.000 sont d'origine allemande, selon la chambre de commerce germano-turque d'Istanbul. Rien que l'an dernier, 534 nouvelles entreprises avec des capitaux d'Outre-Rhin ont été créées dans le pays, un bond de 14% sur un an. Tedrive Steering, un petit équipementier automobile de la Ruhr (nord-ouest de l'Allemagne), est l'une d'elles. Il a choisi la Turquie pour son premier site à l'étranger de montage de ses systèmes de direction. Le marché automobile turc est en «très forte croissance" et «la technologie allemande jouit toujours d'une excellente réputation dans le pays», se félicite son patron, Thomas Brüse.
Gagnant-gagnant
«Beaucoup d'entreprises allemandes sont déjà présentes depuis longtemps dans le pays mais de nouvelles filiales, succursales ou coentreprises s'inscrivent» à la chambre de commerce, signe qu'elles étendent leurs activités sur place, relève Ralph Jäger, vice-président de la chambre et directeur financier de RWE Turquie. RWE, le numéro deux allemand de l'énergie, a d'ailleurs investi 500 millions d'euros dans la construction d'une centrale à gaz à cycle combiné à Denizli (sud-ouest du pays) pour alimenter en électricité quelque 3,5 millions de foyers, avec une mise en service prévue fin 2012. RWE et les autres entreprises allemandes profitent tout particulièrement des relations socio-économiques anciennes qui unissent les deux pays. L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Turquie, absorbant 10,3% de ses exportations et représentant 9,5% de ses importations, selon les statistiques 2011 de l'agence publique de développement économique Germany Trade & Invest. De nombreux Turcs se sont installés en Allemagne depuis les années 1960 pour y trouver du travail et forment aujourd'hui la première communauté d'origine immigrée du pays, soit environ 3 millions de personnes. Aussi les salariés et cadres des entreprises allemandes sur place sont souvent des Turcs formés en Allemagne, ou des Allemands d'origine turque, dont le bilinguisme et la connaissance des deux cultures sont appréciés, relève M. Jäger. Un centre de formation privé de Kreuzberg, un quartier multiculturel de Berlin, surfe sur la tendance. Depuis 2006 il propose des apprentissages en allemand, anglais et turc dans le commerce et l'hôtellerie, avec des stages dans des entreprises allemandes en Turquie, par exemple au sein du groupe de distribution Metro. «Nous voulons former des jeunes qui seront un jour utiles à l'économie allemande» explique Nihat Sorgec, le directeur du centre, lui-même d'origine turque. «Et nous leur permettons de se débarrasser de leur image d'enfants d'immigrés socialement défavorisés, donc c'est du gagnant-gagnant».

un orchestre de jeunes musiciens turcs à Mirambeau


Mirambeau (paru dans sud-ouest)

Un orchestre de jeunes Turcs

L'Orchestre symphonique national des jeunes de Turquie.

L'Orchestre symphonique national des jeunes de Turquie. (photo dr)


Cette année encore, la municipalité de Mirambeau et l'association culturelle accueillent un orchestre des Eurochestries le mercredi 7 août à 21 heures, à la salle des fêtes de Mirambeau. L'Orchestre symphonique national des jeunes de Turquie (UGSO) est formé de 50 musiciens et a été créé en 2007 dans le but d'élargir la vision des musiciens et leur permettre d'obtenir une expérience professionnelle.
Promouvoir la musique Son objectif est, avant tout, d'aider les jeunes à lancer leurs carrières mais également de promouvoir la musique, les artistes et les compositions turcs à travers le monde. Ces jeunes se produiront sous la direction du chef d'orchestre Fazli Orhum Orhon. Il enseigne la composition et la direction d'orchestre à l'université Baskent et au conservatoire Hacettepe à Ankara (Turquie) mais il est également le chef de l'Orchestre philharmonique d'Ankara, de l'Orchestre symphonique de jeunes d'Ankara et de l'Orchestre de jeunes gréco-turc. Leur programme musical est composé de pièces classiques et de compositions turques.
Entrée : 6 euros et gratuit pour les moins de 12 ans

