vendredi 12 avril 2013

Türkçe'de sınır kalkıyor


Artık Türkçe öğrenmek isteyen yabancılar kurslara gitmek zorunda kalmayacak.11 Nisan 2013 Perşembe 13:19
Türkçede sınır kalkıyor
Yunus Emre Enstitüsü ve İstanbul Üniversitesi arasında bir protokol imzalandı.
Protokol gereği yurt dışından Türkçe öğrenmek isteyenler için uzaktan eğitim altyapısı oluşturulacak.
Amaç sadece kurslara vakit bulabilen ve maddi imkanlarını ayırabilen kişilerin değil isteyen her yabancının Türkçe öğrenmesini sağlamak.
Yeni sistemle öğrenciler dünyanın her yerinde, her saat, her dakika Türkçe öğrenebilecek, derslerini takip edip, öğreticilerle birebir iletişime geçebilecekler.
Çalışmanın Türkçe'nin yurt dışında öğretilmesi, yayılması ve bilinmesine büyük katkı sağlaması bekleniyor.

découverte archéologique de l'époque byzantine


Ils ont marché sur une œuvre historique sans le savoir
ils-ont-marche-sur-une-œuvre-historique-sans-le-savoir
Pendant des années, les habitants d’une maison ont marché sur une œuvre historique sans le savoir, une porte de sarcophage appartenant à l’époque byzantine.
Dans un village de la ville turque de Kirsehir, l’imam du quartier, Hüseyin Ugurcali soupçonnait que la pierre située à l’entrée de la maison de son père soit une œuvre historique, dès lors qu’un crucifix y était inscrit. Il était alors parti se renseigner auprès de la direction du musée de Kirsehir.
Des spécialistes ont débarqué pour connaître l’origine de cette mystérieuse pierre sur laquelle les habitants marchaient des décennies durant. A leur grande surprise, ils ont découvert qu’il s’agit là du couvercle en pierre d’un sarcophage appartenant à l’époque byzantine, et vieux de plus de 500 ans.
Adnan Güçlü, directeur du musée indique que cette portée aurait été arrachée et apportée devant la maison dans les années 1950.
« La pierre utilisée comme une partie de la maison est parvenue jusqu’à nos jours. Cette pierre va être enlevée et protégée par notre musée », a expliqué M. Güçlü.
« Nous ne savons pas à quelle date cette pierre est arrivée ici », a indiqué pour sa part M. Ugurcali, précisant qu’il a reçu la maison en héritage de son père. « Mais nous doutions bien qu’il s’agissait d’une œuvre historique », a-t-il dit.
Date de l'information : 12 Avril 2013 09:56
Mise à jour à : 12 Avril 2013 10:14

La Turquie va fabriquer son propre avion civil


la-turquie-va-fabriquer-son-propre-avion-civil

La Turquie dispose des infrastructures nécessaires pour pouvoir fabriqué son propre avion civil.
Elle a fabriqué son drone, puis son avion d’entrainement. La Turquie s’apprête désormais à fabriquer son propre avion civil.
L’objectif de l’industrie turque est de passer en fabrication en série de ses avions civils nationaux dès 2023.
La Chambre de commerce d’Istanbul a lancé un projet de fabrication d’avions civils.
Les industriels vont dans un premier temps concevoir un avion local de 60 à 120 passagers avec l’aide d’un associé étranger, puis en 2023, ils passeront à une fabrication en série d’avions civils turcs.
Date de l'information : 12 Avril 2013 10

avancée historique au parlement turc....!!!!


Les députées turques pourront enfin siéger… en pantalon


Grâce à un changement de règlement intérieur adopté jeudi dernier, le pantalon peut désormais détrôner le tailleur dans l'hémicycle de la Grande assemblée nationale de Turquie (TBMM). Cette petite révolution était débattue depuis au moins deux ans. Elle met fin à une disposition de l'article 56 du règlement parlementaire, en vigueur depuis la fondation de la République en 1923.
Au lendemain des élections législatives de juin 2011, l'apparition dans les journaux de photos de Şafak Pavey, députée du Parti républicain du peuple (CHP), portant une jupe sur sa prothèse à la jambe avait ouvert le débat – à son corps défendant. Une commission avait accepté un vote pour changer le règlement en octobre 2011, vote finalement annulé au dernier moment pour des raisons politiques. En effet, la veille du vote, le Parti pour la paix et la démocratie (BDP) avait proposé d'y ajouter l'autorisation de porter le voile dans l’enceinte du Parlement, provoquant une polémique et l’abandon du texte.
Marlène Alibert (http://www.lepetitjournal.com/istanbul/accueil) vendredi 12 avril 2013

APPEL – Les Alsaciens de Turquie s’organisent


Une dizaine d’Alsaciens installés à Istanbul ont décidé cette semaine de se rassembler au sein d’une Amicale des Alsaciens de Turquie et des Turcs d’Alsace. Ils lancent un appel à tous les Stambouliotes originaires de la région et à ceux qui y ont vécu et se sentent proches de sa culture, de sa gastronomie et de ses traditions. Pour plus d’informations ou si vous souhaitez les rejoindre, contactez Françoise Özdilek à l’adresse suivante : francoise_ozdilek@yahoo.com
Photo Thomas Bresson, Flickr/CC
Le groupe souhaite se retrouver autour d’une table à date régulière et lors d’occasions spéciales. Le premier repas de l’Amicale est prévu le 15 mai.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 12 avril 2013

jeudi 11 avril 2013

TENSIONS À L’UNIVERSITÉ DE DICLE – Trois étudiants ont été poignardés


Trois étudiants ont été poignardés hier, au troisième jour des tensions qui se sont emparées lundi de l’université de Dicle à Diyarbakır, dans le sud-est de la Turquie. Les blessés sont traités à l’hôpital, 15 personnes ont été placées en garde à vue et le rectorat de l’université a annoncé l’interruption des cours jusqu’au 13 avril, rapportait hier l’agence de presse Anadolu.
Selon l’agence et les médias présents sur place, des heurts à coups de bâtons et de pierres ont éclaté le 8 avril entre des étudiants membres ou sympathisants du parti islamique Hüda Par (principalement implanté dans le sud-est et proche du Hizbullah turc), réunis en conférence pour célébrer la semaine de la naissance du prophète Mahomet, et des étudiants présentés comme des sympathisants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). La police est intervenue mardi pour empêcher les seconds de faire irruption à la conférence, après avoir coupé à travers champs. Les forces de l’ordre ont tenté de les disperser avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes projetés depuis le sol et des hélicoptères.
Les heurts se sont poursuivis hier et l’un des étudiants poignardés serait dans un état critique, rapporte l’agence de presse Doğan. Ces violences interviennent alors que le gouvernement turc et le PKK discutent depuis plusieurs mois des moyens de mettre à un terme à plus de 30 ans de conflit. “Ceux qui veulent saboter le processus utilisent les jeunes pour faire ce genre de provocations”, a réagi hier sur la chaine CNN Türk la co-présidente du Parti pour la paix et la démocratie (BDP, pro-kurde), GültanKışanak.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 11 avril 2013

À STRASBOURG – La Turquie condamnée pour “violation du droit à la vie” d’une femme enceinte La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné mardi l’Etat turc à une amende de 69.000 euros pour violation de l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui protège le droit de toute personne à la vie. Selon le compte-rendu de la décision, Menekşe Şentürk, enceinte de huit mois, se rend le 11 mars 2000 à l’hôpital public de Karşıyaka (Izmir) pour des douleurs. Elle y est examinée par une sage-femme qui estime inutile de faire appel au médecin de garde. Même constat à l’hôpital public d’Izmir. Les douleurs persistant, son époux la conduit au centre hospitalier d’enseignement et de recherche Atatürk, où un urologue lui prescrit des médicaments. Les douleurs continuant une fois rentrée chez elle, Menekşe Şentürk est admise dans la soirée au centre hospitalier universitaire Ege. Elle y est examinée par un médecin urgentiste puis transférée au service de gynécologie où les médecins constatent la mort de l’enfant. On aurait alors demandé à la jeune femme de verser un acompte pour couvrir les frais liés à l’hospitalisation et à l’intervention chirurgicale. Ne disposant pas de la somme demandée, le couple est orienté vers un cinquième hôpital d’Izmir. Menekşe Şentürk décède lors de son transfert. Insatisfaits de la condamnation rendue par un tribunal correctionnel en mars 2008, les requérants se sont pourvus en cassation. En 2010, la Cour de cassation a mis fin à la procédure pour prescription. “La Cour considère que la défunte a été privée d’un accès à des soins d’urgence appropriés, ce qui constitue une première violation de l’article 2 dans son volet matériel” estiment les juges européens, qui ajoutent que “la procédure pénale turque n’a pas permis d’établir la pleine responsabilité des membres du corps médical, ce qui constitue une seconde violation de l’article 2”. La CEDH a condamné la Turquie à verser au mari et au fils de Menekşe Şentürk 65.000 euros pour dommage moral et 4.000 euros pour les frais de justice. Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 11 avril 2013


