vendredi 14 septembre 2012

LES AMIS DE LALELI au Festival d'Anatolie


l'association LES AMIS DE LALELI sera présente au festival d'Anatolie qui aura lieu du 28 au 30 septembre prochain au parc des expositions de Villepinte.
Cette association culturelle franco-turque présentera le panorama le plus large des livres écrits par des auteurs turcs ou franco-turcs directement en français ou traduits de la langue turque, romans, poésies, manuels d'apprentissage de la langue turque, guides de voyage et beaux livres sur les arts turcs.
Vous pourrez trouver toutes les dernières parutions, les auteurs connus et moins connus et rencontrer Nedim GURSEL qui dédicacera ses 2 derniers ouvrages le 29 septembre et d'autres auteurs ou traducteurs.

Feuilleton à suivre: l'installation de Belkis en Turquie



Belkis Jéridi est une jeune femme vivant en France mais persuadée depuis des années que son destin l’attend en Turquie, au détour d’une rue d’Istanbul. Étudiante en dernière année de master, elle prépare minutieusement son départ. Tous les quinze jours, Belkis nous relatera ses démarches, les anecdotes, les rencontres et les doutes qui jalonnent son parcours. Premier épisode
Bien que j’aie un prénom turc, je ne suis pas turque. À l’heure où j’écris ces lignes, sept ans se sont écoulés depuis la première fois que j’ai foulé le sol de ce pays.
Tout commence alors que j’ai 19 ans. Je vais passer le bac dans quelques mois et je travaille à côté de mes études depuis l’âge de 16 ans. J’ai donc mis un peu d’argent de côté. Janvier 2005 : j’en ai marre. Marre de tout. De l’école, des révisions, de ma routine… J’ai envie de faire quelque chose d’un peu fou dans ma vie ! J’annonce alors à mon groupe d’amis mon intention de partir trois semaines… en Turquie. Pourquoi la Turquie ? Je n’en ai aucune idée. Je ne connais rien de ce pays. Il me parait loin, voilà tout.
Quelques jours plus tard, une fille sortie de je-ne-sais-où vient m’aborder. Elle a entendu dire que je compte partir seule pendant trois semaines : “Je viens avec toi”. J’accepte, sans même la connaitre.
Belkis Jéridi tiendra pour nous son carnet de bord (montage photo AA)
On commence à se fréquenter au moment des pauses, on se voit en dehors du lycée, je parle d’elle à mes parents comme si je la connaissais depuis très longtemps. Je découvre qu’elle est comme moi : elle n’a peur de rien ! 18 février 2005, nous voilà parties pour un voyage sac à dos de trois semaines à explorer les environs d’Antalya.
Depuis ce fameux jour de février, et dès l’instant où j’ai posé le pied sur le sol turc, la sensation de revenir à un endroit que je connais déjà ne m’a jamais quittée.
La langue, la culture, les paysages, même les visages m’ont paru familiers.
Je suis revenue de ce voyage en sachant dire quelques mots et j’ai tout de suite entrepris mon apprentissage du turc en autodidacte.
Aujourd’hui, je suis à un an, 365 jours, du but que je nourris depuis ces sept ans : m’installer définitivement en Turquie. Je partagerai avec vous les démarches que j’ai ou que je vais entamer, vous relaterai mes échecs ou mes petites victoires, celles qui me permettent d’entretenir la flamme de l’espoir pour arriver, je l’espère d’ici un an, à vous écrire d’Istanbul que j’ai enfin posé mes valises.
D’ici là, un long chemin m’attend et au fil des épisodes, vous en apprendrez plus sur moi. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je souhaite faire à Istanbul ? Mais surtout, pourquoi Istanbul ?
Devam edecek…
Belkis Jéridi (www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 14 septembre 2012