Carnet d'Orient Istanbul: crayons et aquarelles de Jacques Fernandez


Pour le rayon stambouliote de votre bibiothèque,
Pour voyager depuis votre
fauteuil préféré
ou
tout simplement pour penser à votre futur voyage

je vous présente ici

Carnet d'Orient Istanbul
de
Jacques Fernandez

Vous aurez le sentiment de marcher avec lui dans les rues d’Istanbul, rencontrerez ses personnages, ses couleurs, ses odeurs.


Un carnet de voyage comme il se doit, une invitation et un partage poétique et envoûtant.

* Paru en 2000 chez Casterman

La gousse de caroube "chocolat " à croquer, de Turquie



article par "couleurs d'istanbul"
Parmi les curiosités que vous ne manquerez pas de remarquer sur nos marchés, d'étranges " sortes de grands haricots noirs chocolats " et vous vous demanderez de quoi il peut bien s'agir...
Ce sont des gousses de caroube, consommées telles qu'elles, croquées devant la télé où dans le jardin.
keciboy.gif
Vraisemblablement originaire de Syrie et cultivé depuis l'Antiquité le fruit caroubier est consommé sous plusieurs formes ici.
On l'appelle le " Keçi Boynuzu " soit corne de chèvre ou Harnup.

Le mot «caroube» vient du mot arabe kharrub qui signifie «gousse».
On connaît parfois la gousse de caroube sous le nom de «pain de saint Jean», une légende raconte en effet l'anecdote selon laquelle Jean-Baptiste se serait nourri de ses graines avec du miel lors de sa traversée du désert.
Click here to find out more!
Utilisé la caroube comme substitut du cacao par l'industrie alimentaire .
La caroube sert aussi de succédané de café et de nourriture pour les animaux.
İci on recommande de boire une cuillère à café de nectar de caroube tous les matins.
Conseillé pour les problèmes respiratoires, pour réguler le choléstérol et pour le coeur, il aurait d'autres vertus ...
En tout cas on le consomme en "pekmez", sirop épais approchant la confiture.
En nectar, il peut alors parfumer cakes, gâteaux et autres..
Et le donner à croquer à vos bambins et doudous sera certainement plus naturel qu'une barre ce céréales à croquer dans son beau papier argenté...

lundi 6 août 2012

TURQUIE: Le nombre d’associations a presque doublé en 12 ans





Le nombre d’associations en Turquie a augmenté d’environ 50 % au cours des douze dernières années, d’après le département des associations du ministère de l’Intérieur. Répandues sur tout le territoire, elles répondent à différents besoins. Selon les données du ministère, le nombre d’associations, qui était de 60.931 en 2000, a grimpé à 91.219 en 2012, soit une hausse de 49,7 %. Ces mêmes données révèlent la répartition par sexe suivante : 1.606.739 membres féminins contre 7.246.168 membres masculins. Selon les données du ministère pour l’année 2011, les structures les plus représentées sont celles à vocation religieuse, au nombre de 15.928, suivies par celles à vocation sportive (15.790), et par celles dédiées à la distribution de l’aide humanitaire (14.632).
Marmara regroupe 35 % des associations
Au niveau régional, les associations sont davantage localisées dans les villes que dans les zones rurales. La région de Marmara en abrite le plus grand nombre : 35 % du nombre total. Elle est suivie par l’Anatolie centrale, avec 18 %. Les régions ayant le plus faible nombre d’associations sont le Sud-Est et l’Est de l’Anatolie, avec chacune 5 % du total. Plus de la moitié des associations de la région de Marmara sont situées dans les provinces de Bursa, Istanbul et Kocaeli. Selon les données du ministère, 51,4 % des associations ne visent pas un groupe social particulier.
Un indice du dynamisme de la société civile turque
Les structures de défense des droits des femmes représentent 5,2 % du total, celles liées aux droits des personnes âgées, 1,1 %, les associations d’infirmières enfin, 10 %. 10.180 associations ont pour but le développement social et économique, tandis que 8.726 autres sont professionnelles. Il existe 682 associations de jeunesse, tandis que 571 sont des organismes de bienfaisance et des groupes de soutien. 287 enfin sont des associations d’étudiants.
Ankara