À STRASBOURG – La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné mardi l’Etat turc à une amende de 69.000 euros pour violation de l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui protège le droit de toute personne à la vie.
Selon le compte-rendu de la décision, Menekşe Şentürk, enceinte de huit mois, se rend le 11 mars 2000 à l’hôpital public de Karşıyaka (Izmir) pour des douleurs. Elle y est examinée par une sage-femme qui estime inutile de faire appel au médecin de garde. Même constat à l’hôpital public d’Izmir. Les douleurs persistant, son époux la conduit au centre hospitalier d’enseignement et de recherche Atatürk, où un urologue lui prescrit des médicaments. Les douleurs continuant une fois rentrée chez elle, Menekşe Şentürk est admise dans la soirée au centre hospitalier universitaire Ege. Elle y est examinée par un médecin urgentiste puis transférée au service de gynécologie où les médecins constatent la mort de l’enfant. On aurait alors demandé à la jeune femme de verser un acompte pour couvrir les frais liés à l’hospitalisation et à l’intervention chirurgicale. Ne disposant pas de la somme demandée, le couple est orienté vers un cinquième hôpital d’Izmir. Menekşe Şentürk décède lors de son transfert.
Insatisfaits de la condamnation rendue par un tribunal correctionnel en mars 2008, les requérants se sont pourvus en cassation. En 2010, la Cour de cassation a mis fin à la procédure pour prescription.
“La Cour considère que la défunte a été privée d’un accès à des soins d’urgence appropriés, ce qui constitue une première violation de l’article 2 dans son volet matériel” estiment les juges européens, qui ajoutent que “la procédure pénale turque n’a pas permis d’établir la pleine responsabilité des membres du corps médical, ce qui constitue une seconde violation de l’article 2”.
La CEDH a condamné la Turquie à verser au mari et au fils de Menekşe Şentürk 65.000 euros pour dommage moral et 4.000 euros pour les frais de justice.
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 11 avril 2013

KAŞ - Une pétition pour libérer quatre dauphins


L’écrivaine turque Buket Uzuner a récolté 20.000 signatures pour demander la libération de quatre dauphins au maire de Kaʂ, Abdullah Gültekin.
Buket Uzuner s’est rendue le 8 avril auprès des autorités de Kaʂ afin de leur délivrer cette pétition. Au cours d’une conférence de presse, l’auteure a expliqué vouloir que Kaʂ devienne un “paradis pour les dauphins” et a incité le maire à interdire les delphinariums. “Nous appliquerons des sanctions légales”, a répondu l’intéressé. Buket Uzuner a également appelé le gouverneur, Selami Kapankaya, à soutenir cette initiative.
Le mouvement réunit plus d’une centaine de personnes, dont les membres de la plateforme Yunuslara Özgürlük (Liberté pour les dauphins). Son porte-parole, Öykü Yağcı, a promis de continuer “à travailler pour faire fermer les parcs à dauphins” qui se multiplient dans le pays. En février 2012, lepetitjournal.com d’Istanbul rapportait déjà le lancement d’une pétition similaire pour la protection des cétacés.
Des libérations controversées
Selon le blog de l’organisation internationale Dolphin Project, la Turquie abrite 10 parcs aquatiques accueillant des dauphins, souvent capturés en mer et forcés de jouer le rôle de “clowns”. Les gestionnaires de ces parcs d’attraction arguent généralement du fait que des animaux nés en captivité, ou restés trop longtemps dépendants de l’homme, n’ont aucune chance de survivre dans la jungle océane.
On se souvient du cas de Keiko, l’orque star de Sauvez Willy. Après le film, de nombreuses associations s’étaient unies afin de libérer l’animal. Il avait fallu mettre en place un programme onéreux où l’épaulard apprenait peu à peu la vie sauvage. Malgré tous les efforts des scientifiques, Keiko est mort moins d’un an après sa libération près des côtes norvégiennes. Si cette expérience s’est soldée par un échec, d’autres ont cependant réussi.
Deux dauphins libérés en Turquie
C’est le cas notamment de Tom et Misha, deux dauphins remis en liberté en mai 2012 après des années de captivité. Attrapés au large des côtes turques, les cétacés avaient atterri dans un bassin crasseux à Hisarönü, après un bref séjour de formation pour nager avec les touristes, à Kaʂ, rapportait à l’époque la chaîne CNN. Alertés par les conditions insalubres dans lesquelles ils étaient retenus, plusieurs citoyens et activistes du monde entier avaient œuvré à leur libération.
Grâce à l’organisation Born Free, Tom et Misha ont été transportés dans la baie de Gökova où ils ont suivi un entraînement intensif sur plusieurs mois afin d’être capables de se nourrir sans l’aide des humains et de retrouver leur instincts naturels. Ils ont ensuite été relâchés dans la mer avec des balises GPS. Après quelques jours de liberté, ils avaient déjà parcouru une centaine de kilomètres et se dirigeaient vers le lieu de leur capture afin, présume-t-on, d’y retrouver leurs proches.
Des textes non respectés
La Turquie - tout comme la France – est pourtant signataire de la Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage. Un texte qui prohibe la capture, la détention et le transport de ces animaux. Par ailleurs, l'article 3 de la Directive Zoo exige des zoos et delphinariums qu'ils participent "à la recherche dont les avantages bénéficient à la conservation des espèces et/ou à la formation pour l'acquisition de qualifications en matière de conservation et/ou à l'échange d'informations sur la conservation des espèces et/ou, le cas échéant, la reproduction en captivité, au repeuplement et à la réintroduction d'espèces dans les habitats sauvages".
Or, comme le démontre une récente étude menée par l’ONG WDCS, aucun parc marin ne répond à ces exigences, ni en Europe, ni ailleurs dans le monde, “et encore moins à la dernière d’entre elles : le repeuplement et la réintroduction des petits cétacés dans leurs habitats d’origine”, dénonce le site Dauphin libre. Certains pays ont déjà interdit les delphinariums. C’est le cas du Costa Rica, du Chili, du Brésil ou de la Grande-Bretagne.
Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 11 avril 2013

