jeudi 27 juin 2013

“'Yavuz' kalacak, 'Pir Sultan Abdal' gelecek“

AKP hükümeti, son dönemde Alevilerin kendilerine yönelik tepkilerini dindirmek için yeniden harekete geçti. Alevi açılımında yeni perde açan AKP hükümeti 3. köprüye "Yavuz Sultan Selim' isminin verilmesi kararından ise vazgeçmeyecek. Ancak Alevilerin tepkilerini azaltmak için Pir Sultan Abdal ve Hacı Bektaş-ı Veli isimlerinin üniversitelere verilmesi planlanıyor.

26 Haziran 2013 Çarşamba 16:05

“'Yavuz' kalacak, 'Pir Sultan Abdal' gelecek“

İSTANBUL- Başbakan Recep Tayyip Erdoğan’ın talimatıyla birlikte Alevi açılımında ikinci perde açıldı. Başbakan Yardımcısı Bekir Bozdağ başkanlığındaki heyet çalışmalara başladı. İkinci aşamadaki ilk çalışma, Alevi açılımına dair bugüne kadar yapılanların dosya haline getirilmesi olacak.

Dosyada düzenlenen Alevi çalıştayları, Madımak Oteli'nin kültür merkezi haline getirilmesi, Alevi klasiklerini Türkçeye çevrilmesi, Din Kültürü ve Ahlak Bilgisi ders kitabına Alevilik ve Bektaşilikle ilgili bölümler eklenmesi gibi konulara yer verilecek.

Bu dosyanın Başbakan Recep Tayyip Erdoğan ile birlikte değerlendirilmesinin ardından yeni yol haritası belirlenecek.

Tunceli Üniversitesi'nin adı 'Pir Sultan Abdal Üniversitesi' olarak değiştirilecek. Türkiye genelinde Alevi önderlerinin isimlerinin yaygınlaştırılması da planlanıyor.

Başbakan Recep Tayyip Erdoğan’ın talimatı ile Başbakan Yardımcısı Bekir Bozdağ Alevi açılımına dair çalışmalara başladı. Çalışma sonucu Nevşehir Üniversitesi'nin adının "Hacı Bektaş-ı Veli Üniversitesi", Tunceli Üniversitesi'nin adının ise "Pir Sultan Abdal Üniversitesi" olarak değiştirilmesi gündemde. Türkiye genelinde Alevi önderlerinin isimlerinin yaygınlaştırılması da planlanıyor.

İkinci aşamadaki ilk çalışma, Alevi açılımına dair bugüne kadar yapılanların dosya haline getirilmesi olacak.

Dosyada düzenlenen Alevi çalıştayları, Madımak Oteli'nin kültür merkezi haline getirilmesi, Alevi klasiklerini Türkçeye çevrilmesi, Din Kültürü ve Ahlak Bilgisi ders kitabına Alevilik ve Bektaşilikle ilgili bölümler eklenmesi gibi konulara yer verilecek.

Bu dosyanın Başbakan Recep Tayyip Erdoğan ile birlikte değerlendirilmesinin ardından yeni yol haritası belirlenecek.


'YAVUZ'DAN GERİ ADIM YOK


Ancak İstanbul'a yapılacak üçüncü köprüye "Yavuz Sultan Selim" adının verilmesi konusunda ise geri adım atılmayacağı belirtiliyor.

Öte yandan, Alevi dedelere maaş düzenlemesi üzerinde çalışılmıyor çünkü Alevi önderleri bu konuya sıcak bakmıyor.

Ayrıca cemevlerinin statüsü ile ilgili olarak uygun bir formül de aranıyor.

#OCCUPYGEZI – Twitter refuse de collaborer avec le gouvernement turc

Le ministre de la Communication, Binali Yıldırım, a indiqué hier que Twitter avait refusé de coopérer avec les autorités turques au moment des manifestations antigouvernementales des dernières semaines. A l'inverse de Facebook, qui aurait répondu favorablement à la requête du gouvernement turc, selon le ministre.
Une information vigoureusement démentie par la compagnie dirigée par Mark Zuckerberg, qui a rappelé hier dans un communiqué que Facebook"rejetait systématiquement les demandes des autorités turques […] à moins qu'une vie soit en jeu." Et d'ajouter : "Nous nous inquiétons du projet de loi qui pourrait contraindre les compagnies internet à livrer des informations personnelles aux autorités turques." Le ministre de l'Intérieur Muammer Güler avait annoncé le 17 juin dernier que le gouvernement travailler à l'élaboration d'une loi permettant de poursuivre les internautes publiant des messages diffamant ou incitant à la révolte sur les réseaux sociaux.
Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/Istanbul) jeudi 27 juin 2013