L’art de régler les affaires à l’amiable




Gel isi tatliya baglayalim (Viens, réglons cela à l’amiable) est un adage turc très célèbre et de plus en plus observé par les acteurs du monde des affaires. En effet, la justice a malheureusement mauvaise presse : coût des avocats, lenteur de son fonctionnement, aléas judiciaires… Il est clair qu’une procédure en contentieux peut être coûteuse en termes de temps, d’énergie et surtout d’argent. C’est à la suite de ce constat que la médiation conventionnelle s’est naturellement mise en place et développée en France. Préconisée dans les pays anglo-saxons et introduite en janvier 2012 dans le Code de procédure civile, la médiation conventionnelle permet de résoudre un différend en dehors de tout procès. Il s’agit d’un processus amiable de prévention et de résolution des différends par lequel un tiers neutre, impartial, indépendant et formé à la médiation aide des parties à trouver une issue négociée à un litige. Ce mode alternatif de règlement des conflits est apparu comme étant une bonne solution, surtout dans le contexte de crise économique que nous connaissons : la médiation peut jouer un rôle important pour améliorer le climat des affaires et permettre notamment de pérenniser les relations d’affaires existantes, contrairement à un procès. Il est fort regrettable de constater que, pour beaucoup, le procès est forcément une sanction : il y aura un perdant et un gagnant et surtout une rupture définitive de la relation d’affaire créée. En ayant recours à la médiation, les parties vont éviter l’aléa judiciaire, régler leur conflit en profondeur et pérenniser leur relation sur un mode coopératif mais surtout confidentiel. L’intérêt majeur de ce mode de règlement des conflits est que les parties cherchent et trouvent elles-mêmes «leur» solution négociée et acceptable pour toutes. Nous sommes dans un rapport «gagnant-gagnant». Si, pour le moment, la médiation est saluée : rapidité du processus (15 heures en moyenne), avec pour corollaire un moindre coût (5.000 euros en moyenne) pour 50 % des conflits et ce dans un délai de trois mois (6 mois au plus), il est quand même bon de rappeler que sans bonne volonté et bonne foi des parties, même un médiateur ne peut pas faire de miracle !
Pour vos questions|: ceruguz@yahoo.fr

dimanche 5 août 2012

Ramadan : la mairie de Gennevilliers renonce à imposer à ses employés de déjeuner


Par AFP | mar, 31/07/2012 - 18:39

 
Devant l'afflux de réactions indignées qui ont suivi sa décision de suspendre quatre animateurs pour avoir observé le jeûne du ramadan, au nom de la sécurité des enfants, la mairie PCF de Gennevilliers a décidé de ne pas imposer aux animateurs de déjeuner au mois d'août. Au coeur de la polémique, l'article 6 du contrat de travail signé par les animateurs, selon lequel l'animateur «veille à ce que lui-même ainsi que les enfants participant à la vie en centre de vacances se restaurent et s'hydratent convenablement en particulier durant les repas» et doit être «en pleine possession de ses moyens physiques». La municipalité avait justifié lundi la décision de suspendre ses employés en affirmant que les animateurs «n'ont pas respecté, en cours de séjour, les obligations de leur contrat de travail, pouvant ainsi mettre en cause la sécurité physique des enfants dont ils avaient la responsabilité». «Pour apaiser le débat», la mairie a décidé mardi «de ne pas imposer l'application de l'article incriminé du contrat de travail sur le mois d'août», explique-t-elle dans un communiqué. «Pour conserver ses exigences en termes de sécurité physiques des enfants», la mairie renforcera les contrôles dans ses centres de vacances.«L'article a été mal interprété», a expliqué le maire communiste de Gennevilliers, Jacques Bourgoin à l'AFP. «Tout est parti d'un accident qu'il y a eu il y a deux ans, où deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait avait fait un malaise». «C'est pour cela qu'on a ajouté cet article au contrat de travail mais comme l'article apparaît pour certains discriminatoire, on souhaite que le débat soit posé de manière sereine», a poursuivi l'édile. La mairie a prévu d'organiser à la rentrée une réunion de travail avec la direction départementale de la jeunesse et des sports des Hauts-de-Seine, les organisations syndicales des salariés, les mouvements d'éducation populaire et les collectivités organisatrices de centres de vacances.