mercredi 10 avril 2013

Invitation à un documentai​re


PROJECTION DE FILM
VENDREDI 12 AVRIL 2013
Date : 12/04/2013 à 20h00
Lieu: Plateforme de Paris, 72 rue Victor Hugo Pantin
La Plateforme de Paris a le plaisir de vous convier à laprojection du film "Musulmans Polonais, l'inattendue rencontre", documentaire
réalisé par William Barylo sur les musulmans de Pologne.
Suivi d'un débat autour du film : Islam et société: le regard sur l'autre
Auteur:William Barylo doctorant à l’EHESS à Paris et
prépare une thèse: “L’Islam, moteur de l’engagement citoyen ?” en socio-anthropologie sur l’engagement
des bénévoles dans les associations de solidarité musulmanes. (Dirigée par Pr. Nilüfer Göle). Il est l’auteur
du reportage “Noirs Marrons, les oubliés du fleuve”sur une minorité ethnique en Guyane Française (2008)
et lauréat du prix Défi Jeunes du Ministère de la Jeunesse et des Sports pour cette initiative.
Résumé du film:
Les musulmans existent également en Pologne. Seulement, la Pologne
présente un contexte des plus particuliers, entre des immigrés venus
de tous horizons, les polonais embrassant l’Islam et surtout ses
familles Tatares installées depuis le XIVe siècle.
Plus qu’un voyage à travers les siècles de l’héritage tatare, au-delà
des défis actuels de la société polonaise, il s’agit d’explorer comment la
Pologne a pu construire de véritables ponts entre les différentes cultures.
Acteurs sociaux, représentants associatifs, croyants Musulmans ou
non ainsi que des chercheurs dessinent à travers les interviews
des pistes pour comprendre cette harmonie sociale.
Il n’est pas seulement questions de Musulmans, mais surtout de
nous-mêmes, et du regard que nous portons sur«l’Autre...»
Lien pour visionner la bande-d'annonce:www.youtube.com/watch?v=RP4XB3VHwBE
VENDREDI 12 AVRIL 2013 à 20h00
La projection aura lieu dans les locaux de la Plateforme de Paris au 72 rue Victor Hugo 93500 Pantin
Veuillez confirmer votre présence par email : info@plateformedeparis.fr
Plateforme de Paris - 72, rue Victor Hugo 93500 -Pantin, Métro 5 « Eglise de Pantin »

appel à l'aide en faveur du patrimoine syrien


 Bonjour,
vous trouverez ci-dessous le descriptif de l'appel lancé par Madame Annick NEVEU-LECLERC, chargé de mission au Louvre et professeur à l'Ecole du Louvre. Sa connaissance exceptionnelle du patrimoine historique syrien et la prise en compte des dégâts irreversibles liés à l'actuelle guerre dans ce pays nous amènent à soutenir l'action d'Annick qui souhaite faire connaître ce patrimoine et aider à sa sauvegarde avant qu'il ne soit trop tard pour les monuments et les hommes.
Je lance donc un appel aux mairies, associations, ONG et organisations de tous ordres afin de pouvoir accueillir sa conférence sur ce sujet. Nous souhaitons que les spectateurs participent à l'action via un prix d'entrée, aussi minime soit-il afin de verser ces recettes à des oeuvres travaillant sur le terrain, Annicke agissant à titre totalement bénévole.
Merci à toutes et tous d'entendre notre appel.

Pour y avoir guidé de nombreux voyages culturels, je connais bien la Syrie… J’y ai des amis et suis sensible à la situation actuelle. C’est pourquoi je voudrais  mettre mes compétences au service des Syriens en souffrance, réfugiés à l’extérieur, réfugiés de l’intérieur. Pour cela  je propose de faire, à titre gracieux, une présentation non politique de l’histoire complexe de ce pays à travers ses monuments.
 Je recherche donc dans toute la France des salles équipées d’un projecteur numérique qui pourront être mises à disposition gratuitement dans le cadre de cette initiative à caractère caritatif (municipalités, associations culturelles, Rotary et Lions Club…).
  Annick Neveux-Leclerc
Chargée de mission au Musée du Louvre
Professeur à l’Ecole du Louvre

PS. La présentation ci-dessous (à l’état de projet encore non abouti) serait divulguée par voie d’affichettes ou de « e-mailing » d’une carte de la Syrie.


SYRIE … un pays trop mal connu

une conférence solidaire ayant pour sujet :

LA SYRIE, DE L’ANTIQUITÉ AU DÉBUT DU XXIème SIÈCLE "

Une position privilégiée au cœur du Croisssant Fertile
Une histoire bouillonnante au cœur des grands civilisations
Une population-mosaïque
Des religions fractionnées en multiples branches

donnée par Annick Neveux-Leclerc
Chargée de mission au Musée du Louvre
et Professeur à l’Ecole du Louvre

… à tel endroit, tel jour, telle heure …

L’entrée et la participation seront libres.
Pour ceux qui souhaiteront contribuer à aider les réfugiés syriens à l’extérieur (Liban, Turquie, Jordanie) ou à l’intérieur de leur propre pays, plusieurs associations caritatives  seront proposées à leur générosité.

TRANSPORT AÉRIEN – Risques de grève chez Turkish Airlines


Ce mercredi à 11h, le Syndicat des travailleurs du transport aérien pourrait annoncer une grève des employés de Turkish Airlines. C'est ce qu’a indiqué hier l'organisation sur son site internet. Le syndicat Hava-İş rassemble 14.000 employés sur les 15.857 que compte la compagnie. Motif de leur mécontentement : le renvoi de 350 salariés qui avaient participé à une mobilisation en mai dernier, laquelle s'opposait justement à l'interdiction du droit de grève. Obligeant Turkish Airlines à annuler 223 vols, cette "grève illégale" selon les mots de la compagnie lui aurait fait perdre deux millions de dollars. Aujourd'hui, le syndicat proteste contre le refus de Turkish Airlines d'entamer des pourparlers à propos de la réembauche des salariés licenciés.
"Puisque l'employeur n'a pas jugé nécessaire d'examiner nos propositions, à partir de maintenant, notre syndicat ne discutera d’aucune initiative qui n’inclut pas la réintégration des 305 travailleurs", déclare le syndicat dans un communiqué. Le ministre des Finances Mehmet Şimşek a toutefois répondu qu’une suspension des vols n'était pas envisageable, rapporte le quotidien Hürriyet Daily News. "Turkish Airlines n'est pas seule. Nous ferons tout ce qu’il faut. C'est une institution très importante pour la sécurité nationale et le tourisme. Nous ne pouvons pas accepter la suspension des vols", a-t-il réagi.
Marlène Alibert (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 10 avril 2013

DOCUMENTAIRE - L’immigration turque en Allemagne... vue par les médias


Présenté en avant-première samedi dernier, le documentaire “Multiculti News” sera diffusé ce soir à 22h55 sur la chaîne TRT-1
A l’occasion de la commémoration du 50ème anniversaire de la première vague d’immigration des travailleurs turcs en Allemagne, les studios de la TRT d’Istanbul accueillaient samedi dernier un grand gala, au cours duquel le documentaire “Multiculti News” (Multikulti Haberler) était projeté en avant-première. En plus de la réalisatrice, Semra Güzel Korver, également productrice-réalisatrice à la TRT, le vice Premier ministre Bülent Arınç et quelques dirigeants de la TRT ont présenté le film.
“Multiculti News” est le second volet de la tétralogie Half a century in Germany, tourné entièrement en Allemagne. En 50 minutes, le documentaire interroge les notions de migration, immigré, médias et islamophobie à travers les témoignages et analyses de journalistes turcs et allemands.
Comment les immigrés turcs sont-ils perçus par les médias allemands ? Quel rôle jouent les médias dans la création des préjugés ? Comment est représenté l’islam dans les media allemands et en quoi cela affecte-t-il les migrants ? Quelles sont les difficultés auxquelles doivent faire face les journalistes d’origine turque dans les médias allemands ?
Premier épisode : Almanya Alamanya
“Multi-cultural” désignait jadis la politique multiculturelle appliquée par les pays occidentaux à l’égard des immigrés, mais c’était aussi le nom d’une radio allemande devenue très populaire, émettant dans 18 langues, dont le turc.
La réalisatrice Semra Güzel Korver
et son équipe (photo presse)
Avec Almanya Alamanya, le premier épisode de la tétralogie, la réalisatrice s’est penchée sur les questions d’identité, de sentiment d’appartenance et de langue auxquelles ont été confrontés les immigrés turcs en Allemagne. Si Multiculti News s’intéresse aux médias, les deux autres épisodes, From Hauptschule to University et We wanted Labor Force We received People, réalisés par Bülent Çubukçu abordent la même question sous l’angle de l’éducation et de l’économie.
La première diffusion de Multiculti News est programmée ce soir à 22h55 sur TRT-1 - et une deuxième le 13 avril à 19h30 sur la même chaîne. Ensuite, le documentaire sera diffusé de manière rotative sur les différentes chaînes de la TRT.
Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 10 avril 2013
DIASPORA TURQUE EN EUROPE – De qui parle-t-on ?
Le quotidien Radikal publiait en première page hier les principaux résultats d’une enquête sur la diaspora turque d’Europe, accompagnés d’une photo de la Tour Eiffel aux couleurs du drapeau turc. Cette enquête, réalisée par le Centre d’études migratoires et politiques de l’université de Hacettepe, a été menée auprès de 2.634 personnes de plus de 14 ans originaires de Turquie dans six pays de l’Union européenne (Allemagne, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Belgique, Autriche). En voici les premiers résultats, tels que livrés par Radikal :
» Quelque cinq millions de personnes originaires de Turquie vivent actuellement en Europe, dont trois millions en Allemagne
» 90% des personnes interrogées vivent depuis 11 ans ou plus en Europe
» 57% y vivent depuis 21 ans ou plus. “Plus de la moitié d’entre eux sont citoyens de l’Union européenne. Il ne faut plus parler de migrants turcs mais de diaspora turque”, explique au quotidien Murat Erdoğan, directeur du Centre de recherches.
» 82,5% disent se sentir intégrés dans la société où ils vivent. Une majorité dit se sentir “chez eux” dans leur pays d’adoption.
» Leurs préférences politiques présentent d’importantes différences selon qu’ils votent en Turquie ou en Europe. Beaucoup votent ainsi à gauche/socialiste/écologistes en Europe mais conservateur/centre-droit en Turquie. “Cela montre que les individus peuvent posséder plus d’une identité politique à la fois. Ce n’est pas un paradoxe mais un choix rationnel”, analyse Murat Erdoğan.
» A la question “Envisagez-vous de vous installer en Turquie dans les 10 prochaines années ?” 22% répondent “Absolument pas”, 23% “Peut-être”, 15% “Je vivrai dans les deux pays”.
» 70% se plaignent de l’existence de discriminations en Europe. 80% se plaignent de l’islamophobie.
» 44% des personnes interrogées disent ne pas penser que la Turquie rejoindra l’Union européenne. 33% pensent le contraire.
Le Centre d’études migratoires et politiques de l’université de Hacettepe (Ankara) organise les 11 et 12 avril une conférence sur "les migrations, l'Islam et la multiculturalité en Europe".
Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 10 avril 2013