APRÈS LES MANIFESTATIONS – La démocratie des parcs

Depuis que la police a évacué le parc de Taksim, le 15 juin, les manifestants se retrouvent tous les soirs de 21h à minuit dans les autres parcs de la ville, et dans les parcs d'autres villes du pays, pour former des "assemblées". Une façon de continuer à se faire entendre mais aussi une tentative de capitaliser sur l'énergie née à Taksim pour la transformer en une force politique.
Les amis, je vous rappelle les règles : pas de slogans, pas d'applaudissements. Pour approuver, on agite les mains en l'air. Pour protester, on croise les poignets. Chacun a deux minutes pour s'exprimer. Compris ?” Quelque 500 paires de mains s'agitent dans l'amphithéâtre du parc Abbasağa de Besiktas. Depuis que la police a évacué et bloqué l'accès au parc Gezi de Taksim, le 15 juin, 48 parcs d'Istanbul et 26 autres en Turquie accueillent chaque soir dès 21h des "forums" ou "assemblées" d'opposants au gouvernement. “A Gezi, on s'efforçait d'organiser la cohabitation pacifique de milliers de personnes. On agissait au jour le jour", résume Utku, un étudiant en ingénierie. "Dans les parcs, on essaye de transformer cette énergie en une force politique. C'est une expérience de démocratie directe. On est ici pour changer le système, même si ça doit prendre des mois.”
Sur la scène éclairée d'un unique projecteur, les orateurs se succèdent. "Soyez concrets, faites des propositions", encourage le modérateur. "On ne doit pas se séparer, on gagnera à l'usure. Je soutiens l'idée d'un grand rassemblement chaque samedi à 19h pour rendre hommage aux victimes”, commence une jeune femme. Mains en l'air. "Mais est-ce qu'on doit forcément se retrouver à Taksim ? On pourrait alterner : une fois à Taksim, une fois dans un autre endroit menacé par la politique du gouvernement", poursuit-elle. Poignets croisés. "Taksim est partout, la résistance est partout !" proteste une voix dans la pénombre. Le modérateur intervient : "Pas de slogans, pensez aux voisins."
Photo Parkmeclisi
Objectif : les élections locales
Mais ce 24 juin, les esprits sont échauffés. Quelques heures plus tôt, un juge a libéré le policier accusé d'avoir tué d'une balle dans la tête Ethem Sarısülük. Ce manifestant de 26 ans, blessé le 1er juin à Ankara, est mort le 14. Le policier a plaidé la légitime défense et reste libre jusqu'à l'ouverture du procès. "Comment voulez-vous qu'on fasse confiance à la justice ?" soupire Didem Kiriş, 25 ans. L'étudiante en arts du spectacle évoque la promesse du gouvernement de "ne pas toucher" au parc Gezi tant que les procès contre sa destruction n'auront pas abouti.
Sur la scène d'Abbasağa, rares sont ceux qui mentionnent encore les arbres de ce petit parc. "L'objectif, les amis, ce sont les élections locales" de mars 2014, martèle Elif, une architecte, comme beaucoup de ceux qui prennent le micro. "Il faut que l'un de nous gagne la mairie d'Istanbul. Pourquoi ne pas fonder un parti et présenter un candidat ?" propose-t-elle. Réaction mitigée du public. "On n'a pas le temps de fonder un parti ou de choisir un candidat", observe Kerem, chercheur à l'université technique d'Istanbul. "On devrait plutôt rédiger un programme avec des demandes concrètes et le faire accepter par l'un des partis d'opposition. Ni ONG ni parti politique, constituons un front démocratique !" s'emballe-t-il, sous les applaudissements muets de l'audience et sous les regards de bronze des douze statues d'intellectuels plantées autour de l'amphithéâtre.
Ne pas être élitistes”
Fatigués par plus de trois semaines de contestation mais pas à court d'humour, les manifestants couvrent les bouches des statues de masques en tissu, protections rudimentaires contre les gaz lacrymogènes. "On devra peut-être les emprunter bientôt", plaisante Ersin, 28 ans. Certains des participants photographient la scène avec leur téléphone, puis partagent sur Twitter ou Facebook. "Sans les réseaux sociaux, notre mouvement n'en serait jamais arrivé là. On les utilise désormais pour annoncer les forums, partager les compte-rendus de chaque forum, lancer des appels à la mobilisation... Pas étonnant que le gouvernement veuille encadrer l'usage des réseaux sociaux", observe le jeune homme.
"Internet, c'est bien, mais il faut essayer de convaincre ceux qui ne pensent pas comme nous de participer aux forums", insiste un homme à la moustache blanche, qui dit avoir 58 ans. "Croyez-en mon expérience de vieux manifestant: la politique n'est pas un hobby, c'est une lutte de tous les jours pour convaincre. Dans les bus, dans la rue... sans insulter, sans mépriser, parlez !" Un grand gaillard le remercie. "Il faut se garder d'être élitistes et d'accuser les partisans de l'AKP (Parti de la justice et du développement, ndlr) d'être des villageois arriérés dont le gouvernement achèterait les voix avec des pâtes et du charbon au moment des élections. La Turquie mérite mieux que ces jeux mesquins. Elle mérite une vraie démocratie. Je veux croire qu'elle est en train de naître dans ces parcs." Il est 23h10. Le public applaudit à tout rompre.
Anne Andlauer (http://lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 27 juin 2013

TURQUIE:Deux universités renommées d'après des figures de la communauté alévie

APAISEMENT ? – 

Le gouvernement a décidé de rebaptiser deux universités turques avec des grands noms de la communauté alévie, qui représenterait un cinquième de la population du pays. Ainsi, l'université de Nevşehir s'appellera désormais l'université de Hacı Bektaş Veli, du nom de celui qui a fondé la confrérie des Bektachis au 13ème siècle. Et celle de Tunceli va devenir l'université de Pir Sultan Abdal, un poète renommé du 16ème siècle.
Cette décision intervient quelques semaines après l'émoi suscité dans cette communauté par l'annonce que le troisième pont sur le Bosphore porterait le nom du sultan Yavuz Selim, responsable de la mort de dizaines de milliers d'Alévis. Le gouvernement a aussi récemment annoncé que des chapitres sur la foi alévie seraient incorporés aux manuels scolaires des collégiens. Il a en outre été décidé que l'hôtel Madımak de Sivas, dans lequel 37 personnes dont une très large majorité d'alévis avaient perdu la vie en 1993, à la suite d'un incendie criminel, serait transformé en musée.
Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 27 juin 2013

envie d'avoir une résidence en Turquie ? contactez Ünal AYKAC

21/06/2013 - Ismail Aykac , Supply Chain Manager and Lean Expert at Schneider Electric

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mercredi 26 juin 2013

Turkish director Osman Sınav attends Skopje festival

SKOPJE - Anatolia News Agency

Director and producer Osman Sınav attends the gala screening of his film. AA Photo
Director and producer Osman Sınav attends the gala screening of his film. AA Photo
Renowned Turkish producer and director Osman Sınav’s film “Uzun Hikaye” (A Long Story) was screened on June 23 as part of the Skopje Summer Festival, organized in the Macedonian capital.