ÉVÉNEMENT À BURSA - Le festival Photofest 2012




Durant une semaine, du samedi 15 au vendredi 21 septembre, Bursa accueille le festival Photofest. Il s’agit du plus grand festival de photographie d’Europe de l’Est et du Moyen-Orient. L'événement se déroule pour la deuxième année à Bursa et rassemble de nombreux visiteurs venus du monde entier, unis par une passion commune pour la photographie
Le festival accueille pour cette deuxième édition pas moins de 65 expositions, 48 séminaires, trois compétitions, six nuits “d’hommages” et la projection de 20 films. Le thème de cette année, “Traces de l'humanité”, encourage les participants à mener une réflexion sur le thème d’une “vie meilleure”, malgré les problèmes économiques, l'épuisement des ressources naturelles, les guerres.
Le festival Photofest Bursa 2012 est le fruit d’une étroite collaboration entre la municipalité de Bursa, le Conseil de la Ville de Bursa, l'Association de l'Art Photographique (BUFSAD) et la Chambre de Commerce et d'Industrie de Bursa (BCCI).
Un riche programme d’activités vous attend, avec notamment des démonstrations, des ateliers, des tables rondes… sans oublier la venue de photographes turcs, internationaux, amateurs ou professionnels.
Des participants de France et de Belgique
Des œuvres de photographes de renommée internationale, tels que Mary Ellen Mark, Bruce Gilden ou Ara Güler seront exposées dans les différentes parties de la ville.
Parmi plus de 400 participants photographes amateurs, Aydın Ataberk, retraité dynamique et francophone, participe pour la seconde fois à ce festival. Aydın, Bursaliote, aime particulièrement sa ville et son histoire. D’autres participants de France et de Belgique feront également le voyage et pourront notamment rencontrer le photographe professionnel Samuel Bollendorff. Le 18 septembre, le grand gagnant recevra la somme de 2.000 euros.
L’ensemble des évènements aura lieu au Grand Bazar et dans les Hans de Bursa, ainsi qu’au Centre culturel et congrès Mérinos Atatürk. La cérémonie d’ouverture se tiendra samedi à 16h, lors d’une marche, avenue de la République. Elle sera suivie d'un cocktail à 19h30 au Centre culturel et congrès Mérinos Atatürk. Merih Akoğul est le directeur général artistique de Bursa Photofest 2012 et Jason Eskenazi, son commissaire d’exposition.
Gaelle Loisel (www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 14 septembre 2012
A noter : Plus de renseignements sur http://www.bursaphotofest.org/etiketler/bursa-fotofest
Vous êtes passionné(e) de photographie et vous résidez à Bursa ? Il existe une association de l’art photographique, Bursa Fotoğraf Sanatı Derneği, dont vous pouvez vous rapprocher. Informations sur http://www.bufsad.org/

jeudi 13 septembre 2012

FESTIVAL D'ILE DE FRANCE: programme


MUSIQUE L’ECHO DU BOSPHORE
Ensemble Doulce Mémoire & Ensemble Kudsi Erguner
Samedi 22 septembre 2012 20H45 Eglise de Saint- Sulpice de- Favières (91)


MUSIQUE LES VOIX DU REBETIKO
Savina Yannatou, Grèce
Mehtap Demir, Turquie
Yota Nega, Grèce
Dimanche 23 septembre 2012 17H

Festival d’Île de France

L’enseignement du fait religieux contre le communautarisme


Par Fouad Bahri | zaman france jeu, 13/09/2012 - 14:02


Initiée en 2002 autour du rapport Debray, la question de l’enseignement du fait religieux à l’école peine à s’imposer en France. A l’IESR, on considère pourtant que cet enseignement de nature laïque est nécessaire aux élèves et peut permettre de prévenir une communautarisation de leurs relations à l’école.
Alors que le débat lancé par le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon sur la morale laïque bat son plein et que 91 % des Français y sont favorables, la question de la religion à l’école pourrait paradoxalement refaire surface. Un enseignement de la religion à l’école est-il possible et sur quels critères ? C’est, notamment, à ces délicates questions que tâchera de répondre le colloque «Ecole et enseignement des faits religieux : objectifs et programmes» qui se tiendra le 20 septembre au Centre international d’études pédagogiques de Paris. La question n’est pas nouvelle et, à vrai dire, cet enseignement est déjà présent dans les programmes scolaires, réparti principalement dans les disciplines de l’histoire et du français.
Pas de restauration religieuse
Rejetant d’emblée toute forme de démarche identitaire et communautaire, Philippe Gaudin, philosophe et responsable formation recherche à l’Institut européen en sciences religieuses lié à l’Ecole pratique des hautes études, considère au contraire que seule une approche «savante», laïque et distanciée peut être à même de refonder une culture commune. Le philosophe estime même qu’un enseignement du fait religieux peut être un vecteur efficace de décommunautarisation des élèves. «L’enseignement du fait religieux ne peut pas être instrumentalisé pour résoudre les problèmes engendrés par le pluralisme religieux. [Il faut] désolidariser ce phénomène identitaire qui voudrait qu’un individu soit réductible à ses origines ou sa religion. L’islam n’appartient pas aux musulmans, ni le judaïsme aux juifs, ce sont des objets de connaissance» dit-il. Pour Philippe Gaudin, l’enseignement du fait religieux n’est lié à aucune démarche nostalgique ou de nature traditionnelle mais relève plutôt d’une exigence de renouvellement des savoirs. «Il ne s’agit pas de restaurer une culture religieuse mais de développer une connaissance des faits religieux et d’acquérir une nouvelle culture, celle dont on aura besoin demain» ajoute le responsable formation recherche à l’Institut européen en sciences religieuses.
Des recommandations peu appliquées
Dès le milieu des années 1980, un constat avait été fait par l’Education nationale quant à l’inculture relative des enseignants sur le fait religieux. Des lacunes furent observées, attribuées à une «conjonction entre la diminution de la pratique religieuse en France, et [l’arrivée] de nouveaux publics dans l’enseignement secondaire» explique M. Gaudin. Plus tard, en 2002, un rapport commandé au philosophe Régis Debray par l’ancien ministre de l’Education nationale Jack Lang dressa des premières recommandations. Y étaient préconisées une évaluation des programmes d’histoire, de géographie et de lettres, et la mise en place pour les élèves d’«itinéraires de découvertes» et de «travaux personnels encadrés». Concernant les enseignants, une formation était recommandée, tandis qu’était envisagée la création dans les IUFM d’un module «Philosophie de la laïcité et histoire des religions».
Harmoniser l’enseignement du fait religieux
Mais dix ans plus tard, seul un petit nombre de ces recommandations a été suivi d’effet. Philippe Gaudin est le premier à le reconnaître lorsqu’il considère que cet enseignement du fait religieux se fait toujours «d’une manière irrégulière dans le temps et l’espace». «Les plans académiques de formation sont différents même s’il y a des exigences nationales. Il y a aussi une grande disparité du point de vue des disciplines» avoue-t-il.
Paris