ISTANBUL: les murailles de Théodose II


LES MURAILLES DE THÉODOSE II – Un patrimoine en danger ?

En 1985, lorsque la ville d’Istanbul est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, c'est en référence à quatre sites majeurs, dont la muraille de Théodose II. Cette construction monumentale, unique en Europe, a survécu en partie aux outrages des hommes et du temps et pourtant, reste peu connue du public. Après plusieurs tentatives de “restauration” bâclées, les murailles semblent aujourd’hui délaissées par leur propriétaire, la mairie d’Istanbul. Seuls quelques passionnés s’efforcent d’attirer l’attention sur ce patrimoine. Parmi eux, l’architecte Işık Aydemir*, que lepetitjournal.com a rencontré à Ayvansaray, à la jonction des murailles terrestres et de celles de la Corne d’Or.
Lepetitjournal.com d’Istanbul : Pouvez-vous nous tracer ces murailles à grands traits ?
Işık Aydemir (photo personnelle): Leur construction a commencé en 413, sous l’ordre de l’empereur Théodose II. Il s’agit d’un système de fortification unique dont la tradition remonte à l’ancienne Egypte, aux Hittites, à Babylone. Jusqu’à la fin du Moyen-Âge, ces fortifications sont restées les plus sophistiquées du monde. Les murailles construites par Théodose II forment en quelque sorte un triangle. Deux côtés du triangle suivent la mer de Marmara et la Corne d’Or : il s’agit des remparts maritimes. A l’est, reliant la mer de Marmara à la Corne d’Or, s’élèvent les remparts terrestres d’une longueur de sept kilomètres. Les murailles sont en réalité une construction en trois parties successives : une muraille principale de 4,80 mètres de large et de 11 à 14 mètres de haut, 96 tours, 10 portes principales, un avant-mur lui aussi flanqué de tours et un fossé. La muraille – parties terrestre et maritimes réunies – mesure 26 km.
Vue aérienne entre Silivrikapı et Mevlanekapı avec les maraîchers, montrant le triple système de fortification (archives d'İhsan Sarı)
Cette muraille a conservé sa fonction défensive pendant plus d’un millénaire. Que se passe-t-il en 1453, quand les Ottomans conquièrent Constantinople ?
Avec la conquête de la ville, les murailles perdent de leur utilité. L’Empire ottoman s’étendait à l’époque jusqu’à la Hongrie, jusqu’à Belgrade. Mais il était sans doute tellement difficile de les démolir qu’on a laissé le temps et les hommes faire leur œuvre. C’est ainsi qu’elles ont pu résister en partie jusqu’à nos jours. Aujourd’hui encore, elles nous enseignent beaucoup de choses sur l’histoire des systèmes de fortification, surtout avant Vauban. A mon sens, on a donc tout intérêt à les conserver et à les transmettre. C’est un site grandiose, leur silhouette est très importante pour la ville.
Un site grandiose, certes, mais très peu visité et qu’on oublierait presque tellement il est peu mis en valeur…
Effectivement. Les murailles ne figurent quasiment pas dans les itinéraires touristiques. C’est dommage. La municipalité n’a pas su gérer l’urbanisation autour de ces murailles. En réalité, on doit la planification des murailles à un célèbre architecte et urbaniste français, Henri Prost. Atatürk l’avait invité personnellement à Istanbul en 1933. L’idée de Prost était de conserver ces murailles. Il avait prévu d’interdire toutes les constructions sur 500 mètres extra-muros et 200 mètres intra-muros. Ce plan est toujours en vigueur.
Et respecté ?
Respecté dans l’ensemble, même s’il arrive qu’il soit enfreint par la mairie d’Istanbul elle-même et par les diverses instances publiques. Il y a malheureusement des constructions (un gymnase, par exemple) qui touchent la muraille et gâchent sa silhouette. Il y a aussi des baraques, des sortes de bidonvilles le long de la muraille mais qui, selon moi, ne présentent pas beaucoup de problèmes pour sa protection. D’autre part, à l’extra-muros, entre le mur et le fossé, vous avez des maraîchers dont l’histoire remonte à l’époque de Byzance. Cette tradition perdure et je pense qu’elle contribue à la protection des murailles.
Au niveau Topkapı, l'une des portes d'entrée (photo IA)
La muraille n’est donc pas un “no man’s land” comme on l’entend parfois ?
Non, des formes d’habitat perdurent de part et d’autre de la muraille, surtout à hauteur des portes. Par exemple, plusieurs portes de la muraille terrestre sont au cœur de véritables quartiers résidentiels depuis l’époque ottomane : Mevlanakapı, Silivrikapı, Edirnekapı, Topkapı… avec des églises, des mosquées tout autour.
Dans les années 80, 90, début 2000, on est intervenu sur la muraille pour la “restaurer” par endroits. Mais on ne peut pas vraiment parler de “restauration”…
Après 1985, année où Istanbul est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité – en partie grâce à ses murailles – la mairie se met à faire des “restaurations”. Au début, ce n’était pas trop mal. Mais plus cela allait, moins les techniques employées étaient fidèles aux techniques d’origine. A tel point qu’ils en sont venus à faire des “reconstructions” surtout sur les remparts terrestres (Mevlanakapı, Silivrikapı…) Ils ont tout simplement démoli les murailles en mauvais état pour les reconstruire avec des matériaux neufs et des techniques modernes. Ces parties reconstruites sont perdues pour l’histoire. Elles ont perdu leur valeur archéologique, historique, architecturale. Ce ne sont plus les murailles construites par Théodose II.
Au niveau Edirnekapı lors des dernières interventions il y a 4 ou 5 ans (photo IA)
Quel était l’objectif de ces reconstructions s’il ne s’agissait pas de préserver les murailles de Théodose II ?
D’abord, les entrepreneurs ont poussé la mairie à faire ces reconstructions. Et il y avait aussi, peut-être, l’objectif de montrer une forme de grandeur… mais à la manière d’un décor de théâtre. Ces reconstructions ont été très critiquées par les archéologues, les architectes, les ONG… et elles ont donc cessé au milieu des années 2000. On ignore quand et si elles recommenceront un jour.
Des reconstructions tellement critiquées que la muraille a bien failli se retrouver sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité en danger…
Oui, et des spécialistes sont allés jusqu’à dire qu’il fallait déclasser les parties des murailles qui ont été reconstruites.
Ce patrimoine est-il en danger, selon vous?
Oui, c’est un patrimoine en danger. Toutes les grandes villes européennes ont perdu leurs murailles au cours du 19ème siècle. Mais ce patrimoine colossal survit tant bien que mal au cœur d’Istanbul. Il faut donc les transmettre aux générations futures.
Eboulements, agressions… La mauvaise réputation des murailles est-elle méritée ou y a-t-il aussi une part de fantasme autour de ces murailles?
Dans certaines parties, effectivement, elles semblent la mériter. Mais gérer la muraille et ses alentours n’est pas chose facile pour la police et les fonctionnaires de la municipalité. Que faire ? Je pense que c’est à la population qui vit autour des murailles de présenter un certain intérêt pour leur conservation. Il faut former les jeunes, donner des cours dans les écoles primaires pour enseigner la valeur de ce patrimoine.
Propos recueillis par Anne Andlauer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 9 avril 2013
*Réseau Europa Nostra et Université de commerce d’Istanbul
Deux lectures pour aller plus loin :
Franck Dorso, La muraille ignorée ou le paradoxe de l’alliance tourisme-patrimoine en Turquie, Paru dans Téoros, 25-2 | 2006Pérouse, Jean-François (2003), La muraille terrestre d’Istanbul ou l’impossible mémoire urbaine, Rives nord-méditerranéennes, N°16, 2003, pp.27-44.