The screening of the film, held in Sulu Han in the city’s historic bazaar, drew great interest. Sınav, who was also present during the gala screening, said, “Just like its title, this film is the one that I had been waiting for a long time and it is the most perfect film of my professional life. Because artists feel the lack of something in every work they create. I felt the same but ‘Uzun Hikaye’ is perfect for me and it is the story of a Balkan character in Anatolia. It starts from Istanbul and continues through the railways in Anatolia.

We have tried to show the warmth of Balkan people in the film. I hope we succeeded in it.”

Sınav said that although he was very curious about the Balkans, it was his first time in Skopje, adding that it had been a “lost” time for him. “I am also in love with Bosnia. I was there right after the war and did some shooting there. I was there last year, too. I am working with a Bosnian writer friend of mine and I hope that I will make a film about it. The Balkans is the place our ancestors chose as mainland. We need to come here more often.”
June/24/2013

Exhibition sheds light on Ancient City of Neikaia in western museum

İZMİR - Doğan News Agency

Pieces of marble and glass, lamps, bronze coins and similar objects unearthed during the excavations at İzmir’s ancient city of Neikaia are being displayed at the Ödemiş Museum.

The artifacts unearthed during the archaeological excavations at the ancient city of Neikaia have been put on display at an exhibition at the Ödemiş Museum. DHA Photo
The artifacts unearthed during the archaeological excavations at the ancient city of Neikaia have been put on display at an exhibition at the Ödemiş Museum. DHA Photo
A range of historical artifacts such as medical material, coins and ceramics found in the Neikaia ancient city in the Ödemiş province of İzmir are being exhibited at the Ödemiş Museum.

There have been many historical artifacts found at the site of the 2,300 year-old ancient city of Neikaia such as medical materials, coins, architectural and ceramic material. The ancient city is 10 kilometers away from Ödemiş, between the Türkonü and Kurucuova villages. The ancient city has an importance of being a health center of the time and also being connected to the Ephesus with the name Nikopolis in the sixth century B.C. The findings could not be promoted in the best way before, due to the fact that the city was in a hilly area. Prof. Dr. Veli Sevin, an ancient era historian and archeologist, has written a 96-page book about the ancient city, entitled “Naikaia, a Forgotten Ancient City.” The exhibition being held at the Ödemiş Museum aims to make the city, which started to be known about through the book, known all around the country.

Artifacts at exhibit

The exhibition is displaying three pieces of marble, nine glass pieces, four kerosene lamps made from baked soil and 16 bowls made from the soil, 1 mirror, a bronze bone medical material and a few bronze coins.

Among the guests attending the opening of the exhibition late last week were archeology department academic Prof. Dr. Serap Yaylalı, the manager of the Ödemiş Yıldız Town Records Museum Prof. Dr. Engin Berber, the manager of the Ödemiş Museum Sevda Çetin, editorial office manager of the district Mahmut Yeniay, the Director of Education of the district Cevdet Ünlü, art historian Prof. Dr. Necla Sevin, Food and Agriculture District Manager of Ödemiş İbrahim Altıntaş and Ödemiş Culture and Social Projects Manager Ufuk Kızıler.

The manager of the Ödemiş Museum Sevda Çetin said that they had started the themed exhibitions with the Neikaia Ancient City and that these would continue in order to introduce the other beauties of the city.

The art historian Prof. Dr. Necla Sevin emphasized the importance of Neikaia in history and added, “One of the most important specialties of Neikaia is that it was a health center at that time. There is much evidence of this in the findings. Ancient documents are talking about this area. The richest mercury sources of the world are in this area. These mine pits have been used since the ancient times. The importance of these mines is that they have been used in varied areas such as medicine. At the ancient era, people imported medicine and cosmetics to the world, via the Ephesus port. Another specialty of the city is that they had minted coins.”
June/24/2013

Old Istanbul hamam to host art project

ISTANBUL - Hürriyet Daily News

As a parallel event of the 13th Istanbul Biennial and part of Meating – Italian Excellences program, Istanbul’s Kuçük Mustafa Paşa Hamam will host an installation by Roman artist Angelo Bucarelli

Küçük Mustafa Paşa Hamamı will host an installation by Roman artist Angelo Bucarelli in patallel to the Istanbul Biennial in September.
Küçük Mustafa Paşa Hamamı will host an installation by Roman artist Angelo Bucarelli in patallel to the Istanbul Biennial in September.
From Sept. 15 to Oct. 13, the oldest Ottoman Turkish bath of Istanbul, Küçük Mustafa Paşa Hamamı (1477), will host “Water. Like Tears of Love,” the site-specific installation by Roman artist Angelo Bucarelli, curated by Laura Barreca. It is the main event of the Italian cultural program in Istanbul, as Italian Ambassador in Turkey, Gianpaolo Scarante said at the presentation of “Orizzonti Italiani.”
The installation is organized as a parallel event of the 13th Istanbul Biennial and it is part of the Meating – Italian Excellences program.

The title “Water. Like Tears of Love” is freely inspired by a verse written by Tursun Bey, Ottoman historian and poet at the court of Mehmet II, also called Fatih, in which he shows his emotion in front of the abundance of water and gardens in the newly conquered Constantinople.

Continuing his research on the concepts of identity and words as the basis for human beings’ fundamental needs to relate to their peers, Bucarelli discovered in water the essence of Byzantium / Constantinople / Istanbul’s identity and chose it as the focus of his artistic intervention.

“Water is the existence and the essence of Istanbul. From the water and through it, it was born. It gave the power, lost and then regained. Through the water Istanbul fed on other civilizations repaying them with its intelligence and beauties. In its lack of water within the walls, it found genius and development. As thought the water seeps and springs, escapes and disappears. It gives growth and death. Like the tears of love it joins together and separates,” the artist says.