Les premières images du nouveau James Bond à Istanbul


En avril dernier, James Bond débarquait à Istanbul pour filmer plusieurs scènes de son 23ème opus, Skyfall, dont la sortie est prévue le 26 octobre. Une vidéo du tournage vient d’être mise en ligne, avec les commentaires du réalisateur et de Daniel Craig, alias 007

La bande-annonce donnait déjà un avant-goût de la séquence d'ouverture, qui se déroule à Istanbul. Histoire d’entretenir un peu plus l’impatience des fans, l’équipe du film raconte dans cette vidéo ses souvenirs de tournage dans la mégapole turque.
Sam Mendes, le réalisateur, parle d’une “ville incroyable” et de son désir de montrer “le meilleur d'Istanbul et de la Turquie, sans tomber dans le cliché”. Objectif de la mission : “une scène d’ouverture fantastique” en plein centre d’Istanbul, dans et sur les toits d’Eminönü. Une autre partie du film a été tournée dans le sud du pays, à Adana et Fethiye.
Martin Joy, le régisseur, évoque la difficulté de tourner sur un site traversé chaque jour par plus d’un million de personnes… en particulier lorsque le tournage en question implique des courses-poursuites en voiture.
Daniel Craig, enfin, se remémore “l’accueil merveilleux” que les Turcs lui ont réservé, qualifiant l’expérience de “magique”.
Pas un mot, en revanche, sur l’accident de tournage dont les médias ont tant parlé. Un cascadeur, lancé à vive allure dans le Grand bazar, avait perdu le contrôle de sa moto et percuté la vitrine d’une bijouterie, faisant voler en éclats un cristal de plus de trois siècles.

Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 12 septembre 2012

Le Tableau, un conte poétique et coloré sur grand écran


Sorti le 23 novembre dernier en France, le film d’animation Le Tableau, du réalisateur français Jean-François Laguionie, arrive dans les salles obscures stambouliotes. Conte poétique et coloré, ce film plaira à tous les amoureux de la peinture

Un tableau inachevé du début du XXème siècle, peint par un Peintre mystérieux, abrite en son sein plusieurs personnages. Chacun appartient à une communauté distincte. Il y a les Toupins, que le Peintre a parfaitement achevés, les Pafinis, à qui il manque les derniers détails picturaux, et les Reufs, de simples esquisses laissées à l’abandon.
Les premiers régissent la vie du tableau, s’estimant supérieurs de part leur complétude, et chassent les Pafinis et les Reufs de l’unique château de la toile, les condamnant à vivre aux abords de la forêt maudite. Ramo, Toupin amoureux d’une Pafinie, Lola, jeune Pafinie audacieuse, et Plume, fragile Reuf attachant, partent à la recherche du Peintre, seul personnage, selon eux, pouvant régler le conflit : il doit finir son œuvre.
L’art en mouvement
Vagabondant d’une toile à l’autre à la recherche de leur Peintre, les personnages nous font voyager aux origines de la peinture. Le processus de création est tout entier exploré, et nous comprenons bien vite que les esquisses sont essentielles à la naissance d’une œuvre; elles constituent même des œuvres à elles seules.
Références certaines aux courbes de Modigliani, aux couleurs de Gaudi et de Matisse, nous pourrions même assurer, en assumant l’antidate, qu’il se cache du Van Gogh quelque part…A vous de voir. Ce film est, quoiqu’il en soit, un plaisir pour les yeux.
Un retour aux sources
À l’exception des scènes qui se déroulent dans l’atelier du peintre, le film est en 2D. Nous contemplons alors un dessin léger, qui donne toute la poésie à l’œuvre. Une sorte de pureté picturale, qui enchante les yeux dans le paysage des films d’animation d’aujourd’hui. En variant les techniques (animation de peinture à l’huile, prise de vue réelle, quelques animations 3D), les studios Blue Spirit Animation sont parvenus à donner un charme visuel incontestable au film de Jean-François Laguionie.
Une fresque sur l’Humanité
Le propos social du film est simple et percutant : à travers les personnages du Tableau, c’est tout le système de classes de notre société qui est littéralement dépeint. Personne n’est parfait dans ce petit monde : les Toupins sont arrogants, les Pafinis valident leurs infériorités en souhaitant à tout prix rejoindre le château, et les Reufs sont parfois un peu trop bougons. Les différents niveaux de lecture du film font de tous les sujets abordés des prétextes pour nous amener à questionner notre propre société. La réflexion sur l’existence est présente tout au long du film, et la recherche du Créateur cache des envies plus profondes que celle de voir finir le Tableau. Le désir des personnages est de comprendre pourquoi le Peintre a abandonné son œuvre, pourquoi il a déchiré certaines de ses toiles…mais également de découvrir le visage de celui qui leur a donné vie.
L'affiche turque du film, dans les salles stambouliotes
Jean-François Laguionie, réalisateur discret et de qualité
Né en 1939, Jean-François Laguionie fait ses débuts dans l’animation aux côtés de Paul Grimault, l’un des plus importants réalisateurs de films d’animation français (Le Roi et l’Oiseau, 1980). Après de nombreux court-métrages, il fonde et dirige La Fabrique, studio de production et de réalisation de films d’animation. Le Tableau n’est que le 4ème long métrage d’animation de Laguionie, le précédent, L'Ile de Black Mór, datant de 2003. Après plus de neuf ans d’absence, Laguionie signe une œuvre délicate, à voir absolument.
Découvrez sa bande-annonce:
Amandine Canistro (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 13 septembre 2012
Adresses : Le film (dont le titre turc est Mutluğa Boya Beni) n’est présenté que dans deux salles de cinéma du côté européen, et dans une salle du côté asiatique.
- Côté européen : Cinemaximum Istinyepark, İstinye Bayırı Cad. İstinye
Nişantaşı Citylife Citys AVM, Teşvikiye Caddesi No: 162
- Côté asiatique : Altunizade Capitol Spectrum, Mahir İz cad. No: 4 Altunizade Üsküdar / İstanbul