mardi 9 avril 2013

FORUM DE L'ONU SUR LES FORÊTS – Istanbul, première ville hôte après New York


Organisé à Istanbul, le dixième forum des Nations Unies sur les forêts a débuté hier et se poursuivra jusqu'au 19 avril prochain. Pendant près de deux semaines, les ministres et délégués des 193 pays membres de l'organisation doivent discuter des politiques et coopérations communes sur la question des forêts. C'est de ce forum que sont issus les accords sur la réduction de la déforestation ou la prévention de la dégradation des forêts, par exemple.
Depuis sa création, les réunions se sont exclusivement tenues au siège de l'ONU à New York. Wu Hongbo, secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales à l'ONU, a qualifié de "généreux" le soutien offert par la Turquie en tant que premier pays hôte, ajoutant que l'accueil du forum reflétait son "fort engagement politique en faveur de la coopération internationale".
En Turquie, les surfaces boisées représentent plus de 200.000 km², soit près d'un quart du pays. La protection des forêts est l'un des objectifs affichés du gouvernement turc pour l'échéance de 2023. Le pays fait partie des cinq pays au monde qui augmentent le plus la surface de leurs zones forestières chaque année, selon un communiqué des Nations Unies.
Marlène Alibert (http://www.lepetitjournal.com/istanbul/) mardi 9 avril 2013

İşte haftanın filmlerinden seçtiklerimiz..


Bu hafta 2 yabancı, 2 Türk filmi vizyona sinemaseverlerle buluşacak.08 Nisan 2013 Pazartesi 15:34

İşte haftanın filmlerinden seçtiklerimiz..
Haftanın ilk filmi, Lee Daniels’ın yönettiği ve Zac Efron, Matthew McConaughey, Nicole Kidman ile John Cusack’ın oynadığı Gazeteci Çocuk (The Paperboy), 12 Nisan 2013’de Medyavizyon Film dağıtımıyla Medyavizyon Film tarafından vizyona çıkarılıyor.
Jack Jansen hayatında bir dönüm noktasındadır. Üniversiteden atılmış, kasabasına geri dönmüştür. Babası da bu kasabanın yerel gazetesini çıkarmaktadır. The Miami Time Gazetesi’nde çalışan ağabeyi Ward, Hillary Van Wetter’ın hüküm giydiği davayı araştırmak üzere iş arkadaşı Yardley Acheman’la birlikte çıkagelince, Jack’ten şoförlük yapmasını ister.
Erdem Tepegöz’ün yönettiği ve Jale Arıkan, Rüçhan Çalışkur, Özay Fecht, Dilay Demirok, Remzi Pamukçu, Ergun Kuyucu, Mesude Türkmen, Sencar Sağdıç, Cemal Baykal, Suat Oktay Şenocak, Tevfik Erman Kutlu ile Ali Beyat’ın oynadığı Zerre, 12 Nisan 2013′de Pinema Film dağıtımıyla Kule Film tarafından vizyona çıkarılıyor.
Küçük kızı ve annesi ile hayata tutunan Zeynep, bu büyük Evren’de ne kadar yer kaplar? İşsizlikle dolu bir şehirdeki insanlar, yaşadıkları sorunlar ve hayatları, uçuşan sayısız parçacıklar gibi küçücük müdür?
Atilla Akarsu’nun yönettiği ve Reha Beyoğlu, Orhan Kılıç, Mehmet Tokat ile Özcan Varaylı’nın oynadığı Atatürk’ün Fedaisi Topal Osman: Cumhuriyete Giden Yol, 12 Nisan 2013’de Özen Film dağıtımıyla Karakılıç Film tarafından vizyona çıkarılıyor.
Giresun’lu Osman’ın gönüllü olarak katıldığı Balkan savaşında bacağı sakatlanır ve Topal Osman lâkabını alır. İzmir’in işgâl edilmesinin ardından gönüllü birliklerle Karadeniz bölgesindeki Rum çetelerine karşı mücadele eder. Atatürk’e bir kaç suikast girişimi olunca Ankara’ya çağrılır ve Atatürk’ün korumalığını yapar.
Kirk De Micco ile Chris Sanders’ın yönettiği ve Nicolas Cage, Ryan Reynolds, Emma Stone ile Catherine Keener’ın seslendirdiği animasyon filmCrood’lar (The Croods), 12 Nisan 2013’de Tiglon Film dağıtımıyla Tiglon Film tarafından vizyona çıkarılıyor.
Yaşadıkları mağara depremde yıkıldıktan sonra, Crood’lar yuvaları olan bu kanyondan taşınmak zorunda kalırlar ve ailenin babası Grug’ın önderliğinde bir yolculuğa çıkarlar. Barınabilecekleri yeni bir yer bulmanın ümidiyle ilerleyen Crood’lar bu yolculuk esnasında daha önce bilinmedikleri esrarengiz bir dünyayla karşılaşırlar. Bu yeni dünyada doğa bambaşkadır.

La Turquie acheminera de l’aide en Afrique


la-turquie-acheminera-de-laide-en-afrique-

Le Croissant-Rouge turc, Kızılay, va dépêcher « un navire de charité » transportant de l’aide humanitaire vers l’Afrique.
Le Président du Croissant-Rouge Ahmet Lütfi Akar a déclaré que la Turquie tendrait une main secourable au Niger, au Senegal et en Mauritanie. Akar a également précisé que l’organisation dépêcherait un navire chargé de l’aide humanitaire dans le cadre d’un vaste programme humanitaire. Du sucre, de la nourriture, des vêtements ainsi que des biens de consommation durables seront dans la cargaison, a indiqué le Président de l’organisation.
« Maintenant nous sommes en Somalie. Avec cette ouverture, nous prenons toute l’Afrique dans notre zone d’intérêt. Ce navire symbolise l’ouverture du Croissant-Rouge en Afrique », a-t-il dit.
Date de l'information : 08 Avril 2013 12:44