Old hamam in the oldest neighborhood


As a location, Bucarelli chose one of the oldest neighborhoods in the city, Cibali and Fatih, and an old hamam, the epicenter and the symbol of social civilization, where water is a protagonist. He involved the local community and handicrafts to expand the role of his art. As usual for him, his work refers to different materials such as iron, glass, as well as fabrics and embroidery, integrating them all with photography, his passion. The light that penetrates the hamam from the openings of the dome, the largest one among all public baths, gives rise to bright lively colors and silences that will be the intimate, yet spectacular, counterpoint to the ancient walls and spicy flavors of eastern markets.

The Küçük Mustafa Paşa Hamamı is a beautiful complex, which was closed in the 90s and the subject of a meticulous restoration project. It was built in 1477 during the reign of Fatih Sultan Mehmet, 24 years after the conquest of Byzantium by the Ottomans.

It is located in the Cibali in Fatih area, the most ancient part of Istanbul, between Sultanahmet and the Byzantine walls, a short walk from the south coast of the Golden Horn. Cibali and Fatih are neighborhoods full of authenticity, the subject of rediscovery and renovation; in this context, Bucarelli’s project acts as the main catalyst for a new awareness of the cultural richness of a part of Istanbul still poorly known.

During the exhibition, meetings, lectures and workshops will study in depth the themes suggested by the artist, as well as the value of the building and neighborhood in which it stands.

The Küçükmustafa Paşa Hamamı, which dates back to the 15th century, with the high central dome, the discreet niches, the circular and welcoming spaces, hosts in the main chamber that traditionally marks the entrance of men, a semicircular structure that interacts with the architecture. The installation “Rain of Glass Words” will recreate the form of a large globe, from which hang, like drops of water, precious Murano glass sculptures that repeat the Ottoman calligraphy.
June/25/2013

Ünlü bilim kurgu yazarı hayatını kaybetti /Richard Matheson est mort

Dünyaca ünlü bilim kurgu yazarı Richard Matheson, hayata veda etti.

25 Haziran 2013 Salı 09:57

Ünlü bilim kurgu yazarı hayatını kaybetti
Dünyaca ünlü bilim kurgu ve fantastik edebiyat yazarı Richard Matheson, 87 yaşında hayatını kaybetti.
Bilim Kurgu, Korku ve Fantastik Filmler Akademisi'nden yapılan açıklamada, ünlü yazarın pazar günü Los Angeles'ta öldüğü belirtildi.
Matheson'a çarşamba günü akademi tarafından "Vizyon Sahibi Yazar" ödülü verilecekti.
Akademi Başkanı Robert Holguin, "Muhteşem bir yetenek, sınırsız bir düşgücü ve eşsiz bir esine sahip yazarımızı yitirmekten dolayı son derece üzgünüz. Çarşamba günü yapılacak ödül törenini Matheson'a adamaya karar verdik" dedi.
Norveç göçmeni bir anne babanın oğlu olarak Brooklyn'de doğup büyüyen Matheson, 2. Dünya Savaşı'nda piyade olarak görev aldıktan sonra 1949'da Missouri Üniversitesi İletişim Fakültesi'nden mezun olmuştu.
Matheson, "Someone Is Bleeding" adlı ilk romanını 1953'te yayımlamıştı.
"Hell House", "The Shrinking Man", "A Stir of Echoes", "What Dreams May Come" ve "I Am Legend" gibi eserleri beyazperdeye uyarlanan Matheson, Amerikan Yazarlar Birliği (WGA)'nin şimdiye kadarki en iyi yazılmış 10 TV dizisi listesinde üçüncü sırada yer alan "The Twilight Zone"un bazı bölümlerine de imza atmıştı. Matheson'un yazdığı ve William Shatner'ın uçağın kanadında bir yaratıkla burun buruna gelen yolcuyu oynadığı "Nightmare at 20,000 Feet", serinin en ünlü bölümlerinden biri kabul ediliyor.
Eserleri birçok dile çevrilen Matheson'un Türkçe'ye çevrilen kitapları arasında "Ben, Efsane!" ile "2001 ve Ötesi" bulunuyor. (AA)
 

JO DE 2020 - Selon le CIO, "Istanbul est en bonne voie"

Le rapport de la Commission d’évaluation du Comité international olympique (CIO) sur la candidature d’Istanbul à l'accueil, pour la première fois de son histoire, des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020, a été rendu public hier. Le projet proposé par Istanbul 2020 y est décrit comme "unique et de grande qualité".

Commentant le rapport, Hasan Arat, le Président de la candidature d’Istanbul 2020, a déclaré que le rapport mettait “en avant plusieurs qualités clés de notre projet, et notamment la solidité prouvée de notre capacité à délivrer les Jeux ainsi que le soutien du gouvernement turc, du secteur privé et de l’opinion publique autour de notre candidature. L’étude menée par le CIO montre en effet que 83% des habitants d’Istanbul - soit 11 millions de personnes – veulent les Jeux, et le dernier sondage indépendant mené par Istanbul 2020 démontre que 94% de la population turque y est favorable.”
Dans son rapport, le CIO n'a pas fait mention de la réponse du gouvernement turc aux manifestations de la place Taksim et dans d'autres villes de Turquie. Lundi, lors d'une conférence de presse, le maire d'Istanbul, Kadir Topbaş, avait averti les manifestants. "Si tout cela continue, les Jeux de 2020 resteront seulement un rêve. Qui perdrait ? Nous, la population et Istanbul." A l'inverse, Hasan Arat a estimé hier que la contestation des dernières semaines n'hypothéquait pas les chances de la cité stambouliote. "Je suis très fier de cette jeunesse qui se lève pour défendre ses opinions" , a estimé l'ancien basketteur professionnel. Tokyo et Madrid sont également en lice pour l'accueil des Jeux. Verdict le 7 septembre.
Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul/accueil) mercredi 26 juin 2013