ISSTANBUL: inauguration de la fondation Ara GÜLER



Quoi de plus important, pour un photographe, que ses archives ?
Que resterait-il d’Ara Güler dans 20 ou 50 ans si ses clichés se perdaient ou – pire peut-être – s’ils étaient vendus au plus offrant ? L’Istanbul en noir et blanc des photos d’Ara Güler n’existe plus depuis longtemps. Picasso, Dali, Churchill et bien d’autres grands de ce monde dont il a tiré le portrait ont disparu avec le XXème siècle. Ara Güler pense à “l’après”. Au jour où ses images se retrouveront sans père.
Ara Güler et la journaliste Banu Güven (photo AA)
“Je n’avais pas d’autre solution. Tout ce qui n’est pas préservé disparaît”, observe-t-il. D’où la naissance de cette fondation, l’Ara Güler Fotoğrafçılık Eğitim ve Sanat Vakfı, inaugurée hier soir au Palais de France en présence de l’ambassadeur, Laurent Bili, et du sous-secrétaire d’État à la Culture et au Tourisme, Özgür Özaslan.
La tâche est à l’image de l’œuvre : immense. Digitaliser des millions de clichés, protéger les films originaux, préserver 65 ans de reportages aux quatre coins du monde, préserver aussi les tableaux offerts par ses amis peintres, encourager la recherche ou encore ouvrir un musée, bientôt.
“Personne n’a le droit de détruire ce travail”
L’ambassadeur de France, Laurent Bili, a salué la vocation éducative de la fondation, “grande et belle contribution à l’avenir de la photographie en Turquie.” Il a assuré Ara Güler du soutien de l’Institut français, “demain comme hier”, dans toutes ses initiatives.
“J’ai voyagé partout, en Inde, en Birmanie, jusqu’en Indonésie”, rappelle le photojournaliste, qu’on résume trop souvent aux images de sa ville natale. “J’ai travaillé pour les plus grands journaux… Ni moi ni personne d’autre n’a le droit de détruire ce travail”, martèle-t-il.
Ara Güler avec l'écrivain Yasar Kemal (au centre), Laurent Bili et Özgür Özaslan (photo AA)
Ara Güler, fidèle à son humour, a ponctué son discours de nombreuses anecdotes. Où l’on apprend qu’en 1958, après s’être perdu sur la route d’un reportage et avoir copieusement sermonné son chauffeur, le journaliste a découvert – littéralement – le site d’Aphrodisias au milieu d’un champ de blé. L'antique cité était en ruines, oubliée, à l'abandon. Trois ans plus tard, elle sort enfin de son sommeil à la faveur des fouilles de l’archéologue Kenan Erim. “Ce qui n’est pas préservé disparaît”? Avec sa fondation, Ara Güler garantit la survie de ses photographies et la transmission d'un patrimoine.
Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 13 septembre 2012
A noter : La fondation sera présidée par Ara Güler lui-même. Retrouvez bientôt les détails sur aragulervakfi.org

mercredi 12 septembre 2012

ISTANBUL: enfin des voies réservées aux autobus


Si le système fait ses preuves, il sera étendu aux trajets Topkapı-Aksaray–Taksim, Kızıltoprak–Bostancı–Tuzla, Beşiktaş–Maslak et Yenikapı–Başakşehir.
Anne Andlauer (www.lepetitjournal.com/istanbul