SOIRÉE CINÉMA CLASSIQUE TURC- Türkân Şoray à l'honneur


Dans le cadre du festival de cinéma IKSV, le cinéma turc classique était à l’honneur hier soir. Une très belle soirée organisée à l’occasion de la restauration du film Vesikalı Yarim par Groupama, pour la 6ème année consécutive, a réuni de très nombreux convives venus découvrir ou redécouvrir l’actrice star Türkân Şoray, ainsi que son partenaire masculin Izzet Gunay.
Vesikalı Yarim, que l’on pourrait traduire par “mon amour de prostituée” a été réalisé par Lütfi Ö. Akad en 1968, et réunissait à l’écran Türkân Şoray, déjà très célèbre à cette époque et Izzet Gunay, jeune premier des années 60. Cette histoire d’un amour impossible, entre une très belle femme qui vend ses charmes et un jeune marchand de fruits naïf et romantique nous transporte dans les années 60, et pendant presque deux heures, au son d’une musique traditionnelle, le charme des personnages, et leur jeu d’acteur un peu surjoué et désuet aujourd’hui, nous emplit d’émotion. Le film a été très applaudi par l’ensemble des spectateurs, émus de revoir leur patrimoine cinématographique ainsi restauré et sauvegardé, car cette soirée était l’occasion avant tout de célébrer les travaux de restauration des vieux films mis en oeuvre par Sami Şekeroǧlu, l’un des professeurs de cinéma émérite de l’université des beaux-arts Mimar Sinan, grâce au soutien de Groupama.
Pour tous ceux qui ne la connaissent pas, Türkân Şoray est l'une des plus célèbres actrices turques. Depuis ses débuts à 15 ans dans les années 1960, elle est apparue dans plus de 200 films, dont de nombreux premiers rôles, et a collectionné les prix dans les festivals nationaux et internationaux. Elle reste l’une des principales interprètes de la période dite “Yesilçam”. Surnommée "la Sultane", elle peut se prévaloir de très nombreux fans dévoués à travers la Turquie et dans toutes les générations.
La projection du film à l'université Mimar Sinan a été précédée d’un cocktail qui réunissait de nombreuses personnalités prestigieuses dont l’Ambassadeur de France Laurent Bili, le Consul général de France Hervé Magro et son épouse, le recteur adjoint de l’université de Galatasaray Jean-Jacques Paul et son épouqz, le directeur général de Groupama Ramazan Ülger ainsi que la directrice adjointe française Elisabeth Gehringer, la directrice du festival IKSV Azize Tan, des intellectuels et de très nombreuses autres personnes du monde du cinéma turc. Lors du discours précédant la projection du film, le professeur de cinéma Sami Şekeroǧlu a rappelé aux invités que “le système de restauration des vieux films est très développé en Turquie et est l’un des meilleurs du monde. Six grands classiques ont déjà été restaurés et il en reste encore 10.000 qui attendent de l’être un jour, et qui sont gardés en attendant dans les sous-sols de l’université.”
Quelques photos retraçant la soirée du lundi 8 avril :

“LE ROUTARD” – Le célèbre guide de voyage fête ses 40 ans à Istanbul


Philippe Gloaguen est le co-fondateur et le propriétaire du célèbre Guide du Routard. A l’occasion des 40 ans du guide, il est venu à Istanbul la semaine dernière pour célébrer cet anniversaire. Il revient avec nous sur les débuts de cette aventure…
Lepetitjournal.com d’Istanbul : Pourquoi avoir choisi Istanbul pour célébrer les 40 ans du Guide du Routard ?
Philippe Gloaguen
(photo FF) : Le Guide du Routard est né en avril 1973. En 1972, mon ami Michel Duval et moi sommes venus en stop jusqu’à Istanbul afin de continuer ensuite sur la route des Indes. C’était le parcours classique de l’époque : Katmandou, Inde, Sri Lanka... Istanbul était donc notre camp de base en quelque sorte. On allait au Pudding Shop, un petit établissement où l’on mangeait pour pas cher. On dormait dehors dans un parc - aujourd’hui un parking pour autobus. C’était le début du Guide du Routard. Aujourd’hui, nous avons invité quelques journalistes français à revenir sur les lieux où cette aventure est née.
Êtes-vous revenus à Istanbul entre temps ?
Oui, bien sûr, j’ai dû revenir une quinzaine de fois. J’aime beaucoup cette ville, son ambiance générale, l’accueil des Turcs… Je les trouve sympathiques et industrieux. La Turquie devrait être un exemple pour le Moyen-Orient.
Préparez-vous quelque chose de particulier pour cet anniversaire ?
On va sortir en septembre un livre de photos qui rassemble les 1.200 coups de cœur du Routard. Il comportera entre autres les meilleurs plans, lieux et paysages découverts en quarante ans de voyages.
Que retenez-vous de ces 40 années ?
C’est d’abord une grande surprise que le Routard existe encore, parce qu’il a eu beaucoup de mal à naître. Avant d’être édités, nous avons été refusés par 19 maisons d’édition. Aujourd’hui, le guide fait vivre une centaine de personnes.
Vous revendiquez la paternité du terme “routard”, pour quelles raisons ?
Dans les années 70, le terme n’était pas beaucoup employé, on parlait plutôt d’“autostoppeurs” ou de “hippies”. “Routard”, c’est un surnom que j’avais lorsque je travaillais pour le magazine Actuel. A l’époque, le rédacteur en chef ne se souvenait jamais de mon nom donc il m’appelait “le routard”, et c’est resté. Il était donc naturel de nommer le guide ainsi.
Êtes-vous toujours un “routard” ?
Non, plus vraiment. Enfin, un peu. Pour être un routard, il ne faut pas de diplôme. C’est un état d’esprit. Que l’on soit riche ou plus modeste, le point commun c’est la liberté dans le voyage.
Est-ce que la crise économique vous fait vendre plus de guides ?
En règle générale, oui. Comme l’image du Routard est le voyage pas cher, et que la crise entraîne une baisse de la concurrence, on observe une hausse des ventes, probablement due au rapport qualité/prix. La crise nous profite, comme c’était le cas pendant la guerre du Golfe, ou en 83… Mais la crise n’est bonne pour personne et je préférerais qu’il n’y en ait pas. L’ambiance est morose et certaines personnes souffrent. D’autant plus que je n’ai pas besoin d’elle pour vendre des guides !
Propos recueillis par Fanny Fontan (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 9 avril 2013

lundi 8 avril 2013

appel à l'aide en faveur du patrimoine syrien


 Bonjour,
vous trouverez ci-dessous le descriptif de l'appel lancé par Madame Annick NEVEU-LECLERC, chargé de mission au Louvre et professeur à l'Ecole du Louvre. Sa connaissance exceptionnelle du patrimoine historique syrien et la prise en compte des dégâts irreversibles liés à l'actuelle guerre dans ce pays nous amènent à soutenir l'action d'Annick qui souhaite faire connaître ce patrimoine et aider à sa sauvegarde avant qu'il ne soit trop tard pour les monuments et les hommes.
Je lance donc un appel aux mairies, associations, ONG et organisations de tous ordres afin de pouvoir accueillir sa conférence sur ce sujet. Nous souhaitons que les spectateurs participent à l'action via un prix d'entrée, aussi minime soit-il afin de verser ces recettes à des oeuvres travaillant sur le terrain, Annicke agissant à titre totalement bénévole.
Merci à toutes et tous d'entendre notre appel.

Pour y avoir guidé de nombreux voyages culturels, je connais bien la Syrie… J’y ai des amis et suis sensible à la situation actuelle. C’est pourquoi je voudrais  mettre mes compétences au service des Syriens en souffrance, réfugiés à l’extérieur, réfugiés de l’intérieur. Pour cela  je propose de faire, à titre gracieux, une présentation non politique de l’histoire complexe de ce pays à travers ses monuments.
 Je recherche donc dans toute la France des salles équipées d’un projecteur numérique qui pourront être mises à disposition gratuitement dans le cadre de cette initiative à caractère caritatif (municipalités, associations culturelles, Rotary et Lions Club…).
  Annick Neveux-Leclerc
Chargée de mission au Musée du Louvre
Professeur à l’Ecole du Louvre

PS. La présentation ci-dessous (à l’état de projet encore non abouti) serait divulguée par voie d’affichettes ou de « e-mailing » d’une carte de la Syrie.