le nuémrique à la galerie SALT

DES LIVRES SANS BOUGER DE CHEZ SOI – La galerie SALT se met au numérique

L’institution culturelle SALT, basée à Istanbul et Ankara, passe à l’ère du numérique. Les publications et la communication des événements organisés par SALT se font maintenant principalement sur internet. Cette nouveauté est une initiative environnementale mise en place afin de limiter le gaspillage de papier.
Les quatre livres numériques financés par SALT et publiés au format papier sont disponibles au public en version numérique. Le téléchargement de ces livres est gratuit depuis le site internet de l'institution. Cette plateforme permet également de sélectionner des parties de chacun des ouvrages et de les assembler pour créer un ouvrage personnalisé, ce que SALT présente comme une “première mondiale”. Autre avantage : la mise à jour constante des livres numériques.
Cinq ouvrages sont déjà accessibles sur la plateforme internet de SALT.
Elisa Girard (http://www.lepetitjournal.com/istanbul/accueil) mercredi 26 juin 2013

TURQUIE: TRICHERIES - Beşiktaş et Fenerbahçe privés de Coupe d'Europe

L'UEFA a décidé de priver les deux prestigieux clubs de football turcs de compétitions européennes, au moins pour la saison à venir. Ces sanctions font suite au scandale des matches truqués, qui avait éclaté deux ans plus tôt et éclaboussé le monde du football.
Tonnerre en Turquie ! Dans un pays où le football est élevé au rang de quasi-religion, deux des équipes phares du championnat, Fenerbahçe et Beşiktaş, viennent d'être lourdement sanctionnées par l'Union des associations européennes de football (l'UEFA). Beşiktaş ne pourra pas participer à l’édition 2013/2014 de l’Europa League. Fenerbahçe est exclu des trois prochaines compétitions UEFA (Europa League, LdC) pour lesquelles le club se qualifierait, incluant l’édition 2013/2014 de la Ligue des Champions. La suspension concernant la troisième saison est reportée sur une période probatoire de cinq ans”, pouvait-on lire sur le site de l'organisation, hier, en fin de journée.
Crédit photo Steven Depolo, Flickr/CC
Le 10 juin dernier, l'UEFA avait annoncé l'ouverture d'une procédure de discipline à l'encontre des deux équipes, suite à l'affaire des matches truqués survenue lors de la saison 2010-2011. Plusieurs dirigeants des deux clubs de football étaient convoqués le 22 juin dernier à Nyon (Suisse), afin d'être interrogés par les membre de l'Instance de contrôle et de discipline. C'est donc à l'issue de ces auditions que l'UEFA a décidé de sanctionner les deux équipes. Une décision que disent ne pas comprendre les avocats des clubs condamnés, qui ont annoncé leur intention de faire appel.
Une affaire débutée en juillet 2011
L'affaire des matches truqués avait éclaté en juillet 2011, lorsque la police turque avait procédé à l'arrestation d'une quarantaine de personnes, dont le président de Fenerbahce, l'homme d'affaires Aziz Yıldırım. Dans la foulée, la Fédération turque de football (TFF) avait exclu le club de Fenerbahçe, qui venait d'être sacré champion de Turquie, à la différence de buts, de l'édition 2011/2012 de la Ligue des champions (la coupe d'Europe de football). En juillet 2012, la justice a condamné Aziz Yıldırım à une peine de six années de prison, pour avoir faussé les résultats de plusieurs matches comptant pour les championnats de première et de seconde division, ainsi que pour divers malversations.
De son côté, Beşiktaş a été contraint de rendre la Coupe de Turquie de football qu'elle avait remportée en 2011, en raison des suspicions de tricherie qui entourent la finale. Lors de la saison 2012/2013, l'équipe stambouliote a également été privée de compétition européenne, en raison du non respect de ses obligations financières.
Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 26 juin 2013