TABAGISME - De moins en moins de fumeurs en Turquie



La consommation de tabac a globalement diminué de 27% en Turquie entre 2008 et 2012, selon des résultats publiés par l'institut de statistiques TürkStat.
Le tabagisme a reculé de 6,5% chez les hommes mais de seulement 2,1% chez les femmes au cours de ces quatre années. Parmi les tranches d’âge les plus réceptives au tabac, à savoir les 25-34 ans et les 35-44 ans, on observe également une baisse de la consommation. Les 25-34 ans, qui étaient 40,3 % à fumer en 2008, ne sont plus que 34,9% en 2012. La consommation des 35-44 ans est quant à elle passée de 39,6% en 2008 à 36,2% en 2012.
Depuis l’été 2009, il est interdit de fumer dans les bars et restaurants de Turquie. Ankara avait déjà interdit début 2008 la consommation de tabac dans les administrations, lieux de travail et lieux publics. Dans le même temps, le prix des paquets de cigarettes a considérablement augmenté. Dans un rapport de 2009, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère que la législation turque figure parmi “les plus progressistes au monde en matière de lutte contre le tabagisme.”
Ariane Haviland (www.lepetitjournal.com/istanbul

RSA - La production de la nouvelle Clio IV démarre en France et en Turquie


Le groupe Renault a démarré la production de sa nouvelle Clio IV à la fois sur son site de Flins (Yvelines) et dans son usine de Bursa, affirme le site économique La Tribune. Le modèle-phare de Renault devrait être livrable aux premiers clients début octobre. En 2010, Carlos Ghosn, le PDG du groupe, avait été convoqué à Élysée par Nicolas Sarkozy, après avoir annoncé que la voiture pourrait être fabriquée uniquement en Turquie. Il s’était alors engagé à ce qu’elle le soit aussi en France. Selon des informations officieuses révélées par La Tribune, l’usine de Bursa devrait fabriquer 60 % des Clio IV et assembler le modèle break commercialisable début 2013. Toutefois, le groupe n’a pour l'instant communiqué aucun chiffre officiel et aurait même démenti les informations de La Tribune, assurant n’avoir défini aucune ventilation entre ses usines de Bursa et de Flins.

Fanny Fontan (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 11 septembre

mardi 11 septembre 2012

DÉBAT – Le français, une langue d’origine anatolienne ?




Une récente étude publiée dans la revue américaine Science soutient que les langues indo-européennes (auxquelles le français appartient) seraient originaires de la région d’Anatolie, en Turquie. Mais cette thèse ne fait pas l’unanimité parmi les spécialistes

Crédit photo: noffrils, Flickr, CC
La famille des langues indo-européennes est large et inclut des langues aussi différentes que le français, l’hindi ou l’islandais. Parlées du Sri Lanka à l’Islande, elles ont néanmoins des points communs : le mot “mère”, par exemple, n’est pas si différent du mot “mutter, en allemand ou du mot “móðir”, en islandais.
Partant de ces observations, les chercheurs supposent que plus d’une centaine de langues partagent le même “ancêtre”. La recherche de cet ancêtre divise depuis plusieurs années la communauté scientifique.
Deux hypothèses en concurrence
Les linguistes sont partisans de la théorie dite “des steppes”, qui soutient que l’indo-européen serait né au nord de la mer Noire, du côté de l’actuelle Ukraine, il y a près de 6.000 ans. Sa diffusion à travers l’Europe et le Proche-Orient serait due aux Kourganes, un peuple de cavaliers semi-nomades.
L’hypothèse “anatolienne” est défendue par l’équipe de Quentin Atkinson, biologiste néozélandais de l’université d’Auckland. Cette théorie affirme que les langues indo-européennes auraient pris naissance en Anatolie chez un peuple d’agriculteurs, qui aurait diffusé sa langue en migrant il y a près de 9.000 ans. En 2003, Quentin Atkinson et Russel Gray publient une étude dans la revue scientifique Nature qui illustre cette théorie et bouleverse la vision linguistique. Ils réitèrent aujourd’hui en publiant une nouvelle étude dans la revue Science, datant et localisant plus précisément l’origine des langues indo-européennes à l’aide des méthodes des biologistes.
Une méthode utilisée pour étudier l’évolution des virus
Partant du principe que les mots et les langues mutent comme des virus, les biologistes ont utilisé une technique qui sert à remonter la piste d’un virus à partir des mutations de son matériel génétique. Ils ont ainsi appliqué à la linguistique leur méthode de classification génétique permettant de positionner sur un arbre les génomes selon leur degré de proximité et de divergence.
Ils ont étudié 203 mots du langage courant dans 103 langues différentes, anciennes et contemporaines. Ces mots ont été choisis avec soin, en s’assurant qu’il s’agissait bien de mots ayant évolué au cours d’un processus de diversification et non pas de mots qui avaient pu être empruntés ou adoptés d’une langue à l’autre. Ces mots ont ensuite été utilisés pour réaliser un arbre généalogique des langues.
L’analyse des résultats conclut que les langues indo-européennes seraient nées il y a près de 9.000 ans, et non pas il y a 6.000 ans. Toujours selon cette étude, la probabilité du berceau anatolien est cent fois plus grande que celle du berceau steppique, et la diffusion de ces langues irait de paire avec celle des techniques agricoles plutôt qu’avec celle d’une conquête guerrière.
Une théorie qui ne fait toujours pas l’unanimité
Les linguistes ne sont pas convaincus par cette étude. Le New York Times rapporte les propos d’un archéologue, David Anthony, qui précise qu’Atkinson n’est pas un linguiste et que les évolutions sonores et grammaticales n’ont pas été prises en compte dans l’étude du biologiste, ce qui fausse la nature des résultats.
Quentin Atkinson rétorque qu’il s’est basé sur un arbre incluant les modifications grammaticales construit par Don Ringe, expert de l’indo-européen à l’université de Pennsylvanie.
Amandine Canistro (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 11 septembre 2012