SYRIE … un pays trop mal connu

une conférence solidaire ayant pour sujet :

LA SYRIE, DE L’ANTIQUITÉ AU DÉBUT DU XXIème SIÈCLE "

Une position privilégiée au cœur du Croisssant Fertile
Une histoire bouillonnante au cœur des grands civilisations
Une population-mosaïque
Des religions fractionnées en multiples branches

donnée par Annick Neveux-Leclerc
Chargée de mission au Musée du Louvre
et Professeur à l’Ecole du Louvre

… à tel endroit, tel jour, telle heure …

L’entrée et la participation seront libres.
Pour ceux qui souhaiteront contribuer à aider les réfugiés syriens à l’extérieur (Liban, Turquie, Jordanie) ou à l’intérieur de leur propre pays, plusieurs associations caritatives  seront proposées à leur générosité.

Yunus Emre'nin 17 yeni şiiri keşfedildi


Yüzyıllar önce yaşadı ama gönüllerdeki yerini koruyor.06 Nisan 2013 Cumartesi 13:22
Şiirleri asırlardır dillerden düşmeyen ünlü halk şairi Yunus Emre'nin yeni şiirleri keşfedildi.

Şairin hiçbir yerde yayınlanmayan 17 şiiri literatüre girmeyi bekliyor.

"Yine ben aşık oldum.
Yine ben bendekine.
Gayri kimesne değil.
Can ile tendekine."


YUNUS EMRE'NİN 17 ŞİİRİ KEŞFEDİLDİ
Yukarıdaki şiir Yunus Emre'ye ait. Ancak bu zamana kadar hiç gün yüzüne çıkmamıştı. Bunun gibi ünlü şairin hiçbir yerde yayınlanmamış 17 şiiri daha keşfedildi.

Ahi Evran Üniversitesi Fen Edebiyat Fak. Türk Dili ve Edeb. Öğr. Ü. Prof. Dr. Mehmet Fatih Köksal yeni şiirlerin nasıl keşfedildiğini şu sözlerle anlattı:
“İstanbul'dan bir sahaftan aldığım bir grup el yazması kitaptan biri de Yunus Emre Divanı idi. Yapılan yayınlarla bu şiirleri tek tek karşılaştırdım ve bu karşılaştırma sonucunda 17 şiirin bu güne kadar yapılan Yunus Emre yayınlarının hiçbirinde olmadığını tespit ettim."

Keşfedilen şiirlerin üslubu şüpheye yer vermiyor.

Yunus Emre, Nabi, Fuzuli, Şeyh Galip, Nesimi gibi şairlerin kendine has üslubunun olduğuna dikkat çeken Köksal, “Bu üslup kendini hemen ele verir." dedi.

Yeni şiirler tanıtımı yapılarak literatüre girmesi sağlanacak.

Şiirlerin bilimsel bir dergide en kısa zamanda yayınlayarak tüm dünyaya tanıtılması planlanıyor.

YUNUS EMRE KİMDİR?
Yunus Emre (1240 - 1321), Anadolu'da Türkçe şiirin öncüsü olan mutasavvıf bir halk şairidir. Büyük bir Türk düşünürüdür.

Yaşam Boyu Başarı Ödülü sahibini buldu

"Yaşam Boyu Başarı Ödülü" sinemanın usta yönetmeni Costa-Gavras'a verildi.08 Nisan 2013 Pazartesi 00:25
Yaşam Boyu Başarı Ödülü sahibini buldu
İstanbul Kültür ve Sanat Vakfı (İKSV) tarafından Akbank sponsorluğunda gerçekleştirilen 32. İstanbul Film Festivali'nin "Yaşam Boyu Başarı Ödülü", politik sinemanın usta yönetmeni Costa-Gavras'a verildi.
İKSV'den yapılan açıklamaya göre, festival kapsamında İstanbul'da bulunan Costa-Gavras, ödülünü "Akbank Galaları" bölümünde yer alan son filmi "Capital / Kapital"in Atlas sinemasındaki gösteriminden önce İstanbul Film Festivali Direktörü Azize Tan'dan aldı.
Festivalde yer almaktan ve ödüle layık görülmekten duyduğu memnuniyeti dile getiren Costa-Gavras, filmin ardından Akbank Sanat'ta, Alin Taşçıyan moderatörlüğünde sinema dersi verdi.
Usta yönetmen, Stephane Osmont'un kitabından uyarladığı son filmi Kapital'de, Avrupa'nın en büyük bankasının yeni yönetim kurulu başkanı olunca para dünyasının efendisi haline gelen Marc Tourneuil'in önlenemez yükselişini anlatıyor.
Festival programında "Akbank Galaları"nda yer alan Kapital filminin son gösterimi Rexx Sineması'nda yapılacak

POLÉMIQUE – Un navire chargé d’amiante en route pour être démantelé en Turquie ?


Un ancien navire de croisière chargé de déchets dangereux et d'amiante serait en route vers la Turquie "en toute illégalité" afin d'y être démantelé, dénonce l'association Robin des Bois dans un communiqué repris ce week-end par la plupart des journaux turcs.
Selon cette ONG environnementaliste, le navire Atlantic Star construit en 1984 serait resté désaffecté à Marseille pendant plus de deux ans. Il aurait quitté les quais de Marseille le 19 mars pour démolition. “Le convoi, dès le 22 mars, annonce se diriger vers Port-Saïd, porte d’entrée du canal de Suez et tremplin pour la démolition sur les plages d’Alang, en Inde. Les autorités et les associations indiennes sont alertées par Robin des Bois. Début avril, le vent tourne à nouveau, le convoi se dirigerait vers Aliağa en Turquie”, affirme l’association, qui ajoute que “le départ de l’Atlantic Star n’a pas fait l’objet de notification en application de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et de leur élimination.”
Le paquebot a appartenu à l'armateur espagnol Pullmantur, filiale de la compagnie américaine Royal Caribbean Cruise Line (RCCL). Mais fin décembre 2012, selon Robin des Bois, il a été repris par STX France “pour faciliter la commande aux chantiers de Saint-Nazaire d’un nouveau méga paquebot de la famille des Oasis.”
L’ONG souligne que l’exportation de l’Atlantic Star dans un pays de l’OCDE devrait, selon le droit français et européen, être précédée d’un désamiantage préalable ou d’une notification dans le cadre de la convention de Bâle et d’un inventaire quantifié et cartographié des matières dangereuses embarquées. “A défaut, cette exportation de déchets pourrait être refusée à son arrivée en Turquie et faire l’objet d’un examen attentif de la part des juridictions et des douanes françaises”, assure l’ONG.