ANKARA: HIER À 19H – Des milliers de manifestants demandent justice

Lundi, la treizième cour de justice d'Ankara a libéré sous conditions l'officier de police Ahmet Ş., auteur présumé du coup de feu qui a tué le manifestant Ethem Sarısülük à Ankara début juin. Si cette libération surveillée n'est pas synonyme d'acquittement, la décision provisoire de la cour d'Ankara a provoqué hier soir une nouvelle vague de manifestations.
Côte à côte contre le fascisme.” Le slogan phare des manifestants résonne de nouveau dans les grandes avenues d'Ankara, d'Istanbul, d'Izmir et de Bodrum. Cette fois-ci, les contestataires de la place Taksim ne sont ni debout, ni immobiles. Assis en tailleur, le düşenadam (l'homme qui tombe) dénonce la mise en liberté de l'officier de police Ahmet Ş., soupçonné d'avoir mortellement blessé à la tête Ethem Sarısülükle 1er juin dernier. Le düşenadam lève son poing pour le faire aussitôt retomber. La main n'est que symbole, elle représente le corps du jeune Ethem.
Crédit photo: http://www.sendika.org
Une vidéo très largement diffusée sur les réseaux sociaux le montre s'écroulant subitement face à un policier casqué. Le contestataire de 26 ans est décédé le 14 juin des suites de ses blessures. Plus de 2.000 personnes se sont rendues hier à 19h place Taksim, sans aucune violence ni intervention de la police. A Ankara, toutefois, les forces de l'ordre sont intervenues en fin de soirée à coup de gaz lacrymogène et de canons à eau.
Une décision provisoire mais contestée
Veli Dalgalı, le procureur chargé de l'enquête sur la mort d'Ethem Sarısülük, a affirmé lundi que les coups de feu tirés par l'officier de police Ahmet Ş. entraient “dans les limites de la légitime défense”. Suite à cette déclaration, la treizième cour de justice d'Ankara a libéré l'officier sous deux conditions. La première l'assigne à un compte-rendu hebdomadaire de ses actes auprès d'un commissariat de police, la seconde l'interdit de voyager à l'étranger. Le vice-Premier ùinistre a insisté hier lors d'une conférence de presse :“Sa mise en libération sous conditions probatoires ne signifie pas qu'il a été acquitté par la cour.” La décision provisoire a suscité beaucoup de colère au sein de la famille du défunt d'abord, auprès des manifestants ensuite. Quelques heures après l'annonce de la mise en libération de ce policier, des centaines de manifestants ont marché sur la rive asiatique d'Istanbul jusqu'au parc Yoğurtçu, à Kadıköy. Des cortèges s'étaient également improvisés à Izmir, Ankara et, dans une moindre mesure, dans le quartier stambouliote de Beşiktaş.
Possible saisine de la Cour européenne des droits de l'Homme
Kazım Bayraktar, l'un des avocats de la famille Sarısülük prévient : “Nous avons désormais l'assurance qu'il existe une protection envers les officiers de police commettant des crimes. C'est l'occasion pour nous de faire appel à la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).” Affirmant que la cour d'Ankara n'avait pas pris en compte toutes les preuves et témoignages à l'encontre du principal suspect, l'avocat soutient que la famille Sarısülük va saisir la CEDH avant d'avoir épuisé toutes les voies de recours internes possibles. Mais le dossier de la famille Sarısülük risque de ne pas être traité par la Cour pour manquement à la procédure habituelle. L'épuisement des voies de recours internes est une “condition indispensable” pour qu'une demande soit examinée, a rappelé la CEDH il y a trois mois.
Diane Jean (http://lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 26 juin 2013

mardi 25 juin 2013

Alevileri kızdıran karardan geri adım

Orman ve Su İşleri Bakanı Veysel Eroğlu Tunceli'de alevilerin kutsal mekanı Gola Çetu Parkı'nın yıkım kararı ile ilgili konuştu. Eroğlu, "onların kutsal ve mukaddes gördükleri alanları korumak boynumuzun borcudur" dedi.
24 Haziran 2013 Pazartesi 12:18

Alevileri kızdıran karardan geri adım


İSTANBUL - Orman ve Su İşleri Bakanı Veysel Eroğlu Tunceli'de alevilerin kutsal mekanı Gola Çetu Parkı'nın yıkım kararı ile ilgili konuştu. Eroğlu, "onların kutsal ve mukaddes gördükleri alanları korumak boynumuzun borcudur" dedi.

24 TV'de Hakan Çelik'in programına konuk olan Eroğlu, Tunceli'de aleviler için kutsal sayılan Gola Çetu Parkı'nın baraj gölü sahasında olduğu için yıkılacağı iddialarıyla ilgili soruları cevapladı.

"Konunun takipçisiyiz" diyen Eroğlu, "vatandaşların hassasiyetlerini dikkate alıyoruz. Bazı yerlerde kutsal su diyorlar, orayı koruyoruz, park haline getiriyoruz, bakımını yapıyoruz. Bununla ilgili DSİ'ye gerekli talimatı verdim. Hassasiyet olan yerleri koruma altına alıyoruz" dedi.

TURQUIE DANS L'UE – Les négociations à nouveau repoussées?

Au cours d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne hier, l'Allemagne a proposé de reporter la reprise des négociations avec la Turquie. Pour autant, Berlin a assuré ne pas vouloir fermer la porte à Ankara.
Les négociations entre l'Union européenne (UE) et la Turquie, qui devaient reprendre mercredi 26 juin après trois ans d'interruption de fait, pourraient finalement être reportées à la fin de l'année. C'est en tout cas ce qu'a proposé Berlin hier, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne qui s'est tenue au Luxembourg.
Vendredi dernier, l'Allemagne avait fait part de ses réticences à engager les discussions au sujet du chapitre 22, portant sur la politique régionale. Officiellement, selon Berlin, cette décision était due à des motifs techniques, relatifs à l'incompatibilité “structurelle” de l'économie turque avec l'UE. Mais pour beaucoup, le blocage allemand faisait surtout suite à la répression du mouvement de contestation de la place Taskim, qui a valu à Ankara de nombreuses critiques de la part de plusieurs gouvernements européens.
Crédit photo Ian Usher (Flickr,CC)
L'Allemagne propose un “compromis
Pour autant, l'Allemagne ne souhaite pas clore définitivement les pourparlers avec la diplomatie turque. Guido Westerwelle, le ministre des Affaires étrangères allemand, a indiqué hier avoir transmis une proposition, en guise de compromis, au gouvernement irlandais, qui assure actuellement la présidence de l'Union européenne. Selon un diplomate allemand cité par l'agence Reuters, ce compromis consisterait à reporter la reprise des négociations à la fin de l'année, après la publication en octobre du rapport annuel de l'UE sur la situation en Turquie, portant entre autres sur les progrès dans le domaine des droits de l'homme. Ce qui, pour Angela Merkel, offrirait l'appréciable avantage d'intervenir après les élections législatives allemandes du mois de septembre.
Comme le rapportait lepetitjournal.com d'Istanbul jeudi dernier, les conservateurs de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti de la chancelière allemande, ont inscrit dans leur programme électoral la non-intégration de la Turquie à l'UE. L'ouverture d'un nouveau chapitre de négociations aurait donc pu se révéler embarrassante pour la chef de file du CDU.
La Turquie veut rester confiante
Le blocage de l'Allemagne ne fait pas l'unanimité au sein de l'Union européenne. "Nous ne faisons pas de la politique au jour le jour. Nous faisons de la politique pour les années, pour les décennies à venir. Nous ne pouvons pas changer la stratégie de l'Union européenne uniquement parce que des mouvements de contestation surgissent ici ou ailleurs", a observé le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt. Avis partagé par le Financial Times qui écrivait hier dans ses colonnes : "L’ajournement systématique des pourparlers décrédibilise le processus d’adhésion. Déjà humiliés par des rebuffades répétées, les responsables politiques turcs remettent désormais ouvertement en question la sincérité de l’Europe. Certains en ont conclu que la Turquie devait tourner le dos à Bruxelles."
Mais personne à Ankara ne veut croire que l'Union européenne persistera dans sa volonté de bloquer le processus d'adhésion. Bülent Arınç, le vice-premier ministre turc, a dit croire hier que l'UE trouverait une solution “positive” au problème. "Nous croyons que l'UE doit adopter une approche qui prenne en compte la dimension stratégique des relations entre l'Union et la Turquie", a-t-il ajouté.
Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 25 juin 2013