Majoration de 30% des droits à construire abrogée, dispositif transitoire mis en place


Floriane Dumazert | 26/07/2012 | 10:33 | Urbanisme et aménagement

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La majoration des droits de construire abrogée
C’est sans grande surprise que l’Assemblée nationale a adopté ce mercredi 25 juillet la loi abrogeant la majoration des 30% des droits à construire. Le nouveau texte prévoit un « dispositif transitoire » pour tenir compte des différentes situations présentes sur le territoire.
La majoration de 30% des droits à construire aura tenu quatre mois. Son abrogation a été votée par le Sénat le 10 juillet, puis le 25 par l’Assemblée nationale. Adoptée à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, la loi du 20 mars 2012 visait à favoriser la densification des constructions pour remédier à la pénurie de logements, estimée à environ 900 000 par la Fondation Abbé-Pierre. Mais, selon la gauche et l'ensemble des associations d'élus, elle ne permettait pas d'atteindre cet objectif et n'aboutissait qu'à compliquer la tâche des collectivités locales.
Thierry Repentin, sénateur PS et ancien président de l'Union Sociale pour l'Habitat, aujourd'hui devenu ministre de la Formation professionnelle, jugeait alors la réforme « improvisée, redondante, inefficace et porteuse d’insécurité juridique ». Il est l'auteur de la proposition de loi visant à supprimer cette majoration pour revenir au cadre législatif antérieur. Au programme donc : retour à un taux de majoration de 20% et suppression de l’article L.128-3 interdisant « un dépassement de plus de 50 % de la densité autorisée par le coefficient d'occupation des sols ou du volume autorisé par le gabarit ».

Mise en place d’un « dispositif transitoire »


Cécile Duflot, la ministre du Logement et de l’Égalité des territoires estime que cette abrogation ouvre la voie à des textes « plus justes, plus efficaces et plus pérennes ». « Je mettrai tout en oeuvre pour concrétiser l'engagement présidentiel de construire 500 000 logements par an pour permettre à nos concitoyens de se loger dans de bonnes conditions tout en luttant contre l'étalement urbain », a-t-elle ajouté, le 25 juillet, devant les députés.
Le nouveau texte prévoit un « dispositif transitoire » pour tenir compte des différentes situations présentes sur le territoire. Le rapport présenté par Daniel Goldberg, député socialiste de Seine-Saint-Denis, met ainsi en évidence deux cas de figure qui feront l’objet de deux traitements différents. « Dans les communes et les EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) sur le territoire desquels la majoration de 30 % des droits à construire sera applicable à la date de promulgation du présent texte, le dispositif restera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2015 et les collectivités concernées conserveront la possibilité d’y mettre fin à tout moment ; en revanche, cette majoration ne sera plus applicable sur le territoire des collectivités n’ayant pas engagé de procédure de consultation du public d’ici la promulgation de la présente proposition de loi ». Une décision saluée par l’Association des Maires de France (AMF) qui dénonçait une loi « trop systématique, inflationniste et source de contentieux ».