mercredi 13 décembre 2017

Turkish film on Syrians wins awards

“Purple Horizons” (Mor Ufuklar), a Turkish-made film telling the struggle of a Syrian girl fleeing civil war in her country, has returned home with awards from Pakistan and Italy.
The film won “Best Movie,” “Best Foreign Movie” and “Best Scenario” awards at Pakistan’s 8th International Lums Film Festival and will be released in theaters in Europe and Turkey simultaneously in April 2018.
The movie has won 15 international awards so far.
Osman Subaşı, the producer of the movie, told the film’s story to the state-run Anadolu Agency. “We want to inform the world through cinema, which is an important tool to convey refugees’ problems,” he said.

“Since the beginning of the Syrian crisis, especially in the last five years, so many boats have been sunk in the Mediterranean Sea; so many people have lost their lives,” he added.

http://www.hurriyetdailynews.com/turkish-film-on-syrians-wins-awards-123743

Rumi an ‘architect’ of peace in Anatolia

Mevlana Jalaluddin al-Rumi, a Sufi mystic and Islamic scholar who is today revered in Turkey as a spiritual pioneer, was one of the “architects” of centuries of peace and tranquility in Anatolia.
“Throughout our history, peace and tranquility has prevailed in Anatolia, the cradle of civilizations. Spiritual architects like Mevlana have a big share in this,” Konya Mayor Yakup Canbolat said on the first day of events commemorating the 13th century philosopher in the Central Anatolian province.

On the 744th anniversary of his death, Mevlana is being commemorated at his burial place in Konya in a ceremony known as Seb-i Aruz or “reunion with the Beloved.”

http://www.hurriyetdailynews.com/rumi-an-architect-of-peace-in-anatolia-konya-governor-123838

mardi 12 décembre 2017

anadolu agency

The Turkish spring festival Hıdırellez has been added to the UNESCO list of “intangible cultural heritage,” the Culture Ministry has said.
In a statement, the ministry said the celebration had been added at a UNESCO meeting in South Korea.
Turkish communities around the world celebrate Hıdırellez on May 6 while Christians in the Balkans mark it as St. George’s day on April 23.
The roots of the celebration pre-date Islam or Christianity.
According to the Culture Ministry website, some theories say Hıdırellez has stemmed from Mesopotamian and Anatolian cultures while others claim its roots derive from the Turkic peoples of central Asia.
Across the eastern Mediterranean and the Middle East, different traditions and rituals have developed, many which are focused on bringing good luck with the arrival of spring.
While differing greatly from country to country, the event is often marked with the cleaning of homes and clothes, feasting or ceremonies held near open water or shrines.
Among the Roma community in Turkey’s northwestern province of Çanakkale, dancers in colorful clothing jump over bonfires for good health.
UNESCO has listed at least 14 cultural practices found in Turkey, according to the ministry. These include the Mevlana whirling dervishes, the Karagöz and Hacivat shadow plays, oil-wrestling in Kırkpınar and Turkish coffee.
On Dec. 6, UNESCO listed whistled language, also known as “bird language,” from Turkey’s northern Black Sea region as in urgent need of safeguarding.



IREMMO 19 DECEMBRE CONTROVERSE:Sunnites et chiites : la grande discorde

CONTROVERSE
MARDI 19 DÉCEMBRE- 18h30-20h30
Sunnites et chiites : la grande discorde
 
Rencontre avec :
Laurence Louër, professeure associée à Sciences Po, rattachée au Centre de recherches internationales (CERI). Elle a été consultante permanente au Centre d’analyses et de prévisions du ministère français des Affaires étrangères entre 2004 et 2009, ainsi que rédactrice en chef de la revue scientifique Critique internationale entre 2006 et 2016. Arabisante, elle travaille sur les politiques de l’identité au Moyen-Orient. Elle a notamment publié : Chiisme et politique au Moyen-Orient (Paris, Autrement, 2008) et Sunnites et Chiites. Histoire politique d’une discorde (Seuil, 2017).
 
Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche CNRS au sein du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL, UMR8582, CNRS / EPHE), historien et spécialiste de l’histoire contemporaine des islams dans les pays arabes du Moyen-Orient, en particulier en Irak. Il a notamment écrit : La question irakienne (Fayard, 2002), La Formation de l’Irak contemporain (CNRS Éditions, 2002), Le choc colonial et l’islam (sous la direction de, La Découverte, 2006), Les transformations de l’autorité religieuse (L’Harmattan, 2004, dir. avec Martine Cohen et J. Joncheray) et dernièrement : Chiites et Sunnites. La grande discorde en 100 questions (Tallandier, 2017).

Modération : Agnès Levallois, consultante, spécialiste du Moyen-Orient et vice-présidente de l’iReMMO.
 
Présentation des éditeurs : 
Comment l’islam s’est-il divisé ? Comment s’est construit le sunnisme ? Comment s’est forgée la martyrologie chiite ? Pourquoi y a-t-il une non-reconnaissance réciproque des deux communautés ? Quelle est la position de l’Iran chiite face au monde sunnite ? Pourquoi les Printemps arabes   ont-ils dégénéré confessionnellement ? Quel est le rôle     des grandes puissances dans le conflit ?
À la mort du Prophète, en 632, la jeune communauté musulmane s’est déchirée sur sa succession, déclenchant la première grande discorde (fitna). Un désaccord resté irrésolu. Après l’échec de multiples tentatives de rapprochement au cours des siècles, on assiste aujourd’hui au retour d’une nouvelle fitna opposant les deux principales branches de l’islam, chiites minoritaires contre sunnites majoritaires à 85 %. Les causes en sont largement contemporaines : faillite de certains États arabes, émancipation des communautés chiites arabes, éclatement de l’autorité religieuse chez les sunnites. Ces conflits trouvent leur épicentre au Moyen-Orient, mais se propagent au reste du monde : Inde, Pakistan, Indonésie… En 100 questions/réponses très didactiques, Pierre-Jean Luizard remet en perspective l’Histoire, les développements et la réalité de ce conflit confessionnel millénaire dont l’ampleur globale est inédite.
 
Lorsque l’on évoque les relations entre les sunnites et les chiites, on les caractérise volontiers comme une guerre sans fin qui durerait depuis plus d’un millénaire. Elle aurait pour fondement des haines ancestrales liées à des divergences à propos de la succession du prophète Mahomet. Or, au cours de l’histoire, ces controverses ont été activées ou désactivées en fonction du contexte politique, notamment quand le sunnisme et le chiisme ont servi d’idéologies de légitimation à des États rivaux. Aujourd’hui, la rivalité entre l’Arabie saoudite et l’Iran s’est substituée au conflit entre les Ottomans et les Safavides au xvie siècle. Elle internationalise et lie entre eux des conflits locaux qui étaient indépendants, introduit des enjeux religieux dans des luttes politiques, rigidifie des identités confessionnelles fluides. Pour comprendre ces dynamiques, cet ouvrage propose à la fois une histoire globale des relations entre sunnites et chiites et une étude historique et sociologique de quelques situations nationales, du Liban à l’Iraq en passant par le Yémen et le Pakistan.

Participation : 8€
(5€ : étudiant.e.s et demandeur.se.s d’emploi)
iReMMO – Institut de Recherche et d’Études Méditerranée et Moyen-Orient
7, rue des Carmes 75005 Paris
01 43 29 05 65 / 01 42 01 31 43 /contact@iremmo.org
Pour tout autre contact : ici.

Accès :
Métro : ligne 10 – Arrêt Maubert-Mutualité
Métro : ligne 4 – Arrêt Saint-Michel
Bus : Lignes 89, 87, 86, 84, 67, 63
Vélib : Stations n° 5008, n° 5002, n° 5007, n° 5030