La Corne d'or accueillera bientôt un complexe touristique

PROJET D'AMÉNAGEMENT – 


Selon le quotidien Milliyet, le ministère turc des Transports doit lancer le 2 juillet prochain un appel d'offres pour la privatisation des chantiers navals de Camialtı et Taşkızak, dans le quartier stambouliote de Haliç (Corne d'or). Le contrat comprend la construction de deux hôtels cinq étoiles contenant chacun 400 chambres, plusieurs centres commerciaux et parkings, deux ports de plaisance et une grande mosquée. Le tout sur une surface d'environ 230.000 mètres carrés.
La compagnie, ou le consortium, qui remportera l'appel d'offres édifiera ce complexe touristique en quatre ans, et pourra en assurer l'exploitation pendant les 49 prochaines années. L'enchère de départ a été fixée à 50 millions de livres turques (environ 20 millions d'euros), et chaque postulant devra débourser la somme de 50.000 livres pour avoir le droit de présenter sa candidature, rapporte le quotidien. Le Trésor public a en outre fait savoir que le contrat ne comprenait aucune garantie de prêt ou d'investissement de sa part.
Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 25 juin 2013

lundi 24 juin 2013

Çelebi’s book enters into UNESCO list

ANKARA - Anatolia News Agency

‘Seyahatname’ was approved to be included in the Memory of the World Register at the UNESCO meeting.
‘Seyahatname’ was approved to be included in the Memory of the World Register at the UNESCO meeting.
“Seyahatname” (Book of Travels), written by the Ottoman traveler Evliya Çelebi has been included in the UNESCO Memory of the World Register.

The “Seyahatname” was approved to be included in the Memory of the World Register during the International Consultative Committee for the Memory of the World program meeting in Gwangju, South Korea.

The Ottoman traveler’s Seyahatname is considered to be the longest travel book and it forms an integral whole, experts say. Çelebi began his travels in Istanbul, taking notes on buildings, markets, customs and culture; in 1640, he started his first journey outside the city. His collection of notes from all of his travels formed a ten-volume work called the “Seyahatname.”
June/24/2013

ATTENTION - Changement de programme du Festival de Jazz d’Istanbul

La programmation de la 20ème édition du Festival International de Jazz, qui aura lieu les deux premières semaines de juillet, a subi quelques changements. La Fondation d’Istanbul pour les Arts et la Culture (IKSV), qui organise ce festival depuis 1994, a annulé des représentations comme celle de l’orchestre de jazz hybride le Sanlıkol ainsi que celle de Bryan Ferry, normalement prévues les 5 et 8 juillet, et a délocalisé certains concerts dont ceux en plein air en raison des événements des dernières semaines.
Le Festival International de Jazz est l'un des principaux festivals culturels de la vie stambouliote. Les artistes de jazz mais aussi de rock, pop, et de bien d’autres registres musicaux venus des quatre coins du monde donnent chaque année depuis 19 ans des représentations dans de diverses salles de spectacles, de théâtre, ainsi que dans des musées de la ville d’Istanbul afin de promouvoir le jazz et de permettre aux musiciens de faire connaître leur travail.
Les modifications faites au programme sont disponibles sur le site internet ainsi que sur les médias sociaux de IKSV.
Elisa Girard (http://www.lepetitjournal.com/istanbul/accueil) lundi 24 juin 2013


TURQUIE: EMPLOI – L'exode rural profite t-il aux femmes turques?