Le quartier de Galata et son histoire juive


Comme toutes les minorités qui cohabitent sur les bords du Bosphore, la population juive a marqué de son empreinte l’urbanisme de certains quartiers. L’histoire des juifs d’Istanbul se construit essentiellement dans ceux de Galata et Hasköy. Au travers de quelques monuments de Galata, retraçons une petite histoire de ces juifs stambouliotes…
La galerie d’art Schneider Temple
Situé dans une petite ruelle, non loin des escaliers de Camondo (voir ci-dessous), seule l’étoile de David gravée au-dessus de l’entrée permet de reconnaître le bâtiment. Cette ancienne synagogue ashkénaze, qui était initialement un atelier de tailleur, a été transformée en galerie d’art en 2001. Elle accueille chaque mois des artistes de tous horizons.
Photo AD
L’ancien lieu de culte a cessé de fonctionner en 1964 et ne servait plus depuis. La population juive d’Istanbul a beaucoup diminué au cours du 20ème siècle et avec elle, les besoins en lieux de culte. "Il y a actuellement une vingtaine de synagogues en activité mais de nombreux lieux de culte sont laissés à l’abandon", regrette Sylvio Ovadya, président de la Communauté juive de Turquie de 2009 à 2011.
Pour conserver ce patrimoine culturel et historique, quelques projets voient le jour. "Cette galerie d’art a été financée par la communauté ashkénaze", explique au petitjournal.com d’Istanbul Izel Rosental, dessinateur stambouliote à l’initiative de ce centre culturel.
Les ashkénazes sont arrivés d’Europe de l’est en Turquie à partir du XVIIème siècle. Les différences entre les communautés restent importantes. Pour le dessinateur, qui est juif ashkénaze, "les modes de vies divergent entre les différentes communautés juives".
Adresse: Felek Sokak No.1, Karaköy, (0212) 249 01 50
Web: www.schneidertempel.com/english.html
Ouverture : Lundi-vendredi, 10h30-17h; fermé le samedi; dimanche, midi-16h
Les escaliers de Camondo
Ces escaliers de style art-nouveau (situés dans la rue des Banques/Bankalar caddesi de Karaköy) sont l’héritage d’une famille de banquiers juifs séfarades : les Camondo. Chassés d’Espagne pendant l’Inquisition au XVème siècle, ils se réfugient en Italie puis à Constantinople. Cet exil forcé fut le sort partagé par de nombreux séfarades. Ils auraient été 120.000 à quitter l’Espagne et 90.000 à être accueillis dans l’Empire ottoman par le sultan Bayezid II.
Photo AD
Les séfarades représentent de nos jours la majorité des juifs de Turquie. Sur les 18.000 juifs stambouliotes, plus de 17.000 font partis de cette communauté.
La famille Camondo a activement participé à la modernisation du système bancaire turc. Leur maison, sur l’entrée de la Corne d’or, a récemment été rénovée ainsi que la tombe du célèbre Comte Abraham Camondo, qui se trouve au cimetière juif de Hasköy.
La synagogue Neve Shalom
Cette synagogue est l’un des plus grands lieux de culte séfarade d’Istanbul. "La communauté juive d’Istanbul n’est pas très pratiquante. Une petite minorité, d’environ 5 %, suit fidèlement les règles religieuses", explique Sylvio Ovadya.
Photo Cybermacs, Flickr/CC
Neve Shalom a été victime de trois attentats en 1986, 1997 et 2003. Des cérémonies y sont toujours célébrées. "Dans l’ensemble, nous n’avons pas de problèmes particuliers. Les clichés sur les juifs sont résistants” regrette simplement l’ancien président de la communauté juive de Turquie.
Revenant sur la vision du judaïsme dans la société, il confie qu’un "amalgame est fait avec Israël alors que tous les juifs vivant ici sont turcs avant tout.” Cette vision a “exacerbé les tensions lors de la guerre à Gaza, en 2008 et 2009 où l’antisémitisme a connu un regain à Istanbul", selon Sylvio Ovadya. L’impact sur la communauté juive de l’arraisonnement du Mavi Marmara, en 2010, a été moindre que lors du conflit de Gaza, observe-t-il toutefois.
Adresse : Bereketzade Mh., Büyük Hendek Cd No:61, Beyoğlu.
Pour visiter la synagogue, s’adresser au Grand rabbinat.
Synagogue ashkénaze
C’est la dernière synagogue ashkénaze en activité d’Istanbul. Les ashkénazes sont une minorité juive de près de 300 membres dans la ville. D’autres petites communautés survivent comme les karaïtes, qui sont près de 150 et qui sont concentrés dans le quartier de Hasköy.
Photo Cybermacs, Flickr/CC
Tous les courants juifs présents en Turquie ne cessent de perdre des membres avec, entre autres, le départ de familles en Israël et les mariages mixtes. Des mariages qui, selon l’ancien président de la communauté des juifs de Turquie, représentent 25% des mariages de la communauté. "Juifs ou musulmans, nous sommes tous turcs ", tient cependant à ajouter et Sylvio Ovadya, l’ancien président de la communauté juive d’Istanbul.
Adresse : Yusekkaldirim Sok No 37
Pour visiter la synagogue,
s’adresser au Grand rabbinat.
Aurélie Darblade (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 8 avril 2013
Pour en apprendre encore plus sur les liens forts qui unissent la Turquie et les juifs, rendez-vous au musée juif : 500. Yıl Türk Musevileri Müzesi Arap Cami Mh., Perçemli Sk No:1, Beyoğlu

UNION EUROPÉENNE – La Turquie hausse le ton contre la politique de visas


L'épineuse question de la levée des visas pour les ressortissants turcs vers l'Union européenne revient une nouvelle fois sur le devant de la scène. Le président Abdullah Gül a récemment exprimé son mécontentement à l’égard des instances européennes en insistant sur les conséquences économiques des restrictions.
"Les procédures de visas sont malheureusement trop lentes et c’est une grande injustice", a déclaré Abdullah Gül jeudi dernier lors d'un forum d'affaires turco-lituanien à Vilnius. Le président turc a dénoncé l'absence d'un protocole d'exemption des visas entre l'UE et la Turquie, réclamé depuis longtemps par le gouvernement d’Ankara. Selon le chef d’Etat, cité par l’agence Anadolu, il s’agit d’une lacune pour l’UE de ne pas signer un accord d’exemption de visas avec une grande économie comme la Turquie quand on le signe avec le Brésil, qui est un pays d’Amérique latine, et avec les pays qui n’ont pas encore entamé les négociations d’adhésion."
Profitant de ce forum en Lituanie, il a appelé les responsables du pays à porter ce sujet lorsque Vilnius assurera la présidence tournante de l'UE, de juillet à décembre 2013. Le président turc a également appelé de ses vœux l’ouverture de nouveaux chapitres de négociation lors de cette présidence lituanienne.
Crédit photo Ian Usher (Flickr,CC)
Un débat au cœur des préoccupations économiques
Selon le dirigeant turc, la politique de visas de l'Union européenne affecte directement les citoyens turcs faisant affaire avec l’UE. La Turquie est membre de l'Union douanière, a rappelé Adbullah Gül, les produits turcs peuvent donc circuler librement dans la région alors que les propriétaires et producteurs de ces produits ne le peuvent pas. Un paradoxe également souligné par Ziya Müezzinoğlu, ancien ambassadeur et ministre, président de la Fondation Turquie-Europe, dans une récente interview au petitjournal.com d’Istanbul. "La Turquie peut contribuer, avec sa jeunesse, sa croissance, ses initiatives, au rétablissement économique de l’Europe. Elle pourrait aussi renforcer l’UE d’un point de vue politique", explique-t-il.
Selon l'ancien ministre, les raisons qui poussent l'UE à rester stricte en matière de délivrance de visas ne sont pas qu'économiques. "Certains prétendent que si les Turcs n’ont plus besoin de visas, ils se précipiteront vers l’Europe et les emplois des Européens. Elle (la Turquie, ndlr) a fait de gros progrès pour combattre le chômage, qui s’établit aujourd’hui à 9%, c’est-à-dire un taux proche voire inférieur à ce qu’on observe ailleurs en Europe. Je pense donc qu’il faut chercher les véritables raisons ailleurs. L’une d’elles, c’est la crainte qu’inspirent les migrants qui transitent par la Turquie pour rejoindre l’Europe", argumente-t-il.
La Turquie renforce les droits des migrants
Le jour où le président turc manifestait son mécontentement à Vilnius, la Turquie adoptait justement une loi renforçant les droits des migrants, une initiative immédiatement saluée par l’UE. Pour combler le flou juridique qui dominait jusqu'alors, le texte prévoit le droit pour tout étranger en passe d'être expulsé de déposer un recours et de bénéficier d'un avocat commis d'office. Le Parlement n'a en revanche pas créé de véritable statut de réfugiés pour les demandeurs d'asile : le pays craint en effet de devoir assumer seul l'accueil des flux migratoires venant de l'Irak ou de Syrie, entre autres.
Le nouveau texte permet également aux individus qui ne sont citoyens d'aucun pays d'obtenir une carte d'identité d'individu apatride en Turquie. Enfin, les étrangers séjournant depuis huit ans en Turquie avec un permis de séjour pourront se voir délivrer un permis de résidence permanent. “La Commission a confiance dans le fait qu’une fois entrée en application, cette loi répondra à plusieurs problèmes identifiés dans la feuille de route de la commission pour la libéralisation des visas” avec la Turquie, ont réagi les commissaires européens Stefan Füle (élargissement) et Cecilia Malmström (affaires intérieures).
Marlène Alibert (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 8 avril 2013