BIJOUX DE TROIE - La Turquie récupère une partie de son trésor



Des bijoux en or, dérobés lors des premières fouilles sur le site archéologique de Troie, près de Çanakkale en Turquie, ont été restitués par les Etats-Unis au gouvernement turc au début du mois. Les fouilles avaient été menées par l'archéologue allemand Heinrich Schliemann dans les années 1870, sur un site alors identifié comme étant celui de la Troie homérique. De nombreux joyaux avaient été volés lors de ces fouilles, notamment le fameux “Trésor de Priam”, aujourd’hui exposé au musée Pouchkine de Moscou et que la Turquie continue de réclamer. Le ministre de la Culture Ertuğrul Günay s’est félicité de la restitution de ces 24 bijoux et s’est dit “ému” par leur retour au pays. Jusqu’à présent exposés au musée de l’université de Pennsylvanie à Philadelphie, c’est désormais à Ankara que les bijoux pourront être admirés.
Amandine Canistro (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 11 septembre 2012

Festival de littérature en Turquie cet automne

Festival de littérature

Thématique
Date de debut 2012.10.01
Date de fin 2012.10.07
Intro Le festival ITEF se tiendra à Istanbul du 1er au 4 octobre et du 4 au 7 octobre à Ankara, Izmir et Hatay.
Description Dédicaces,conférences, lectures... en présence de plus de 60 auteurs de 22 pays différents.

Pour plus d'informations et le détail du programme, rendez-vous sur le site internet du festival.
Contact info@itef.com.tr
Adresse
Lien http://www.itef.com.tr/en/index
Posté par margaux

lundi 10 septembre 2012

TURQUIE: SÉISMES - Coup d’envoi d’une ère de démolitions


La loi sur les sinistres, votée en mai par le Parlement turc, doit entrer en vigueur en septembre. Elle prévoit la transformation des zones exposées aux catastrophes naturelles. Dans un contexte où l’urbanisation sauvage tient lieu de règle, l’application de cette loi s’apparente une véritable aventure

“Tous les préparatifs nécessaires à l’application de la loi ont commencé après le Bayram” a annoncé Erdoğan Bayraktar, le ministre de l’Environnement et de l’Urbanisme. Selon le ministère, 40% des habitations du pays, soit environ 20 millions de bâtiments, sont en très mauvais état et seront probablement reconnues comme “exposées aux catastrophes naturelles”.
Un immeuble effondré à Van à la suite du séisme de 2011 (crédit FF)
Cette loi cherche notamment à prévenir le prochain tremblement de terre, annoncé comme dévastateur et dans les deux prochaines années, selon certains experts.
Le processus est censé démarrer à Istanbul. Les zones exposées à un risque sismique au premier et second degré, concernent les quartiers de Beşiktaş, Ortaköy, İstinye, Tarabya, Karaköy, Üsküdar, Beylerbeyi, Kadıköy, situés de part et d’autre du Bosphore. Les quartiers de Moda, Küçükyalı, Çayırbaşı, Tophane, Florya, Yeşilköy, Ataköy, Eyüp, Alibeyköy, Sütlüce et Balat, dont les quatre derniers se situent le long de la Corne d’Or, sont aussi recensés. Tout comme d’autres quartiers tels que Topkapı, Bakırköy, Bahçelievler, Merter, Şirinevler, Halkalı, Esenkent, Büyükçekmece, Selimpaşa, Zeytinburnu, Avcılar et Esenyurt.
L’impuissance des propriétaires
Si un bâtiment est jugé “à risque”, la loi oblige son propriétaire à le démolir ou à l’abandonner et laisser les autorités s’en charger. Mais cette loi ne prévoit aucune objection aux décisions : les citoyens ne pourront pas faire appel. Propriétaires et locataires qui ne s’opposent pas à la démolition recevront l’aide des autorités publiques pour trouver des solutions de relogement provisoires. Ils disposeront d’un délai de 60 jours pour préparer leur départ.
Quant à ceux qui s’y opposeront, ils obtiendront un délai supplémentaire de 60 jours à la fin duquel ils seront forcés de quitter leur logement. Leur immeuble sera alors détruit par les autorités. Ceux qui n’auront pas trouvé de quoi se reloger seront déplacés dans de “nouvelles réserves”, bientôt définies par le ministère.
La carte des failles mise à jour par le gouvernement turc cet été.
Une loi difficile à appliquer
Erhan Demirdizen, porte-parole de la Chambre des urbanistes d’Istanbul, confie au journal SES Türkiye qu’il s’attend à ce que les démolitions s’effectuent d’abord dans les zones stratégiques d’un point de vue économique, entraînant spéculation et gentrification.
Malgré la détermination du ministère à accélérer le processus, les experts s’inquiètent des nombreux obstacles auxquels cette nouvelle loi va se confronter. Par exemple, explique Demirdizen, la définition de “zone à risque” et autres concepts du texte de loi sont vagues, ambigus et donc très subjectifs.
Réformes de l’industrie du bâtiment ?
Mais pour être efficace, le projet doit s’accompagner de réformes dans un secteur où “pour la plupart, les entrepreneurs n’ont aucun bagage ni compétence dans la construction. Nous n’avons même pas de commission spéciale qui puisse réguler et contrôler cette industrie”, s’indigne Tahir Tellioğlu, président de la Fédération des entrepreneurs des bâtiments et travaux publics dans une interview accordée au Sunday’s Zaman. Avant d’ajouter : “En gros, en Turquie, il est plus facile d’obtenir un emploi dans le bâtiment que de devenir chauffeur de taxi !”
Fanny Fontan (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 6 septembre 2012
*Important: Relisez ici notre article général sur les séismes en Turquie, avec des liens sur les précautions à prendre en cas de tremblement de terre.