D'après l'Institut turc des statistiques (TÜIK), le nombre d'employées dans les métropoles du pays a fait un bond de 50% en cinq ans. Faut-il parler d'un résultat prometteur, quand on sait qu'il y a à peine deux ans, la Banque mondiale estimait que les femmes étaient “la plus grande ressource inexploitée en Turquie”?
Selon le TÜIK, entre 2008 et 2013, le nombre d'employées dans les métropoles du pays est passé de 3,2 à 4,8 millions. Autrement dit, en cinq ans, 1,5 million de citadines ont trouvé un emploi - l'équivalent de la population de Marseille. Avec le concours de la Banque Mondiale, le gouvernement a pris plusieurs initiatives depuis 2008 afin de favoriser l'insertion des femmes sur le marché du travail. Le gouvernement de l'AKP (Parti de la justice et du développement) au pouvoir presse notamment les entreprises pour qu'elles embauchent davantage de profils féminins, sous peine de couper les cotisations de la SGK, la sécurité sociale turque.
Au regard d'une population turque à majorité jeune et urbaine (71% de la population turque habite les villes, ndlr), l'insertion des femmes dans le secteur tertiaire à haute productivité connaît une évolution notable. Désormais, 45% des femmes employées exercent une profession dans ce secteur, contre 35% dans le secteur primaire (ou agricole) et environ 20% dans le secteur secondaire (ou industriel). Mais l'exode rural enclenché dans les années 50 n'a pas toujours été synonyme d'autonomisation pour la plupart des femmes. Avant 2008, celles sans emploi qui venaient s'installer en ville se voyaient systématiquement octroyer le statut de “femme au foyer”. Ce n'est que très récemment que les citadines à la recherche d'un emploi sont comptabilisées en tant que “chômeurs”. Il y a deux ans, la Banque Mondiale avait rapporté que ce changement de statut et l'augmentation du taux d'activité chez les femmes n'était “qu'un moyen pour renflouer l'économie du pays et réduire la pauvreté”.
Des emplois “vulnérables”
La Turquie compte autant de femmes que d'hommes. D'après l'Organisation Internationale du Travail (OIT), sur 10 personnes appartenant à la population active turque, 7 sont des hommes et 3 sont des femmes. Quand l'OIT classe les pays selon le ratio femmes/hommes de leur population active, la Turquie occupe la 19e place en partant de la fin, entre la Libye et le Soudan. Et pourtant il y a à peine cinq ans de cela, Feyhan Evitan Canbay, consultante au projet de soutien des femmes entrepreneurs avait répondu au petitjournal.com : “Contrairement à ce que l'on pense, les femmes d'affaires sont plutôt bien représentées dans la vie professionnelle turque.”
D'autres dimensions sont à prendre en compte comme l'accès à l'éducation, l'évolution de la place de la femme au sein de la cellule familiale turque, les aides à la maternité et la garde d'enfants, le niveau des salaires qu'elles perçoivent, la qualité des emplois et les responsabilités auxquels ces femmes ont accès. Or, près d'une femme sur deux qui travaille, exerce une profession dite “vulnérable”. Ce qui signifie que dans la population active féminine la moitié exerce un emploi familial non rémunéré ou travaille à leur compte.
Conditions que les plus grandes entreprises du pays se sont engagées à améliorer en février dernier. Elles ont initié un projet “The Equality at Work Platform(l'égalité sur les lieux de travail, ndlr) qui ambitionne l'égalité des sexes dans la distribution des salaires et dans l'accès à l'emploi. L'objectif sur trois ans est d'augmenter la participation des femmes dans le milieu commercial et de réduire l'écart hommes-femmes concernant les opportunités et salaires en Turquie de 10%.
Diane Jean (http://lepetitjournal.com/istanbul) lundi 24 juin 2013

TAKSIM: nouveaux affrontements samedi

TAKSIM - Nouvelle intervention sur la place samedi, 4.900 arrestations depuis le 1er jour

Samedi soir, la police a une nouvelle fois utilisé la force pour disperser les milliers de manifestants qui s'étaient réunis sur la place Taksim. Ces événements interviennent alors que le gouvernement turc avait assuré tout au long de la semaine que la situation était revenue à la normale.
Plusieurs milliers de personnes se sont à nouveau réunies samedi soir, sur la place Taksim, afin de commémorer l'évacuation du parc Gezi, survenue une semaine plus tôt, et pour rendre hommage aux quatre victimes du mouvement de contestation. Vers 20h30, après plusieurs sommations, la police a eu recours aux canons à eau afin de disperser la foule.
Photo capture d'écran
Des heurts entre manifestants et forces de l'ordre, principalement dans les rues adjacentes de la place Taksim, ont continué jusqu'à tard dans la nuit. Pour repousser les contestataires, la police à de nouveau utilisé du gaz lacrymogène, alors que son usage, jugé excessif par plusieurs ONG, dont Amnesty international, a provoqué de nombreuses polémiques.
La semaine dernière, le gouvernement avait assuré à de maintes reprises que la situation était revenue à la normale en Turquie. Ce que contestent plusieurs observateurs, dont le chercheur français Jean Marcou, qui écrivait hier sur le site de l'Observatoire de la vie politique turque (Ovipot): “Au cours de la semaine qui vient de s’écouler, un certain nombre de manifestations, d’actes de résistance, de protestations civiques, à Istanbul et dans différentes villes de Turquie, ont montré que la situation était loin d’être «normalisée», quoiqu’en disent les différentes autorités du pays.”
Je demande à chacun d'être extrêmement vigilant”
Depuis Erzurum, une ville de l'est de la Turquie, où il s'exprimait hier devant des milliers de partisans acquis à sa cause, Recep Tayyip Erdoğan s'en est pris sévèrement à l'opposition. “Je demande à chacun d'être extrêmement vigilant devant ceux qui essayent de monter les gens les uns contre les autres en Turquie. Le leader du parti républicain du peuple (CHP) et ses partisans font leur maximum pour aboutir à ce résultat.”
Le Premier ministre s'est également adressé à la communauté alévie, qui avait organisé, la veille, un défilé rassemblant quelques 80.000 personnes, dans la ville allemande de Cologne, afin de manifester son opposition au gouvernement turc : “Je m'adresse à tout mes concitoyens alévis. Qui dirigeait le pays en 1938 au moment du massacre de Dersim [ndlr, qui aurait fait entre 40.000 et 80.000 victimes] ? Le CHP. Est-ce que le CHP s'est excusé ? Mais Recep Tayyip Erdoğan l'a fait en tant que Premier ministre.”
Bilan officiel de la contestation
Autre événement marquant de la journée d'hier, la publication, par le ministère de l'Intérieur, du premier bilan officiel de la contestation. Selon les chiffres communiqués au quotidien turc Milliyet, 2,5 millions de personnes auraient pris part aux manifestations dans 79 villes différentes. Les autorités font en outre état de 4.900 arrestations et de 4.000 blessés, dont 600 policiers, alors que l'Union des médecins turcs (TBB) parle de 7.800 blessés. Enfin, 58 bâtiments publics, 337 magasins, 454 voitures, dont 240 appartenant à la police, 90 bus municipaux et 45 ambulances auraient été endommagés. Le total des dégâts atteindrait un montant de 140 millions de livres turques (55 millions d'euros).
Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) lundi 24 juin 2013