ISTANBUL PHOTO CONTEST: inauguration lundi 10 septembre

ce  lundi à partir de 16h30 sous la présidence de Nurdogan SENGÜLER,à l'origine du projet, a eu lieu l'inauguration de l'exposition ISTANBUL PHOTO CONTEST au métro TAKSIM avec la présentation des lauréats pour l'année 2011. Quelques photos pour patienter.... rappelons que le concours pour 2012 est encore ouvert:






Turquie : L’ancienne cité d’Hasankeyf sur le point d’être inondée



Les Ministres Veysel Eroğlu et Mehmet Şimşek se sont heurtés à des manifestations durant leur visite à Hasankeyf, une cité ancienne dans la province sud est de Batman datant d’au moins 12 000 ans et qui doit être inondée sous le réservoir d’un barrage, causant des dégâts irréversibles à l’histoire et à la nature.
Le Ministre des Eaux et Forêts Veysel Eroğlu ainsi que celui des Finances Mehmet Şimşek se sont heurtés à des manifestations de l’Initiative de Sauvegarde d’Hasankeyf et l’Association pour la Nature durant une visite rendue dans l’ancienne cité d’Hasankeyf, un village datant d’au moins 12 000 ans et quoi doit être inondé sous le réservoir du barrage d’Ilisu.
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Turquie : L’ancienne cité d’Hasankeyf sur le point d’être inondée
Photo : Bianet
Les Ministres Eroğlu et Şimşek ont prétendu que le barrage Ilisu représentait « une opportunité pour sauver Hasankeyf » qui deviendrait un ainsi centre d’attraction touristique. « Un père n’accorderait pas à son fils un tel cadeau » ont-ils déclarés.

« Imaginez des villageois en jet ski sur le réservoir »

« Nous leur avions demandé de venir ici depuis des années, de voir ce musée à ciel ouvert et de respirer son air avant de prendre une décision » a dit Ömer Faruk Akyüz, un membre de l’Initiative de Sauvegarde d’Hasankeyf. C’est la toute première fois que le Ministre Eroğlu vient rendre visite à la ville.
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Les Ministres Veysel Eroğlu et Mehmet Şimşek se sont heurtés à des manifestations durant leur visite à Hasankeyf
Photo : Bianet
Hasankeyf est le seul endroit au monde à répondre à 9 des 10 critères demandés par le Centre du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, et rien ne justifierait son inondation a dit Akyüz.
« Le gouvernement ne nous a toujours pas expliqué comment les structures historiques se trouvant ici seront déplacées. Ils devraient arrêter de nous accuser d’être contre le développement et le barrage. Qu’ils viennent ici discuter avec les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et les gens du pays, et voyons comment nous allons sauver Hasankeyf et le pérenniser ». a-t-il ajouté.
« Ils parlent de faire des sports nautiques sur le réservoir et des kilowatts/heure que le barrage fournira. Ils feraient mieux de prendre en compter la réalité de la vie des gens. Est-ce que les villageois ici sont supposés faire du jet ski sur les réservoirs ? » a demandé Akyüz.

68 % des habitants de la région ne veulent pas abandonner Hasankeyf

Les fouilles archéologiques n’ont révélés que cette semaine que l’histoire de la ville datait de 12000 ans, outre la découverte d’un système de purification de l’eau laissé par la dynastie des Artukides au XIIe siècle après J.C.
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"Hasankeyf ne veut pas déménager"
Photo : Bianet
Les agents ont détourné les eaux du Tigre pour la première fois après un millier d’années, elles ont commencé à couler des tunnels ce jeudi. Les eaux devraient s’élever de 40 mètres, et une nouvelle ville doit être construite sur le versant de la montagne d’en face. Les officiels prévoient de prêter de l’argent aux locaux déplacés pour qu’ils déménagent vers ces nouveaux foyers construit par l’Administration du Développement Urbain de Turquie (TOKI) , leur construction est en cours.
Le lieu dans lequel le barrage d’Ilisu sera construit contient un total de 289 sites archéologiques, incluant Hasankeyf, bien que seulement 40% de cette zone aie été réellement soumise à étude. Ce nombre (de sites) devrait doubler, si cette étude pouvait être menée à terme.
Hasankeyf est connu pour un pont de pierre qui fut un temps le plus grand de ce type, la Mosquée El Rizk, le sanctuaire et les bains de Zeynel Bey, près de 6000 grottes et aussi, particulièrement, pour sa forteresse sur les rochers.
Les études montrent que 68 % des habitants ne veulent pas abandonner Hasankeyf. Le projet affectera 55,000 personnes de 199 villages dans les provinces sud est de Batman, Siirt, Diyarbakır, Mardin et Şırnak. Ce chiffre atteint les 80,000 si on ajoute les autres villagois ayant été forcé à émigrer durant le conflit entre le gouvernement et le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dans les années 1990.
123 espèces d’oiseaux ont été observés rien que sur le site d’Hasankeyf et une zone de 12 kilomètres vers l’ouest du village, et il faut y ajouter les tortues de l’Euphrate en voie d’extinction.
L’impact du barrage devrait être considérable, il en résultera la destruction des habitats et des moyens de subsistance d’espèces en voie d’extinction, une augmentation des maladies transmises par l’eau telles que la malaria, et une réduction de la qualité de l’eau.
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Sources

Ancient City to be Inundated Under Dam Reservoir
Hasankeyf - BIA News Center - Vendredi 31 août 2012
Traduit de l’anglais par Aurélien Roulland

Istanbul: vernissage expo ce jour

Bonjour,
aujourd'hui à partir de 16h30 au Métro Taksim, vernissage de l'exposition ISTANBUL PHOTO CONTEST avec les lauréats du cru 2011.
La plupart des gagnants du concours assisteront à cette manifestation.
Pour participer allez sur le site :
www.istanbulphotocontest.com

Nous vous ferons un petit reportage de l'évènement dans les jours qui suivent.
Bonne chance!


ISTANBUL: La rive asiatique a enfin son métro



Inauguré le 17 août par le maire d’Istanbul, Kadir Topbaş, et le Premier ministre en personne, le nouveau métro Kadıköy-Kartal est le premier de la rive asiatique. Une petite révolution pour les habitants et employés de ces quartiers
Avec ses quatre entrées à Kadıköy (photo FF ci-contre), le métro flambant neuf a fière allure. Il rappelle celui de Taksim. Mêmes stations vastes mais sobres, mêmes rangées de sièges le long des parois du train. Il est fonctionnel et moderne, voire coloré. Surmontant les barres centrales, des écrans sont placés tous les cinq mètres. Ils affichent l’heure et le tracé du parcours, et diffusent également des vidéos retraçant l’épopée de la construction du métro ou des images d’Istanbul.
Tarif réduit jusqu'au 29 octobre
Démarrée en 2009, la construction aura donc duré quatre ans et coûté plus de 1,6 milliard de dollars. La ligne, qui s’étend sur 22 kilomètres, dessert 16 stations : Kadıköy, (Ayrılıkçeşme, qui n’ouvrira qu’en 2013), Acıbadem, Ünalan, Göztepe, Yenisahra, Kozyatağı, Bostancı, Küçükyalı, Maltepe, Huzurevi, Gülsuyu, Esenkent, Hastane/Adliye, Soğanlık et Kartal. Elle devrait transporter 1,5 million de passagers par jour, entre 6h du matin et 23h50. Le prix du ticket est réduit provisoirement de moitié (0,80 livres turques au tarif plein) jusqu’au 29 octobre, journée de la République.
Bon vent les embouteillages !
Ce nouveau métro apporte une nette amélioration dans le quotidien des Stambouliotes. “Avant, il fallait prendre le bus ou le dolmuʂ. On mettait au moins une heure pour ce trajet, dans les rares moments où il n’y avait pas de bouchons…” raconte Yusuf, 21 ans. Pour se rendre à Kartal depuis Kadıköy, c’était en effet la croix et la bannière. Désormais, il faut seulement 32 minutes.
Une joie que pourront bientôt partager les riverains entre Pendik et Kaynarca, puisque la ligne va s’y prolonger avant la fin de l’année. Elle s’étendra alors sur une longueur totale de 26,5 km.
Voici quelques photos de l'intérieur du métro (crédit FF) ainsi qu'un plan de la nouvelle ligne:

Fanny Fontan (www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 10 septembre 2012